Le ministre libanais de l’Énergie, Raymond Ghajar, a annoncé jeudi que le rationnement sévère de la distribution d'électricité, observé à Beyrouth et dans plusieurs régions depuis le week-end écoulé, allait se poursuivre jusqu'au 8 juillet prochain, en attendant de nouvelles livraisons de fioul. "Le rationnement de l'électricité va se poursuivre jusqu'au 8 juillet prochain, avant que l'alimentation en courant électrique s'améliore, et ce jusqu'à la fin de l'année en cours, avec l'arrivée de nouveaux bateaux transportant du carburant", a déclaré M. Ghajar à l'issue d'une réunion de la commission parlementaire des Travaux publics.
Une source proche du dossier a indiqué à L'Orient-Le Jour qu'Electricité du Liban n’aurait plus assez de carburant pour déployer 1 200 mégawatts (MW) comme elle le faisait jusqu’à présent – contre un total de 2 000 MW en temps normal pendant la période estivale.
"La principale raison de la baisse de la fourniture en électricité est le manque de fioul et de diesel. Ce manque est dû au problème qui oppose le Liban et ses fournisseurs sur le fuel ne répondant pas aux spécifications requises", a expliqué le ministre, ajoutant que "ce dossier suit son cours en justice".
Ces déclarations confirment que le retard dans la livraison du fuel à EDL est lié aux procédures judiciaires lancées à la suite du déclenchement de l’affaire du carburant défectueux livré par Sonatrach, qui avait mobilisé la justice au printemps.
"Face au manque consécutif à ce problème, nous avons fait appel, conformément à un accord avec nos fournisseurs, à trois bateaux transporteurs de fuel il y a plusieurs semaines, en sachant qu'il faut trois mois pour que ce fuel arrive au Liban", a poursuivi le ministre, indiquant qu'un premier bateau doit arriver dans une période d'une semaine, suivi par un deuxième bateau quelques jours après, avant l'arrivée d'un troisième navire transportant du diesel destiné aux centrales électriques de Jiyé (Chouf) et de Zahrani (Liban-Sud). Il a dans ce cadre appelé les Libanais à "acheter du mazout plutôt que de l'or". "Les quantités de mazout présentes sur le marché sont faibles en raison de l'augmentation de la demande, et de la crainte d'une pénurie et de la contrebande", a estimé Raymond Ghajar.
Alors qu’il affirmait il y a une semaine ne pas comprendre "la panique" concernant l’approvisionnement du pays en essence et en mazout, et qu’il avait annoncé l’arrivée de deux navires de mazout entre samedi et cette semaine, M. Ghajar avait fini par reconnaître mardi qu’il y avait bien une "pénurie de mazout".
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Des losers dans ce gouvernent qui ne savent plus où ils en sont et nous fait peur avec le vide que leur départ avec leur PM créerait. Même s’ils s’en vont tous on ne se rendra même pas compte sauf s'ils laissent derrière eux le plus grand agent étranger qui détruit le pays lentement mais sûrement.
Sissi zayyat
18 h 55, le 07 juillet 2020