Six membres du Congrès américain ont adressé vendredi une missive à la mission du Liban auprès des Nations unies pour exprimer leur inquiétude face à l’insécurité à la frontière entre le Liban et la Syrie, qui met en péril la sécurité même de notre pays, selon une source diplomatique de haut rang.
Le texte souligne la situation sécuritaire à la frontière terrestre entre le Liban et la Syrie, les violations de la résolution 1701 (2006) du Conseil de sécurité de l’ONU, la crise des réfugiés syriens, la situation économique dramatique du pays, le flux transfrontalier d’armes, de combattants, de contrebande et autres « activités criminelles » à travers la frontière libano-syrienne qui mettent en péril la stabilité du Liban.
Compte tenu de ces faits, le représentant Dan Crenshaw, républicain du Texas, en coordination avec cinq autres membres du Congrès, a demandé une coordination avec la mission libanaise auprès de l’ONU. Ils ont « exprimé leur inquiétude face à l’insécurité de la frontière libano-syrienne afin d’étendre le mandat de la Finul à la frontière syrienne lors du renouvellement de son mandat le 31 août », indique à L’Orient-Le Jour une source proche des congressmen.
Il convient de rappeler que le seul mandat de la Finul est celui qui lui est confié en vertu de la résolution 1701 du Conseil de sécurité. Pour une extension de cette mission, une demande en ce sens du gouvernement libanais est nécessaire. Celle-ci devrait être ensuite évaluée par le Conseil de sécurité.
Rappelons également que le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s’était opposé en mai à tout changement du mandat de la Finul, et notamment à ce qu’elle soit déployée le long de la frontière avec la Syrie.
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La logique impose le bouclage HERMETIQUE par l'ONU des frontières Nord, Est et Sud avec La "Soeur" et Israel.
Remy Martin
19 h 54, le 06 juillet 2020