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Politique - Liban

Nasrallah : "Taëf a besoin d'évoluer, mais pas sans consensus entre les Libanais"

"Nous ne voulons pas de guerre civile au Liban, même si elle conduirait à ce qu'on domine le pays", affirme le chef du Hezbollah, lors d'une interview.

Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, lors d'une interview accordée à la radio al-Nour et retransmise sur la chaîne al-Manar, le 26 mai 2020. Capture d'écran Al-Manar

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé mardi que le système issu de l'accord de Taëf de 1989, qui a mis fin à la guerre civile libanaise, "a besoin d'évoluer", mais que cette nécessaire évolution "ne peut se faire sans un consensus entre les parties libanaises". Le dignitaire chiite a tenu ces propos lors d'une interview fleuve accordée à la radio Al-Nour et diffusée par les chaînes Al-Manar et Al-Mayadeen, à l'occasion du 20ème anniversaire de la libération du Liban-Sud de l'occupation israélienne.

Abordant la situation au Liban, Hassan Nasrallah a estimé que le système politique issu des accords de Taëf "a besoin d'évoluer". Il a cependant reconnu que cette "évolution nécessaire ne peut se faire sans un consensus entre les Libanais". "Nous sommes convaincus que ce pays, de par sa composition, n'est géré que par un véritable partenariat national et nous ne sommes ni avec l'isolement ni avec l'exclusion. La participation de chacun peut être un handicap mais a aussi des avantages", a-t-il ajouté. A plusieurs reprises, le chef du Hezbollah a ainsi assuré que son parti ne voulait pas de guerre civile au Liban. "Nous ne voulons pas de guerre civile au Liban, même si elle conduirait à ce qu'on domine le pays", a-t-il insisté. 

"En avoir fini" avec le fédéralisme

Dans une intervention inédite dans le genre, le cheikh jaafarite Ahmad Kabalan s’en est pris lundi au système confessionnel qui régit le pays depuis sa fondation et a dénoncé ses conséquences désastreuses sur l’État, l’économie et l’unité du Liban. Prononcé à l’occasion de la fête du Fitr, le discours du cheikh jaafarite, considéré comme politiquement proche du Hezbollah, a été aussitôt monté en épingle par certaines voix opposées au parti chiite, pointé du doigt comme étant l’instigateur de cette "insurrection" contre le système politique actuel. La thèse d’une nouvelle tentative du Hezbollah de prendre les rênes du pouvoir pour étendre sa domination sur l’ensemble du pays a repris de plus belle. Pour de nombreux Libanais issus du camp souverainiste, le cheikh Ahmad Kabalan a tout simplement dit tout haut ce que le parti chiite pense tout bas.

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Se voulant rassurant, et commentant l'option du "fédéralisme" au Liban, Hassan Nasrallah a dit : "Nous sommes supposés en avoir fini de cette phase". "La particularité de la résistance est qu'elle n'a pas lancé de slogans irréalistes. En ce qui nous concerne, il y a des limites dans le travail politique et de réforme : ne pas se diriger vers une guerre civile ou une nouvelle division du pays sur une base communautaire", a assuré Hassan Nasrallah.

"Esprit qui a triomphé"

Le leader chiite est en outre longuement revenu sur le rôle de son parti dans la lutte contre Israël jusqu'à la libération du Liban-Sud, le 25 mai 2000, après le retrait unilatéral de l'armée israélienne. "La performance de la résistance en 2000 a évité la guerre civile au Liban, planifiée par Israël. Plusieurs partis nationaux ont participé à la résistance, mais ces dernières années le Hezbollah a eu une présence exceptionnelle", a en outre déclaré Hassan Nasrallah. "Notre conviction est que l'entité israélienne ne durera pas parce qu'elle est artificielle et étrangère à la région. Israël avant les années 2000 n'était pas le même qu'après les années 2000, c'est lui qui l'a reconnu", a affirmé le chef du Hezbollah. "L'esprit qui a triomphé existe toujours et notre confiance dans les résistants est très grande. La dissuasion face à l'ennemi est le résultat de données factuelles et non pas le résultat de discours", a-t-il également dit, assurant qu'aujourd'hui, "nous avons des capacités militaires qui n'existaient pas avant 2006, et nous nous sommes développés dans la guerre des cerveaux".  Selon lui "le discours du leadership des occupants a changé après leur défaite en 2006".

