Des tensions ont éclaté hier après-midi lors du rassemblement à Awkar, sur la route menant vers l’ambassade des États-Unis, d’un groupe d’étudiants et de militants proches du Hezbollah protestant contre les ingérences américaines dans les affaires intérieures libanaises.
Alors qu’une poignée de manifestants tentait de démanteler les barbelés installés près d’une barrière en fer barrant la route derrière laquelle les forces de sécurité se sont postées, ces dernières ont riposté avec des canons à eau et du gaz lacrymogène pour disperser les protestataires. Des journalistes présents sur place ont été touchés.
Certains manifestants lançaient des pierres, brandissaient des drapeaux du parti chiite et du Parti syrien national social (PSNS). D’autres, en chemise noire, chantaient des slogans en honneur à la résistance, du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, et du fondateur de la République islamique d’Iran, l’ayatollah Khomeyni. D’autres encore ont brandi des photos à l’effigie de Moustapha Badreddine, responsable militaire du Hezbollah tué à Damas le 13 mai 2016 et qui avait été accusé du meurtre de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri.
Après ces tensions, les forces antiémeute se sont déployées en nombre pour éloigner les manifestants dans le calme.
commentaires (3)
Attention de toucher au nom de Feu le président Bechir Gemayel qui en 21 jours nous a donne plus d espoir et plus de sécurité que les 77 années durant depuis notre indépendance . Gare a vous mécréants de souiller son nom
Robert Moumdjian
05 h 11, le 12 juillet 2020