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Économie - Conseil des ministres

Négociations avec le FMI : "Il y a des signes positifs", affirme le gouvernement

"Les solutions sont lentes à se mettre en place en raison de difficultés et d'obstacles", a déclaré Manale Abdel Samad.

Négociations avec le FMI :

Le gouvernement libanais, réuni en Conseil des ministres le 9 juillet 2020 au Grand Sérail. Photo Dalati et Nohra

La porte-parole du gouvernement libanais, Manale Abdel Samad, a affirmé jeudi qu'il y avait des signes positifs en vue d'une reprise des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI), suspendues la semaine dernière, notamment en raison de désaccords internes sur l'estimation des pertes accumulées par le Liban.

Confronté une grave crise économique, financière, monétaire et sociale, le gouvernement a lancé des discussions avec le FMI auprès duquel il sollicité une aide financière sur la base d'un plan de sauvetage économique. Mais le cabinet est critiqué aussi bien en interne que par la communauté internationale pour sa lenteur à mettre en place des réformes.

"Il y a des signes positifs quant aux négociations avec le FMI. Nous n'avons pas examiné cette question aujourd'hui. Nous allons le faire mardi prochain", a déclaré Mme Abdel Samad, à l'issue d'un Conseil des ministres au Grand Sérail au cours duquel de très maigres décisions ont été prises

"Les solutions sont lentes à se mettre en place en raison de difficultés et d'obstacles", a déclaré la ministre, en réponse à une question sur les déclarations de l'ex-Premier ministre Saad Hariri auxquels son successeur Hassane Diab a répondu, assurant que le gouvernement allait prendre ses responsabilités et "poursuivre son chemin, en coopération avec tout le monde". Dans ce cadre, la vice-Premier ministre et ministre de la Défense, Zeina Acar, a présenté un exposé sur l'état d'avancement des réformes du gouvernement.

Par ailleurs, la porte-parole du cabinet Diab a précisé que des discussions ont également porté sur la visite du ministre des Affaires étrangères, Nassif Hitti, en Italie et au Vatican.

Sur un autre plan, le Premier ministre a déploré l'explosion des cas de contamination au coronavirus constatés ces dernières 24 heures. Soixante-six cas ont été détectés, selon le dernier bilan du ministère de la Santé. "Nous devons tous être vigilants, car la négligence peut nous exposer à un risque plus grand", a déclaré M. Diab.


Audit du patrimoine
Le gouvernement s'est contenté d'approuver la nomination de trois inspecteurs judiciaires - Marie Abou Mrad, Jad Maalouf et Maya Fawaz - qui avait été reportée lors du précédent Conseil des ministres mardi, et de renouveler les contrats des médecins observateurs affiliés au ministère de la Santé.

Le gouvernement n'a donc pas approuvé la mise en place d'une commission chargée d'auditer les déclarations de patrimoine des responsables publics, prévue à l'ordre du jour du Conseil des ministres.

Avant le début de la réunion, le ministre des Travaux publics et des transports, Michel Najjar (Marada), avait exprimé l'opposition de la formation politique de Sleiman Frangié à cette commission car elle entre, selon lui, "en opposition avec le comité national de lutte contre la corruption et la Haute-cour de justice chargée de juger les présidents et les ministres bénéficiant d'une immunité", estimant que cette instance "pourrait être utilisée comme un instrument d'actions malveillantes".

En mai dernier, le gouvernement avait adopté une mesure présentée par la ministre de la Justice, Marie-Claude Najm, consistant à s’assurer de la véracité des déclarations des ressources et du patrimoine effectuées par des fonctionnaires ou exerçant une responsabilité publique, et à prendre le cas échéant les mesures légales qui s’imposent. Cette mesure prévoit notamment la collecte d’informations sur la base de l’article 12 de la loi sur l’enrichissement illicite, permettant de lancer des enquêtes à la suite de présomptions liées à des signes extérieurs de richesse qui ne correspondraient pas aux ressources déclarées.

Selon des sources ministérielles citées par la chaîne locale LBCI, la proposition initiale consistait à former une commission de trois membres : un juge à la retraite choisi par le Conseil supérieur de la magistrature, un avocat choisi par l'Ordre des avocats et un auditeur financier. Selon ces sources, des propositions ont été faites pour augmenter le nombre des membres de cette commission.

A l'issue de ce Conseil des ministres, Hassane Diab a présidé une réunion financière élargie consacrée à la situation financière du pays, en présence de plusieurs ministres, du gouverneur de la BDL Riad Salamé et de représentants de l'Association des banques du Liban (ABL).

La porte-parole du gouvernement libanais, Manale Abdel Samad, a affirmé jeudi qu'il y avait des signes positifs en vue d'une reprise des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI), suspendues la semaine dernière, notamment en raison de désaccords internes sur l'estimation des pertes accumulées par le Liban.Confronté une grave crise économique, financière, monétaire et ...

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L,NCOMPETENCE DE LA CLIQUE DESIGNEE PAR LES CLIQUES EN EST LA SEULE RAISON.

LA LIBRE EXPRESSION

21 h 33, le 09 juillet 2020

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  • L,NCOMPETENCE DE LA CLIQUE DESIGNEE PAR LES CLIQUES EN EST LA SEULE RAISON.

    LA LIBRE EXPRESSION

    21 h 33, le 09 juillet 2020

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