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"Israël sait que tout bombardement du Liban ne peut pas se faire sans réponse, il s'agit là des règles d’engagement", a-t-il encore dit, assurant que "nous répondrons à l'ennemi si l'un de nous est tué où que ce soit". "Depuis l’attaque de drones dans la banlieue sud de Beyrouth, l’ennemi n’a pas mené d’autre attaque de cette manière", a-t-il également dit. Par ailleurs, il a affirmé qu'Israël "ne s'est pas trompé lors de la dernière frappe à la frontière libanaise". "Israël ne voulait pas tuer nos jeunes, c’est pourquoi il a envoyé une mise en garde avant de frapper, et cela fait partie des règles d'engagement", a-t-il expliqué. Le 15 avril, après plusieurs jours de survols intensifs par l’aviation et les drones israéliens du Liban, un drone israélien a visé un véhicule civil dans lequel se trouvaient des membres du Hezbollah à la frontière libano-syrienne, sans faire de victime.

Selon Hassan Nasrallah, "de 1982 à aujourd'hui, la résistance n'a pas perdu le consensus autour d'elle car il n'y a jamais eu de consensus autour de la résistance". "Je ne pense pas que l'atmosphère interne au Liban en 2000 était bien meilleure que l'actuelle", a-t-il poursuivi. Concernant la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), le chef du Hezbollah a souligné que "les Israéliens veulent que les Casques bleus aient le droit de perquisitionner les propriétés privées", ajoutant qu'il "y a une pression américaine sur le Liban dans ce dossier". Il a dans ce cadre assuré que "le Hezbollah n'est pas contre la force onusienne, mais un changement dans sa mission violerait la souveraineté libanaise". "Israël ne peut pas imposer de conditions au Liban, même avec un masque américain", a-t-il ajouté. Concernant les missiles de précisions que possèderait son parti, le numéro un du Hezbollah a en outre affirmé que "depuis plusieurs mois, cette question n'a plus été abordée par les Américains par la voie diplomatique avec les responsables libanais".


"Une erreur de s'adresser au FMI"

Abordant ensuite la situation économique du pays, Hassan Nasrallah a affirmé que "le Hezbollah est concerné par la gestion de la situation économique". "Il est possible de sortir de la situation actuelle et ne pas aboutir à un effondrement, mais la question nécessite une volonté politique", a-t-il assuré. "Dans la lutte contre la corruption, nous avons peut-être besoin de nombreuses années, mais résoudre la situation économique ne peut pas attendre de nombreuses années, et la crise économique doit être traitée de manière urgente et exceptionnelle aux côtés de la lutte contre la corruption", a-t-il ajouté. "Nous ne nous opposons pas au Fonds monétaire international, malgré notre connaissance préalable de la mentalité et des conditions de l'organisation, qui doivent être discutées. Mais ce serait une erreur de s'adresser au FMI en pensant qu'il n'y a pas d'autres options car cela affaiblit la position du gouvernement dans les négociations", a-t-il poursuivi. Il a également indiqué que son parti a "un plan économique que nous n'avons pas annoncé car il sera combattu dès le premier jour, sans même être lu". "Nous avons donc décidé de travailler pour amener le pays à notre plan sans déclarer que c'est notre plan pour qu'il ne soit pas condamné à mort", a-t-il révélé.

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Le Liban est confronté à une crise économique et financière profonde, qui l'a poussé à faire défaut sur sa dette écrasante et à demander officiellement une aide au FMI. Si les négociations avec l'institution viennent tout juste de commencer, la lutte contre une corruption endémique au pays du Cèdre fait partie des conditions sine qua non pour les voir aboutir, et le gouvernement libanais a déjà commencé à légiférer en ce sens. Dans ce cadre, le Parlement doit se pencher jeudi sur plusieurs lois de lutte contre la corruption. Le recours au FMI est toutefois accueilli froidement par le Hezbollah qui a notamment appelé cette semaine le gouvernement Diab à se laisser la possibilité d'avoir des "choix alternatifs".

