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Économie - Restructuration de la dette

Haircut sur les dépôts : les trois alternatives envisagées par le gouvernement

Au lieu de voir leurs dépôts ponctionnés, les grands déposants se verraient proposer la conversion d’une partie de leurs dépôts en actions auprès de leurs banques, un gel de cette part de leurs dépôts pendant 5 à 6 ans ou encore une prise de participation dans un fonds regroupant les actifs de l’État.

Le ministre libanais des Finances, Ghazi Wazni, le 13 février 2020 au palais de Baabda. Photo REUTERS/Mohamed Azakir

Après que le gouvernement a fait défaut sur la série d’eurobonds arrivée à échéance le 9 mars, il doit en principe entamer officiellement les négociations avec l’ensemble de ses créanciers en vue d’une restructuration de sa dette en dollars. Mais il semblerait qu’il n’y ait plus de doutes sur le fait que l’exécutif envisage d’emblée une réduction de cette dette, soit un haircut sur les eurobonds. En d’autres termes, cela signifie que le gouvernement proposera à ses créanciers, ou du moins à certains d’entre eux, des conditions de remboursement où une partie des montants dus serait purement et simplement effacée.

En général, une restructuration de la dette signifie que de nouvelles séries d’eurobonds sont émises avec des dates de maturité plus longues, une réduction des intérêts et souvent du principal. Les séries existantes sont alors échangées contre de nouvelles séries. Les propositions de restructuration pourraient être différentes en fonction des séries et des comités de créanciers. En cas de réduction du principal de la dette, il s’agira donc d’un haircut sur les eurobonds.

Le fait que les banques locales soient les principales détentrices des eurobonds signifie qu’elles seront les premières impactées par une telle décision, et qu’elles devront assumer les pertes découlant de cet effacement d’une partie de la dette en dollars de l’État. L’ampleur de cet effacement (haircut sur les eurobonds) demeure encore une grande inconnue, et l’une des principales missions de Lazard (le conseiller financier mandaté par l’État pour l’accompagner dans le processus de restructuration de la dette) consistera à la déterminer sur la base d’une série de simulations et d’études d’impact en fonction des scénarios envisagés.


(Lire aussi : Les agences bancaires fermées jusqu’au 29, au grand dam de Wazni)


Les fonds propres des banques pas suffisants

Problème : quelle que soit l’ampleur de ce haircut, « les fonds propres des banques ne (seront) pas suffisants et il va falloir les augmenter », comme l’a souligné le ministre des Finances, Ghazi Wazni, lors de l’entretien accordé la semaine dernière à Albert Kostanian pour son émission Vision 2030 sur la LBCI. D’autant plus que « 70 % de leurs placements en dollars ont été effectués dans des eurobonds ou dans des certificats de dépôts à la Banque centrale et que 20 % de leurs prêts accordés au secteur privé sont des créances douteuses (c’est-à-dire des prêts qui ne seront probablement pas remboursés) », a précisé Ghazi Wazni.

Les fonds propres des banques alpha (les 16 plus grandes banques du pays, dont les dépôts dépassent 2 milliards de dollars) s’élevaient à 22 milliards de dollars à fin décembre 2018, selon Bankdata Financial Services. En novembre 2019, la BDL a demandé aux banques, par le biais d’une circulaire, d’augmenter leurs fonds propres de 20 % d’ici à fin juin, soit de 4,4 milliards de dollars, et de ne pas redistribuer à leurs actionnaires les profits réalisés en 2019. L’objectif à court terme était de répondre à la crise de liquidités en dollars, mais cette circulaire a aussi vocation à renforcer la solvabilité des banques face à la hausse des créances douteuses et à élargir leur « coussin de sécurité » en cas de haircut. Pour le moment, la plupart des principales banques du pays ont annoncé leur intention de répondre favorablement à la requête de la BDL.


