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Nos Lecteurs ont la Parole

Une question d’accords !

L’accord du Caire de 1969, approuvé à l’époque non pas par le président Charles Hélou mais par le général Émile Boustany dépêché en Égypte (encore un général !), aliénait la souveraineté du Liban pour faciliter les actions des fedayine contre l’État d’Israël. Cet accord, réclamé à l’époque par les États arabes ainsi que par la communauté sunnite du pays, a été comme nul ne l’ignore le déclencheur de la guerre au Liban et tout ce qui s’ensuivit pendant des décennies jusqu’à ce jour.

L’accord de Mar Mikhaël signé en février 2006 par Hassan Nasrallah et le général Michel Aoun a eu des conséquences non moins néfastes que l’accord précité et précipita le Liban dans l’abîme que nous connaissons aujourd’hui ! Car ce document d’entente approuvé par le chef du CPL qui faisait le pari de la « libanité » du Hezbollah, a consacré, de façon indirecte, la démocratie consensuelle et le maintien des armes du parti de Dieu ! Deux conditions directement responsables de la déliquescence de l’État libanais et de la situation calamiteuse qui prévaut actuellement, car la formation aouniste a assuré au Hezbollah une couverture interne qui lui manquait et a légitimé ses armes et l’axe syro-iranien.

Deux accords, deux « deals » malencontreux qui ont détruit le Liban !

Pourquoi, pour qui ? L’un pour satisfaire les Arabes, Palestiniens et sunnites et l’autre pour faciliter l’accession d’un ex-militaire à la présidence du pays !

L’un fut abrogé en 1987. À quand le tour du second ? C’est d’ailleurs le sujet de l’homélie du dimanche 5 juillet du patriarche Raï. « On emporte pas la patrie à la semelle de ses souliers ! » C’est une maxime de Danton citée par le président Charles Hélou à propos de l’accord du Caire.

Les textes publiés dans le cadre de la rubrique « courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflètent pas nécessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes à un millier de mots ou environ 6 000 caractères, espace compris.

L’accord du Caire de 1969, approuvé à l’époque non pas par le président Charles Hélou mais par le général Émile Boustany dépêché en Égypte (encore un général !), aliénait la souveraineté du Liban pour faciliter les actions des fedayine contre l’État d’Israël. Cet accord, réclamé à l’époque par les États arabes ainsi que par la communauté sunnite du pays, a été...

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