Plusieurs manifestants ont coupé dimanche soir la bifurcation Marj-Bar Élias à l'aide de pneus enflammés, rapporte notre correspondante dans la Békaa, Sarah Abdallah. Ils protestent contre la dégradation de la situation économique et assurent que la "révolution du 17 octobre se poursuivra".
A Tripoli également, des protestataires avaient coupé en début de soirée les routes menant à la place al-Nour. Ils avaient aussi enlevé une plaque sur laquelle était marqué "place Abdel Hamid Karamé", nom initial de la place al-Nour.
Plus tôt, des manifestants s'étaient rendus sur la route du palais présidentiel à Baabda. Le week-end a été également marqué par plusieurs rassemblements de contestation.
Depuis le 17 octobre 2019, le Liban connaît une révolte populaire sans précédent, fustigeant la classe politique et financière et l'accusant de corruption et d'incompétence. Le pays fait face à sa pire crise économique en trente ans, et doit lutter contre la propagation du coronavirus.
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