(Lire aussi : Restrictions bancaires : le projet de loi attribué au ministère des Finances loin d’être encore au point)



Mais même une telle augmentation ne sera pas suffisante pour la recapitalisation des banques. « Le secteur bancaire a besoin d’une injection de liquidités de l’extérieur de 20 à 25 milliards de dollars pour sa relance », a estimé Ghazi Wazni. Selon Nassib Ghobril, le directeur du département de recherche de Byblos Bank, le secteur bancaire aura besoin de beaucoup plus si l’on prend en compte la restructuration de l’ensemble de la dette de l’État (eurobonds, bons du Trésor et bilan de la BDL) : soit une injection nécessaire d’environ 40 milliards de dollars.

C’est cette réalité qui amène le gouvernement et les professionnels du secteur à préconiser une restructuration du secteur bancaire. Hassane Diab l’avait dit, le secteur « ne pourra plus continuer à avoir un volume quatre fois supérieur à l’économie du pays ». Le ministre des Finances l’a réitéré : « Il faudra voir au cas par cas la situation de chaque banque, certaines s’en sortent bien, mais d’autres pas. Il y aura nécessairement des fusions entre les banques. » Certaines s’en sortiront mieux que d’autres – parce qu’elles ont des fonds propres confortables et qu’elles ne sont pas ou peu exposées à la dette souveraine – et seront donc appelées à absorber les moins solides.

La question des fonds propres des banques est cruciale, car c’est ce qui permettra de déterminer à quel point les banques devront répercuter les pertes subies après (notamment) une réduction de la dette en dollars, sur leurs déposants. Si cette réduction est supérieure aux fonds propres des banques, celles-ci seraient contraintes de faire peser la perte enregistrée sur les déposants, en ponctionnant une partie de leurs dépôts. On parle alors de haircut sur les dépôts.

Mais tous les déposants ne seront pas concernés. Hassane Diab avait insisté sur le fait que le gouvernement cherchera à protéger les dépôts bancaires, et particulièrement les petits déposants qui représentent plus de 90 % de l’ensemble des dépôts. Ghazi Wazni a précisé ensuite que « 91,5 % des déposants, soit 1 600 000 comptes, sont inférieurs à 100 000 dollars chacun et représentent donc 12 milliards de dollars seulement. Ils sont prioritaires pour le gouvernement ». Au total, les dépôts bancaires s’élevaient à 158,8 milliards de dollars (toutes monnaies confondues) fin 2019, avec un taux de dollarisation avoisinant les 75 %.


Les trois alternatives de Wazni

Mais qu’en est-il des 10 % restants des déposants ? Sachant qu’un haircut sur les dépôts nécessiterait une loi, le gouvernement songe à les protéger également, mais dans une moindre mesure. Le ministre des Finances, toujours lors de l’entretien accordé à Albert Kostanian, a exposé trois alternatives potentielles à un haircut sur les dépôts. Il les a également évoquées avec bon nombre de ses interlocuteurs locaux et internationaux, ce qui témoigne d’un certain sérieux dans l’étude de ces alternatives. Lazard devrait évaluer leur faisabilité. La première alternative envisagée par Ghazi Wazni consisterait à proposer aux grands déposants de convertir une partie de leurs dépôts en prise de participation (actions) dans les banques où ils avaient initialement placé ces dépôts. Ce qui est communément appelé « Bail-In ». « C’est l’alternative la plus plausible, et qui est devenue la règle absolue dans les pays de l’Union européenne. Ce principe a été adopté à Chypre par exemple », considère Jean Riachi, le PDG de l’établissement libanais FFA Private Bank, interrogé par L’Orient-Le Jour. Un avis non partagé par Nassib Ghobril : « On ne peut pas forcer les déposants à convertir leurs dépôts en actions. Nous sommes dans cette situation, parce que le gouvernement a décidé de faire défaut sur les eurobonds, c’est à lui que revient la responsabilité d’en assumer les conséquences, et certainement pas aux déposants qui ont choisi de faire confiance au secteur bancaire. » « La plupart des grands dépôts appartiennent à de grandes sociétés, à des expatriés libanais qui ont réussi à l’étranger ou encore à des ressortissants des pays arabes : pourquoi ce serait à eux d’assumer le coût d’une telle décision ? » s’insurge-t-il. La deuxième alternative serait de proposer aux grands déposants de geler une partie de leurs dépôts pour une durée déterminée allant de cinq à six ans. Si pour Nassib Ghobril, il s’agirait de l’alternative « la plus acceptable » pour les déposants, lui comme Jean Riachi estiment que cela ne résoudrait en rien le problème des banques et de leur recapitalisation. « D’un point de vue comptable, pour obtenir une adéquation dans les bilans des banques, on ne peut envisager qu’en face d’un actif baissé de 40 % (la valeur d’un eurobond) par exemple, on maintienne un passif (la valeur d’un dépôt), même gelé, à la valeur initiale », explique Jean Riachi. « On ne peut pas rebâtir ce secteur et l’économie du pays avec ces déséquilibres, il va falloir le faire sur des bases saines », ajoute-t-il.

