« Après le choc des premiers jours de confinement, j’en ai pris mon parti et je me suis adaptée. Je me suis organisée pour tirer le meilleur de cette situation si exceptionnelle en maintenant une certaine discipline. Heureusement que j’ai un jardin, j’en ai profité pour m’en occuper, rester en extérieur et promener mes chiens.
« J’ai fermé mon restaurant Marinella la première semaine de mars, le mercredi 5 exactement, et je ne suis pas passée aux livraisons à domicile, car je ne suis pas organisée pour ça. Je n’ai pas les contenants ni l’infrastructure qu’il faut. Nous ne l’avons jamais fait auparavant, préférant nous consacrer au restaurant, qui est ouvert exclusivement les midis. Durant ces semaines d’arrêt, j’ai continué à cuisiner bien sûr, pour la famille, toutes sortes de recettes, mais pas d’italien ! Et à expérimenter de nouvelles recettes que je partage sur mon compte Instagram personnel sophie_schoucair.
« Ce qui m’a le plus manqué, c’est toute l’équipe de Marinella qui est devenue une famille pour moi. Et les clients aussi bien sûr, surtout les habitués que je voyais presque toutes les semaines! Plus qu’un simple lieu, Marinella est une partie de moi. Quand j’en suis loin, c’est un peu comme s’il me manquait un bras. Heureusement, nous ouvrirons en principe à nouveau les portes du restaurant le 5 mai, date officielle fixée par l’État. Je suis à la fois soulagée et un peu inquiète, c’est l’inconnu, tant au niveau du coronavirus que de la situation économique. Nous allons bien évidemment suivre toutes les mesures de précaution, la distance obligatoire entre les personnes et les tables, l’hygiène. Nous ne recevrons que 25 % de notre capacité en clients, soit 25 personnes par service, entre l’intérieur et la terrasse. J’ai bien heureusement gardé mon équipe de 10 personnes. Quant à la carte, qui à la base utilise 70 % de produits étrangers, elle reste aléatoire et en fonction des prix et des produits encore existants sur le marché. J’imagine que nous allons de plus en plus nous tourner vers les produits locaux. Tout est à (re)voir…
« J’ai choisi le risotto, car il peut être servi en plat principal ou accompagner un osso buco. Et c’est surtout un plat que j’affectionne particulièrement. »
Le risotto au safran, servi en plat principal ou en accompagnement.
RISOTTO AU SAFRAN
Pour 3 personnes
Ingrédients
250 g de riz arborio
1 litre 1/2 de bouillon de légumes
1 oignon
2 c. à soupe d’huile d’olive
10 cl de vin blanc
5 g de pistils de safran
80 g de parmesan
80 g de beurre
Sel et poivre.
Préparation
Hachez un oignon finement. Faites un fumet de légumes. Vous pouvez aussi utiliser un bouillon de cube de légumes. Faites bouillir le bouillon et ajoutez-y le safran.
Faites suer l’oignon, sans coloration, dans un peu d’huile. Ajoutez le riz et mélangez bien. Au bout de 3 minutes, mouillez avec le vin blanc et laissez l’alcool s’évaporer.
Petit à petit, ajoutez le bouillon chaud sur le riz et mélangez. La cuisson prend environ 20 minutes. Mouillez au fur et à mesure avec le bouillon. La contrainte est qu’il faut toujours surveiller le risotto.
Au bout de 18 minutes, goûtez et rectifiez l’assaisonnement avec du sel et du poivre. Le risotto doit être al dente.
Hors du feu, ajoutez le beurre bien froid et le parmesan. Mélangez et goûtez une dernière fois.
Mon conseil : vous pouvez y ajouter de la mozzarella, de la burrata ou même des crevettes juste revenues à la fin.
commentaires (4)
tout bien Diet quoi ! :) ca a l'air délicieux mais je ne vais pas oser le faire. Je passerai chez Marinella plutôt Bon courage
Lebinlon
15 h 16, le 29 avril 2020