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Économie - Commerce

L’ACB appelle les banques à ménager les commerçants

L’Association des commerçants de Beyrouth (ACB), présidée par Nicolas Chammas, a appelé hier dans un communiqué les banques à suspendre le recouvrement des dettes des commerçants « jusqu’à la fin de l’année 2020 », tout en abaissant les taux d’intérêt « comme cela a été le cas pour les secteurs industriel et touristique ».

L’Orient-Le Jour n’a pas pu confirmer cette affirmation concernant le tourisme. Un accord a en revanche été trouvé le 2 juin entre le ministre de l’Industrie Imad Hobballah et l’Association des banques au Liban (ABL), présidée par Salim Sfeir, concernant un rééchelonnement des dettes des industriels arrivées à échéance à partir de mars dernier pendant six mois, la suspension pour toute l’année 2020 de toutes les procédures judiciaires contre les industries en défaut de paiement sont suspendues et, enfin, une baisse des taux d’intérêt pour le secteur, plafonnés aux taux de référence sur la livre libanaise et le dollar, additionnés d’un pour cent.

L’association a de plus pointé du doigt la non-conformité des banques à la circulaire n° 552, publiée en avril par la Banque du Liban (BDL), et qui a prolongé d’un mois la période d’application de la n° 547 adoptée en mars. Ces deux textes permettent aux banques d’accorder des prêts exceptionnels à 0 % et sans frais aux sociétés qui se sont retrouvées dans l’impossibilité de payer certains coûts, dont les salaires, pendant la période allant de mars à juin, en raison des mesures de confinement pour lutter contre le coronavirus qui ont contraint plusieurs commerces à fermer leurs portes. Les remboursements peuvent ensuite être échelonnés sur cinq ans maximum. L’ACB a également demandé hier au gouvernement de reporter tout paiement à l’État jusqu’à la fin de l’année.


L’Association des commerçants de Beyrouth (ACB), présidée par Nicolas Chammas, a appelé hier dans un communiqué les banques à suspendre le recouvrement des dettes des commerçants « jusqu’à la fin de l’année 2020 », tout en abaissant les taux d’intérêt « comme cela a été le cas pour les secteurs industriel et touristique ». L’Orient-Le Jour n’a pas...

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