Sur le plan régional, notamment le conflit en Syrie, Hassan Nasrallah a enfin affirmé qu'au début, "Israël ne visait pas le Hezbollah, l'armée syrienne ou d'autres factions de la résistance, mais fournissait un soutien aux factions de l'opposition armée". "Israël espérait la chute du régime syrien, l'effondrement de l'armée syrienne, le départ des Iraniens et du Hezbollah, a-t-il ajouté. Si Israël espérait que les groupes qu'il soutenait allaient être victorieux, il ne se serait pas ingéré de manière directe en Syrie. Et cela témoigne de la victoire de l’axe de la résistance". "Nous considérons la présence des Américains dans la région comme une preuve du progrès de l'axe de la résistance, en raison de l'incapacité d'Israël et des régimes qu'ils ont parrainés dans la région à protéger leurs intérêts", a en outre assuré le dignitaire chiite. "Les transformations dans la région ne sont pas en faveur d'Israël, et il y a un niveau élevé d’équilibre. En raison de cet équilibre, les deux parties (Israël et le Hezbollah) font des calculs avant d’agir", a ajouté Hassan Nasrallah. 

Le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a affirmé mardi que le système issu de l'accord de Taëf de 1989, qui a mis fin à la guerre civile libanaise, "a besoin d'évoluer", mais que cette nécessaire évolution "ne peut se faire sans un consensus entre les parties libanaises". Le dignitaire chiite a tenu ces propos lors d'une interview fleuve accordée à la radio Al-Nour et...

commentaires (21)

En 1989, Saeb Salam, avait dit à Michel Eddé à Genève où il résidait : "Même si vous n'étiez que 5%, nous serions toujours moitié-moitié".

Un Libanais

16 h 29, le 27 mai 2020

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Commentaires (21)

  • En 1989, Saeb Salam, avait dit à Michel Eddé à Genève où il résidait : "Même si vous n'étiez que 5%, nous serions toujours moitié-moitié".

    Un Libanais

    16 h 29, le 27 mai 2020

  • Diogene cherchait un honnete homme. Je crois qu'on l'a finalement trouve.

    SATURNE

    16 h 15, le 27 mai 2020

  • Chassez le naturel il revient au galop. L’image s’éclaircit et les masques tombent. Les quelques libanais qui, jusqu’à hier croyaient que cette milice était la pour résister à Israël ont la preuve vivante des objectifs de cette dernière. LA SOUMISSION OU LA MORT. LE PEUPLE LIBANAIS A TOUJOURS PRÉFÉRÉ LA DEUXIÈME SOLUTION QUELQU’EN SOIT LE PRIX.

    Sissi zayyat

    14 h 54, le 27 mai 2020

  • "16 Tu seras rassasié de honte plus que de gloire; Bois aussi toi-même, et découvre-toi! La coupe de la droite de l'Eternel se tournera vers toi, Et l'ignominie souillera ta gloire. 17 Car les violences contre le Liban retomberont sur toi, Et les ravages des bêtes t'effraieront, Parce que tu as répandu le sang des hommes, Et commis des violences dans le pays, Contre la ville et tous ses habitants." Habacuc 2 (16-17)

    Yoska

    13 h 55, le 27 mai 2020

  • Et dire que les annnées 70-80, on se moquait de l'iran de khomeyni parce qu'on s'offusquait qu'un pays soit géré par des integristes et barbus ... Nous voilà au liban, dans le caca financièrement, économiquement, socialement, politiquement.. isolés mondialement, oubliés voire rejettés comme la peste parce que nous sommes dirigés par des barbus intégristes qui donnent le LA au liban. et des arrivistes devenus multi millionnaires en quelques années..... Qu'il est loin le Liban de Bachir. Camille Chamoun , Fouad Chehab, Charles Hélou et les grands qui bon gré, mal gré, le système du pays, ils rehaussaient quand même le niveau du pays culturellement, socialement, internationalement, linguistiquement aussi et évidemment intellectuellement....