La troisième alternative serait de leur proposer une prise de participation dans un fonds, qui sera créé ultérieurement, et qui regroupera l’ensemble des actifs de l’État (entreprises publiques ou semi-publiques génératrices de revenus). « Bonne chance », lance Nassib Ghobril, estimant qu’il s’agit d’une alternative peu plausible, « une fuite en avant » pour éviter « les vraies réformes », celles qui conduiraient à une réduction de la taille du secteur public. Pour Jean Riachi en revanche, l’alternative est faisable, mais pose « un problème d’éthique ». « Le déposant est le créancier de sa banque, alors que les actifs de l’État appartiennent à l’ensemble des Libanais », justifie-t-il. Néanmoins, Jean Riachi estime que cette option pourrait être proposée aux créanciers de l’État lors des négociations en vue de la restructuration de la dette.


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commentaires (18)

Si j'avais un "grand depot" au Liban, j'aurais refusé les 3 alternatives et aurait demandé a ces fins technocrates de couper dans le vif. ponctionnez-moi mais donnez moi la liberté d'utiliser le reste de mon depot ! Si je peux, je ferais un transfert ultra-rapide hors du Liban et vous ne me reverrez mes sous PLUS JAMAIS

Lebinlon

14 h 20, le 18 mars 2020

Tous les commentaires

Commentaires (18)

  • Si j'avais un "grand depot" au Liban, j'aurais refusé les 3 alternatives et aurait demandé a ces fins technocrates de couper dans le vif. ponctionnez-moi mais donnez moi la liberté d'utiliser le reste de mon depot ! Si je peux, je ferais un transfert ultra-rapide hors du Liban et vous ne me reverrez mes sous PLUS JAMAIS

    Lebinlon

    14 h 20, le 18 mars 2020

  • NIET. Les déposants refusent vos 3 alternatives. Vous êtes technocrates mesdames et messieurs les ministres, cherchez donc des solutions qui ne lèsent pas la population mais qui font payer les responsables qui ont fait arriver le pays à cette situation. Vous savez bien de qui il s’agit. Ne vous rendez pas complices d’eux car la Justice ne vous épargnera pas non plus dans ce cas

    Lecteur excédé par la censure

    22 h 20, le 17 mars 2020

  • Vive le Liban pourri . On vous vole l'immobilier par des nouvelles lois DE LOYERS inappliquables et maintenant on vous vole votre argent au nom de la faillite de l'Etat MERCI

