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Lifestyle - Variétés

« Habibi » : le voyage en Orient de Kendji Girac

Sur son nouveau titre, le chanteur gitan Kendji Girac, vainqueur de la saison 3 de « The Voice » , propose un style oriental « assez proche du flamenco ». À « L’Orient-Le Jour », il assure : « Le Liban me manque vraiment. »

« Habibi » : le voyage en Orient de Kendji Girac

« Le Liban me manque pour de vrai », avoue Kendji Girac, qui vient de sortir son single « Ya Habibi ». Photo Laurent Darmon

Kendji Girac respire la joie de vivre. Quand il donne vie à sa guitare en y insufflant ses rythmes et ses tubes gipsy-pop, le gitan fait se lever les foules à chacun de ses concerts. L’artiste, devenu un véritable phénomène en France en seulement quelques années, a su toutefois garder son cœur d’enfant, avec une énergie et une bonne humeur contagieuses. « Je suis toujours le même, je n’ai pas changé », confie-t-il en riant. Sa vie de gitan ne lui manque pas vraiment puisqu’il assure « faire toujours les deux ». « Je vis ma vie de gitan, comme je l’ai toujours fait. Et quand il faut bosser, je monte à Paris », explique le jeune homme avec son accent du Sud. S’il accepte chaleureusement aujourd’hui de se livrer à L’Orient-Le Jour, c’est pour marquer son retour sur le devant de la scène depuis quelques semaines, avec un nouveau single qui s’impose déjà au Liban et qui s’intitule Habibi, au grand bonheur de ses fans locaux. Sur ce titre aux sonorités flamenco et orientales, et au refrain entêtant, Kendji chante un amour impossible : « C’est la vie, n’aie pas peur. Rien au monde n’est plus fort que nous deux… Ils diront que c’est mieux. Qu’on se quitte là, mon amour… Je me souviens encore, quand tu me disais… Ya habibi. »

Un mélange de cultures

« Ça me fait plaisir de chanter en arabe, confie l’artiste. J’ai toujours voulu le faire. Ce n’est pas une langue que je connais forcément, mais j’aimerais bien l’apprendre et la parler. Si je le fais sur ce titre, c’est parce qu’elle confère un style musical assez particulier qui vient également de pays chauds, comme chez moi en fait ! » Le jeune homme peut d’ailleurs se vanter de pouvoir prononcer son habibi de manière très authentique : « On me l’a déjà dit, mais je sais prononcer ce H depuis longtemps. J’apprends vite ! »

Sur le clip haut en couleur, révélé il y a quelques jours, Kendji Girac, de son vrai nom Kendji Maillé, apparaît aux côtés d’une jeune femme dansant dans un champ de fleurs. Dans ce clip, tourné en studio en raison des contraintes liées au coronovirus, le chanteur y chevauche un pur-sang blanc et prend l’allure des cavaliers andalous. « Le style oriental est assez proche de celui des Gitans et du flamenco. Ce sont des cultures qui se ressemblent, une même famille musicale. »

Écrit par Renaud Rebillaud et Slimane, chanteur d’origine algérienne et vainqueur de la cinquième saison de « The Voice », en 2016, le titre marque une collaboration entre deux vrais amis et sort en prélude du quatrième album de Kendji, prévu au mois d’octobre. « Slimane et moi, on se connaît depuis longtemps, confie l’interprète de Color Gitano et Les yeux de la mama. C’est un ami avec qui j’ai déjà travaillé. Au départ, je voulais faire un album exclusivement gipsy, mais on ne l’a pas fait. On s’est posé la question : “Pourquoi pas un gipsy oriental ?” Et Slimane s’est alors mis à l’écriture. » Et d’ajouter : « C’est une chanson qu’on a faite avec le cœur. On peut rêver d’amour en l’écoutant puisque j’essaie de reconquérir ma bien-aimée, mais on peut facilement danser dessus. »

Avec quatre millions d’albums vendus à son actif, portés par les titres Andalouse et Me quemo, mais également des reprises comme La Bohême, le chanteur se dit « confiant » pour son nouvel opus à la sortie imminente. « Mon album sera porteur de nouveaux styles et j’ai hâte de le faire découvrir, révèle-t-il. Il y aura des chansons d’amour, mais surtout beaucoup d’ambiance pour faire la fête, partir en vacances. C’est un album qui me fait danser moi-même et sur lequel j’ai collaboré avec beaucoup d’autres amis, parmi lesquels Vianney sur une ballade romantique ou encore Maitre Gims. »

Un fauteuil rouge flambant neuf

C’est d’ailleurs sur une reprise de la chanson de Maître Gims, Bella, que le beau Gitan avait été repéré sur YouTube pour la troisième saison de « The Voice », qu’il a remportée haut la main aux côtés de son coach libano-britannique Mika. Depuis, le jeune homme a fait du chemin, puisqu’il vient de rejoindre les fauteuils des coachs pour la toute nouvelle saison de « The Voice Kids », le concours consacré aux plus jeunes.

« C’est une fierté d’être coach dans ce télécrochet pour enfants, assure Kendji, qui rejoint ses collègues Jenifer, Soprano et Patrick Fiori dans le jury. C’est une consécration pour moi de revenir à « The Voice » six ans plus tard en tant que coach. Ça me fait encore rêver. » Sur Instagram, le chanteur a déjà dévoilé une première vidéo où il apparaît très ému. « J’adore vivre ces moments avec mes trois amis, et ce sont des instants agréables et incroyables avec tous ces petits venus montrer leur talent. Je me sens comme un vrai musicien et je prends plaisir à transmettre mon savoir à ces enfants », ajoute le chanteur qui vient de célébrer ses 24 ans. « Réussir si jeune et pouvoir faire ce métier tôt est une chance tant qu’on peut le faire, dit-il. Depuis tout petit, j’adore la musique et je suis conscient de ma chance d’avoir pu grandir à travers ce métier et de pouvoir partager ma musique sur scène. »

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Souvent en tournée, Kendji Girac est déjà passé par le Liban avec deux participations au Festival international de Jounieh, en 2018 et en 2019, avec des gradins pleins à craquer. « Je sais que j’ai de nombreux fans au Liban, se réjouit-il. C’est pourquoi j’adore y aller, surtout que je me suis fait beaucoup d’amis à Beyrouth. » Si c’est un peu compliqué en ce moment, le chanteur aimerait bien y retourner car il « adore le festival de Jounieh ». « Quand on y va, les musiciens et moi, nous sommes tous excités comme des enfants ! »

Des souvenirs que Kendji garde en mémoire et qu’il a hâte de raviver. « Le Liban, c’est la joie de vivre, la bonne chaleur, la sympathie des gens et le public enthousiaste, dit-il. Nos amis nous reçoivent comme des rois, et ça me manque vraiment. » « En attendant, dites-leur que je les aime très fort et que j’aimerais les revoir le plus vite possible ! »

Alors, à bientôt, habibi ?

Kendji Girac respire la joie de vivre. Quand il donne vie à sa guitare en y insufflant ses rythmes et ses tubes gipsy-pop, le gitan fait se lever les foules à chacun de ses concerts. L’artiste, devenu un véritable phénomène en France en seulement quelques années, a su toutefois garder son cœur d’enfant, avec une énergie et une bonne humeur contagieuses. « Je suis toujours le...

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Ah enfin un article qui fait sourire ! Merci Habibi !

Brunet Odile

16 h 09, le 14 juillet 2020

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Commentaires (1)

  • Ah enfin un article qui fait sourire ! Merci Habibi !

    Brunet Odile

    16 h 09, le 14 juillet 2020

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