De nombreuses personnes se sont rassemblés dimanche à Tripoli pour le 33ème anniversaire de l'assassinat, le 1er juin 1987, de Rachid Karamé, qui fut plusieurs fois Premier ministre du pays, dont la responsabilité avait été attribuée par l’appareil sécuritaire syro-libanais de l’époque au leader des Forces libanaises, Samir Geagea.
"L'assassinat de Rachid Karamé s'inscrivait dans le sillage du projet de mise en cause de l'unité du Liban", a déclaré Fayçal Karamé dans ce cadre.
Le leader du courant du Futur, Saad Hariri, a également rendu hommage à Rachid Karamé, "un homme d'Etat qui croyait à la démocratie".
Ce dernier avait été condamné en 1994 à trois peines de mort, toutes commuées en prison à vie pour l'assassinat de quatre personnalités politiques, dont Rachid Karamé. Les milieux des FL avaient alors affirmé que ces procès avaient revêtu un caractère politique sous l'impulsion de l'appareil sécuritaire syro-libanais à l'époque de la tutelle syrienne. M. Geagea sortira en juillet 2005, après l'adoption d'une loi d'amnistie et dans le sillage de la Révolution du cèdre qui avait abouti au retrait des troupes syriennes du Liban.
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