    Antoine Sabbagha

    19 h 21, le 17 mars 2020

  • En définitive Les autorités libanaise en place ont trouve bon de ne pas payer l engagement financier des Eurobonds à échéance ... L’engagement ferme était pris le Samedi 7 Mars 2020 c était il y a 10 jours .... Le surlendemain ouvrable , lundi 9 Mars dès l’ouverture des marchés une crise financière mondiale prenait une ampleur incommensurable par la baisse du pétrole de près de 20 % créant une panique boursière en Europe , aux États Unis ainsi que toutes les places boursières mondiales ..... Les baisses se sont accentuées tout au long de la semaine pour cause de Coronavirus revenant à des niveaux catastrophiques de plus de trente ans ...., Le malheur des uns faisant parfois le bonheur des autres , les autorités libanaise tout en se mobilisant à contrattaquer le virus qui s installe chez nous , devraient dès Aujourd hui profiter de la situation chaotique du monde entier pour gagner du temps précieux et entamer de suite un plan d action de remboursement des engagements du pays sur le long terme afin d être à jour et faire face aux créditeurs avant que la situation revienne à la normale .... C est aussi le moment crucial à chacun d entre nous d exercer son rôle de citoyen , d eviter les paniques et d agir en union avec tous nos concitoyens sans exception aucune , pour combattre et faire face à l ennemi invisible qui se trouve parmi nous “ Nous Sommes en Guerre ...” ne cessent de répéter les dirigeants des Grandes Puissances ...

    Menassa Antoine

    17 h 40, le 17 mars 2020

  • L’assignation en justice des responsables de la situation financière actuelle du pays doit se faire auprès de tribunaux étrangers notamment dans les pays où les pilleurs de l’argent public ont déposé cet argent. Que personne ne sente à l’abri aussi puissant soit il ou aussi protégé croit il l’être. Cet argent illégal sera saisi et les corrompus sanctionnés

    Lecteur excédé par la censure

    16 h 23, le 17 mars 2020

  • Il nous semble évident que les soi-disant « experts » qui disposent avec autant d’insouciance et d’irresponsabilité de l’argent des déposants au Liban ne sont pas eux-mêmes concernés par le « haircut » qu’ils proposent, soit parce qu’ils ne possèdent pas de sommes importantes, soit parce qu’ils les ont déjà virées à l’étranger. Il est donc urgent que les milliers de déposants concernés par ce « haircut », se constituent en « COLLECTIF » de déposants et confient à un ou plusieurs bureaux d’avocats spécialisés d’envergure, le soin de défendre leurs intérêts qui seront bientôt allègrement spoliés par une classe dirigeante accusée d’avoir pillé l’argent public. Cela, car il sera extrêmement difficile pour les déposants individuellement de se faire entendre et de faire valoir leurs droits. Il est impératif d’engager une démarche collective ! L’heure est l’action et à l’action urgente !

    Citoyen volé

    12 h 23, le 17 mars 2020

  • Le système salarial privé au Liban ne prévoit pas de pension de retraite mais un capital encaissé en fin de carrière qui s’appelle indemnité de fin de service. Ainsi les retraités peuvent avoir une vie plus ou moins décente après toues leurs années de dur labeur en vivant de l’intérêt de cette indemnité. Et ce gouvernement veut en voler une partie. Bravo les technocrates ! En revanche, les fonctionnaires en surnombre dont la seule qualification a été leur confession ou leur affiliation à tel parti politique, ne foutent rien durant toute leur carrière, encaissent pour la plupart des pourboires pour accomplir les formalités administratives et ensuite encaissent une pension de retraite qui était même pas soumise à l’impôt sur le revenu. Ainsi les retraités du privé aujourd’hui, ont eu leur jeunesse volée par la guerre des 15 ans, leur vie d’adulte volée par les chamailleries des politiques et des guerres de 2006 et 2008 et maintenant leur retraite va être volée par le gouvernement actuel. Ce gouvernement de technocrates doit inventer un Master en Vol Légal des citoyens

    Lecteur excédé par la censure

    11 h 24, le 17 mars 2020

  • Des réformes économiques et scénarios divers certes, il le faut, mais avant tout ça, une comparaison des patrimoines de tout nos politiques et fonctionnaires publiques en 1990 et en 2020. Les coupables, TOUS les coupables, doivent rendre des comptes.