    LE FRANCOPHONE

    12 h 11, le 27 mai 2020

  • Don Quichotte prétend que son parti a un plan économique pour sortir de la crise. S'il sait déjà qu'il sera refusé c'est parce qu'il met le Liban complètement sous le joug Iranien. Il est certain que celui-ci a a faire avec assujettissement du pays a l'Iran et la normalisation des relations avec le régime Syrien. D’où son opposition au FMI. personne ne peut s'en sortir sans interaction avec le monde. Or l'Iran est dans la mouise et le Hezbollah tout autant en raison des sanctions imposées par les USA. A présent même les Européens s'y mettent aussi. Ni les Russes ni les Chinois n'ont les moyens de le faire non plus car leurs économies respectives sont aussi dans la mouise et ont u ,al a redécoller. Pour finir ce n'est pas avec les trafics de drogues et la fraude qu'on remet sur pied une économie. Coté militaire, que Don Quichotte nous permette de lui dire que ses menaces ne passent pas puisque si guerre civile il y a, ce sera la fin du Hezbollah et non pas le Control du pays par le Hezbollah. Il se retrouvera avec 70% du peuple contre lui, tous les arabes, les occidentaux, sans oublier son ami d'antan Israël. Les fusées c'est bien mais les autres en ont aussi et nous, nous avons une cause. Au lieu d'arrogance, il ferait mieux d’étudier les possibilités de rentrer dans le giron de l’état aux moindres dégâts et d'oublier son projet islamique qui ne passera pas quoi qu'il fasse. Si le Hezbollah ne change pas, l’année 2021 sera le début de la fin de son histoire au Liban.

    Pierre Hadjigeorgiou

    12 h 09, le 27 mai 2020

  • "Nous ne voulons pas de guerre civile au Liban, même si elle conduirait à ce qu'on domine le pays". Ne sous-estimez pas la volonté du peuple libanais, Monsieur Nasrallah. La réalité de vos armes n’est que temporaire et ne fait peur à personne!

    Chaanine Mazen

    11 h 57, le 27 mai 2020

  • Toujours la même suffisance et l'arrogance de celui qui se croit déjà le maître de notre pays...avec l'aide de son commanditaire à Téhéran...tout cela caché par un comportement débonnaire devant ses interlocuteurs ! Irène Saïd

    Irene Said

    10 h 30, le 27 mai 2020

  • COMMENT PEUT-IL Y AVOIR CENSENSUS DES COMMUNAUTES LORSQU,UNE D,ELLE A UNE ARMEE ET UN ARSENAL ? C,EST DE DICTAT QU,IL S,AGIT ET NON DE CONSENSUS.

    LA LIBRE EXPRESSION

    10 h 10, le 27 mai 2020

  • C'est la triste réalité de notre petit pays . Ingouvernable à cause de cette répartition confessionnelle dans toute la gouvernance du pays , et qui a fini par générer une division politique très aigue , instable à cause du conflit avec Israël , et cette instabilité est exacerbée de plus par les conflits dans la région entre l'Iran et des pays arabes . Dans l'absolu , être contre une résistance qui renforce la position du pays serait une erreur mais comme il n'existe pas de consensus , les parties extérieures adverses aiguisent la division et les pressions et on finit avec un pays fragilisé et fracassé sur tous les plans .

