Résultats de la vente aux enchères en ligne organisée par Carré d’artistes et Mon Liban d’Azur

Six cent vingt-deux familles défavorisées pourront être aidées par l’ONG Shreek el-Shelsh, fondée par l’ancien aumônier de N-D de Jamhour, le père Hani Tawk, grâce à la première vente aux enchères en ligne du réseau international de galeries d’art, Carré d’artistes, organisée en partenariat avec Mon Liban d’Azur, une association française promouvant les échanges multidisciplinaires entre la Côte d’Azur et le Liban.

Sur 57 toiles réalisées par sept artistes libanais émergents – Ihad Ahmad, Patil Balian, Fady Chammas, Leyla Dagher, Mona Nahleh, Tatiana Stephan, Jessy Tabet –, 45 ont trouvé acquéreur, permettant à la galerie de reverser 10 % des fonds récoltés à Géraldine Ghostine, fondatrice de Mon Liban d’Azur, qui a pu alors les offrir en mains propres au père Hani Tawk lors de la cérémonie de clôture ayant eu lieu cette semaine dans les locaux de Carré d’artistes, situés au cœur des Souks de Beyrouth.

« Notre ONG a trois programmes : le premier s’occupe d’aider les familles défavorisées dans leur quotidien, en particulier les mères célibataires ; le second est de travailler des terres mises en jachère par leurs propriétaires et d’en partager les récoltes ; et le troisième est éducatif et se déroule en ligne », a expliqué le père Hani Tawk, lors de son discours de remerciements, soulignant que l’organisation s’occupait de 45 familles avant les manifestations du 17 octobre pour 622 aujourd’hui.

De nombreuses familles ont en effet été poussées dans la pauvreté, alors que le Liban traverse sa pire crise économique et financière, aggravée par la pandémie de Covid-19. « Avec l’accumulation des crises au Liban, nous voulions à la fois aider des artistes libanais émergents et une association travaillant sur le terrain avec peu de moyens et de manière discrète », a présenté Géraldine Ghostine. Comme l’ont souligné les propriétaires de Carré d’artistes à Beyrouth, Maria et Maïssa Fatté, le pari est réussi.