    Chady

    11 h 10, le 17 mars 2020

  • Exaspération au maximum,en lisant, une fois de plus, la sempiternelle référence au haircut survenu à Chypre lorsque tous les comptes de plus de 100 000 dollars furent alors plus ou moins « allégés » voire confisqués par l’état Chypriote. Tant qu’à rappeler cet épisode, il faudrait alors préciser que la majorité de ces comptes «excédentaires» étaient possédés par des russes soucieux d’échapper aux impôts de leur pays, d’où l’absence de scrupules des autorités Chypriotes en appliquant ce haircut. Il faudrait AUSSI rappeler à messieurs Wazni et autres (ir)responsables l’attitude de la Grèce, quelques temps après le haircut Chypriote et lors de la mémorable crise économique grecque, qui REFUSA, elle, de ponctionner les comptes des citoyens helléniques pour ne pas les léser. Il n’y a AUCUNE raison pour que les citoyens libanais ayant constitué des bas de laine de façon honnête se fassent dépouiller leurs économies de toute une vie par les banques ou les autorités financières façons Mafia ou gangsters pourris !

    DC

    11 h 07, le 17 mars 2020

  • Il nous faut un "Ritz" au Liban…pour se faire rembourser pas mal de cash

    Jack Gardner

    10 h 57, le 17 mars 2020

  • Depuis 1990 les gouvernants quel que soit leur bord politique, ont gaspillé l’argent public, ont embauché un nombre astronomique de fonctionnaires totalement incompétents, ont pris des conseillers payés plus que les plus gros salaires internationaux, ont mis en place une politique incontrôlée d’endettement pour pouvoir financer la corruption généralisée (ce ne sont pas mes termes mais ceux du premier ministre actuel dans son dernier discours), cette liste n’est certes pas exhaustive. Et maintenant, nos brillants ministres technocrates veulent faire payer l’addition à une partie de la population! Heureusement que ce sont des technocrates indépendants car leur projet ne peut être qualifié que de vol légalisé de cette partie de la population. En Europe, on applique le principe de pollueur payeur, au Liban on applique le principe ‘peuple volé depuis 1990 illégalement, sera volé en 2020 légalement’. Un conseil messieurs les ministres, revoyez votre copie car vous risquez gros avec vos projets actuels

    Lecteur excédé par la censure

    10 h 00, le 17 mars 2020

  • LSSSSOUSSSS ! LSSSSOUSSSS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 32, le 17 mars 2020

  • l'Etat doit rembourser sa dette aux banques. Cette dette est en fait l'argent des deposants. Au lieu de faire des 'Haircuts' sur ces depots l'etat aurait mieux effectuer les reformes necessaires pour renflouer ses caisses vides afin qu'elle puisse rembourser l'argent des gens.

    EL KHALIL ABDALLAH

    09 h 30, le 17 mars 2020

  • "... 20 % de leurs prêts accordés au secteur privé sont des créances douteuses (c’est-à-dire des prêts qui ne seront probablement pas remboursés) ..." Non m’sieur, 100%, pas 20%. Vous ne pensiez tout de même pas que vos mesures ne marcheraient que dans un seul sens?

    Gros Gnon

    09 h 07, le 17 mars 2020

  • "Un avis non partagé par Nassib Ghobril : « On ne peut pas forcer les déposants à convertir leurs dépôts en actions" Nassib vit dans le monde des bisonours...ca m'etonne qu'il n'ai toujours pas compris que ce pays est gere par la pegre...il ne se rappelle par l'altercation de son patron avec un parrain en 2014??

    Elementaire

    08 h 47, le 17 mars 2020

  • J’avais cru comprendre que si nous etions sages et organises l’aide financiere internationale serait enfin debloquee.....

    Marie-Hélène

    07 h 55, le 17 mars 2020

  • Il y a une alternative que personne ne semble envisage: se tourner vers les personnes qui ont abondamment vidé les caisses de l'Etat et des banques???? Ils s'en sortent indemnes et richissimes, eux, comme d'habitude????

    NAUFAL SORAYA

    07 h 43, le 17 mars 2020

  • tout les experts sont des nuls ,le probleme pourrait etre resolu de suite comme une baquette magique en saisissant les fonds des politiciens qui valent les milliards , c est argent appartient a l etat qu ils ont voles

    Maroun Ghosn

    01 h 34, le 17 mars 2020

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