    Lecteurs OLJ 2 / BLF

    09 h 52, le 27 mai 2020

  • Terrifiant ! Monsieur Nasrallah veut renégocier les accords de Taef en précisant que son parti a la capacité de dominer le Liban - sous entendu « si on l’obligeait à user de la force pour arriver à ses fins. » Le plan économique du Hezbollah serait en train de passer sans dire son nom , sous-entendu « Hassane Diab est bien une poupée dans les mains de Nasrallah. » Le général Aoun s’est allié au diable. Notre seul espoir d’échapper à la République Islamique du Liban est que l’Iran s’effondre et avec lui la base financière et idéologique de cette résistance qui admet elle même que son jeu avec l’ennemi est soigneusement orchestré. M. Nasrallah a révélé ses cartes. Il est tellement sur de lui qu’il n’a même plus besoin de cacher son jeu. En face il n’y a que corruption, individualisme et fanfaronnade. La survie de la civilisation chrétienne au Liban est menacée et ce n’est pas en jouant au Abadaye que l’on s’oppose à une telle menace...

    El moughtareb

    09 h 13, le 27 mai 2020

  • Et voilà c’est fit. Première étape :transformer la formule de Taef de parité entre chrétiens et musulmans à un système de trois tiers chrétiens, sunnites et chiites. Deuxième étape : transformer le Liban en République Islamique qui est le projet initial du Hezbollah qui avait été officiellement et clairement déclaré par Hassan Nasrallah à la télévision lors de son débat avec le martyr Gebran Tueni. Là où il se trompe complètement c’est qu’il pense avoir la capacité de dominer le Liban. Même pas dans vos rêves, PERSONNE n’a pu ou pourra dominer les chrétiens du Liban notamment les Maronites. Alors pas de slogans confessionnels M Nasrallah car nous sommes beaucoup plus forts que vous ne le pensez et dans tous les domaines.

    Lecteur excédé par la censure

    08 h 35, le 27 mai 2020

  • RESPECTEZ TAEF. LIVREZ VOS ARMES A L,ARMEE ET TAEF N,A PAS BESOIN DE CHANGEMENT. ELLE A BESOIN D,APPLICATION ET DE RESPECT.

    LA LIBRE EXPRESSION

    08 h 06, le 27 mai 2020

  • "Nous ne voulons pas de guerre civile au Liban, même si elle conduirait à ce qu'on domine le pays" Mais bien sûr! A quoi lui servirait de déclencher une guerre civile puisqu'il domine déjà le pays? La menace suffit. Il a montré clairement en 2008 qu'il était le plus fort et qu'il n'hésiterait pas à détruire le Liban si on ne lui obéissait pas. Depuis, tout le monde courbe l'échine. On l'a encore vu récemment lors de la formation du gouvernement.

    Yves Prevost

    07 h 34, le 27 mai 2020

  • Avant de faire évoluer Taëf, il faudra commencer par songer 'appliquer, et notamment le point le plus important, à savoir la dissolution de TOUTES les milices. "il n'y a jamais eu de consensus autour de la résistance". Ce n'est pas tout à fait exact. Il y a toujours eu un large consensus en faveur de la résistance, contre les deux occupations israélienne et syrienne. C'est le Hezbollah qui ne fait pas consensus - et de loin. Heureusement, il reste encore des libanais!

    Yves Prevost

    07 h 27, le 27 mai 2020

  • Cest toujours la meme rengaine, rien de nouveau. Tartarin de tarascon + Tartuffe!

    IMB a SPO

    05 h 29, le 27 mai 2020

  • Si c’est le cas il n’est pas le seul à devoir évoluer et la on accepte que cela soit sans le consensus des Libanais !

    PROFIL BAS

    00 h 06, le 27 mai 2020

  • C'est cela oui il faut pas prendre ses reves pour la realite ca me rappelle Naser en 1967 qui vociferait que son armee arrivait a Tel Aviv alors que tout les arabes reunis ont recu une raclee monumentale, depuis tous ont appris sauf quelques irreductibles andouilles qui continuent a lancer des slogans creux du fond de leur trous

    Liban Libre

    23 h 36, le 26 mai 2020

  • DES PIPEAUX !

    LA LIBRE EXPRESSION

    23 h 35, le 26 mai 2020

  • Si seulement il pouvait nous lâcher la grappe ... même discours même rengaine ...

    Zeidan

    23 h 21, le 26 mai 2020

  • Comme Le consensus sur la résistance...hahahahahaha

    LeRougeEtLeNoir

    23 h 19, le 26 mai 2020

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