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À La Une - Crise

Coronavirus : la BDL met en place un mécanisme pour les entreprises en difficulté

La circulaire n°547 permet aux banques d’accorder des prêts exceptionnels aux sociétés n'ayant pas pu payer des échéances de prêts, leurs dettes ou les salaires de leurs employés pendant la période allant de mars à mai.

Le siège de la Banque du Liban à Beyrouth. Photo d’archives OLJ

Alors que le Liban est entré dans la deuxième semaine d’état d’urgence sanitaire décrétée le 15 mars par les autorités pour lutter contre l’épidémie de coronavirus (Covid-19), la Banque du Liban a publié une nouvelle circulaire n°547 qui met en place un mécanisme de soutien aux "clients", entreprises et entrepreneurs, dont la situation financière a été ou va être affectée par la baisse de l’activité.

Le texte permet aux banques du pays d’accorder des prêts exceptionnels aux sociétés qui se sont retrouvées dans l’impossibilité de payer des échéances de prêts, leurs dettes, les salaires de leurs employés ainsi que leurs coûts d’opération et de production pendant la période allant de mars à mai.

Ces prêts peuvent être accordés en livres libanaises ou en dollars, à chaque fois à un taux de 0 % et sans aucun frais. Leur remboursement pourra s’étaler sur cinq ans à compter du 1er juin prochain, et pourra se faire sur base mensuelle ou trimestrielle. Les banques pourront accorder ces prêts même s’ils dépassent les limites habituelles fixées en fonction des capacités financière des clients.

Les établissements qui accordent ces prêts devront, documents à l’appui (documents qui pourront être réclamés par la Commission de contrôle des banques, ndlr), s’assurer que ces prêts sont bien "essentiels" pour la survie de l’entreprise. La liste des documents nécessaires n’a pas été publiée avec la circulaire.

La publication de cette circulaire constitue la première réponse des autorités libanaises aux graves difficultés financières rencontrées par la quasi-totalité des entreprises opérant sur le territoire. Des mesures de ce type ont d’ailleurs été prises depuis le début de l’année par plusieurs pays. La semaine dernière, plusieurs représentants du secteur privé étaient montés au créneau pour demander le soutien de l’État et des banques au cours de cette crise. Avant l’épidémie, le pays traversait déjà la plus grave crise économique et financière de ces trente dernières années, une situation qui l’a notamment conduit à faire défaut sur sa dette en devises.



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