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Politique - Grand angle

Au cœur de la révolution libanaise, le réveil des gauches

Le contexte économique et social favorise la convergence des diverses tendances, mais des lignes de fracture subsistent.


Des manifestants dans le quartier de Hamra à Beyrouth, le 22 février. Photos João Sousa

Devant le siège central de la BLOM Bank, dans le quartier huppé de Verdun, à Beyrouth, des centaines de personnes se rassemblent en ce samedi 22 février aux alentours de 14h. Ici, lieu de départ d’une marche hebdomadaire visant à dénoncer dans un même élan le pouvoir politique et les banques, keffiehs noirs ou rouges autour des épaules ou sur la tête, on entonne un air de Cheikh Imam, ce célèbre chanteur égyptien qui a mis en musique les souffrances quotidiennes subies par les plus pauvres, au point que ses chansons accompagnent jusqu’à aujourd’hui les soulèvements populaires de la région, près de 25 ans après sa mort. Surtout, on s’époumone ensemble pour dénoncer le système économique et financier à coups de slogans contre les banques. La faucille et le marteau imprimés sur la casquette, un homme en kaki entraîne les autres avec lui. « La patrie aux travailleurs, que chute le pouvoir du capital », clame la foule dans un mélange de fureur et d’enthousiasme alors que commence à tomber la pluie, ajoutant à la morosité ambiante.

Difficile d’imaginer pareille scène il y a seulement quelques mois de cela. Dans un pays où le libéralisme économique est inscrit dans la Constitution et dont on a longtemps vanté le secteur bancaire et la culture entrepreneuriale, la gauche a eu du mal à s’imposer, malgré des conditions propices à son développement. Durant la guerre civile, le clivage droite-gauche était davantage lié à des questions de politique régionale et d’identité nationale qu’à des divergences socio-économiques. Si elle a suscité un certain engouement à une époque, la gauche est aujourd’hui absente de la scène politique libanaise, alors que des partis qui ont pu s’en réclamer ont largement adhéré au modèle libéral et confessionnel.

La révolution du 17 octobre pourrait toutefois changer la donne et marquer son réveil. La colère contre la classe dirigeante, la demande d’une sortie du confessionnalisme ou encore le discours dénonçant les injustices sociales sont autant de thématiques qui font écho à cette tendance politique, même si elle n’en a pas le monopole.


(Lire aussi : Le Hezbollah, point de convergence et de... divergence au sein de l’opposition)



La thaoura, qui unit une partie de la bourgeoisie et les laissés-pour-compte du clientélisme, n’est pas à proprement parler de gauche, mais la gauche y joue un rôle non négligeable. « Ceux qui appartiennent à la gauche stricto sensu, ceux qui se définissent comme tels, ne forment, certes, qu’une minorité, mais une minorité numériquement pesante dans le cadre du soulèvement », avance Wissam Saadé, professeur d’histoire et de sciences politiques à l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. « En plus, ils ont la particularité d’être présents un peu partout. Du Nord jusqu’au Sud et jusqu’à la Békaa », poursuit-il. Le temps d’un moment, le centre-ville de Beyrouth s’est mu en laboratoire politique d’où jaillissent des slogans à forte tonalité marxiste. Dans ce haut-lieu de l’affairisme haririen, symbole du capitalisme libanais d’après-guerre et où se côtoient boutiques de luxe, banques, restaurants et boîtes de nuits hors de prix, inaccessibles à la majorité de la population, le discours des manifestants faisant la part belle à la lutte des classes et à l’anticapitalisme détonne. « Entendre de tels slogans au milieu de la rue Riad el-Solh… c’était incroyable », se souvient Nina, une activiste de 26 ans.

La gauche semble profiter d’un contexte où, pour la première fois dans l’histoire libanaise, les considérations socio-économiques sont au moins aussi importantes que les enjeux stratégiques, dans un pays très inégalitaire. « Automatiquement, quand une société s’appauvrit, devient plus en contact avec la pauvreté, il est tout à fait normal que des slogans ou des idées dits de gauche fassent surface », souligne Maan el-Amine, chargé des relations politiques au sein du mouvement mené par Charbel Nahas, Mouwatinoun wa mouwatinat fi dawla (Citoyens et citoyennes dans un État). « Avant, quand on parlait de l’importance de s’occuper de l’intérêt public, personne n’écoutait. Les gens ont bougé quand la crise a touché à leur portefeuille », avance pour sa part Nahla Chahal, professeure de sociologie politique et rédactrice en chef d’as-Safir al-Arabi.

Beaucoup de militants sentent que leurs idées sont enfin entendues, sans toutefois parler d’adhésion. « Les mots qui faisaient peur dans les milieux de la droite conservatrice sont aujourd’hui apprivoisés tels que “justice sociale, laïcité” – des concepts qui étaient jusqu’alors rattachés à l’extrême gauche », observe Pierre el-Khoury, activiste politique et membre de an-Haqaq dafe’ à Jal el-Dib. Mayssa, une activiste et étudiante en architecture, se souvient des rassemblements qui n’attiraient pas plus de 200 personnes ces dernières années sur le campus de Hadath de l’Université libanaise (UL), où le tandem chiite Amal-Hezbollah exerce une forte influence. « Pendant la révolution, l’une de nos manifestations en novembre sur le campus a réuni entre 1 000 et 1 500 personnes, on en pleurait de joie », raconte-t-elle.

Jeunes, moins jeunes, communistes, anarchistes ou réformistes, ils se disent tous de gauche, même s’ils n’appartiennent pas à la même gauche. Mais malgré toutes leurs divergences, un double combat les unit : celui de la justice sociale et de la lutte contre le confessionnalisme. « Être antisectaire ou prolaïcité ne fait pas de vous quelqu’un de gauche, mais pour être de gauche au Liban, vous ne pouvez pas être tolérant à l’égard du sectarisme », explique Nizar Hassan, cofondateur du mouvement Li haqqi.


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« On entend même des gens de droite citer Marx »

Dans la galaxie de la gauche libanaise, le PCL a longtemps été roi. Fort d’une longue histoire et d’un ancrage sur l’ensemble du territoire, il est à l’avant-poste de la contestation, notamment dans le sud du pays où son influence est significative. Pour de nombreux observateurs, le PCL est même le principal initiateur du soulèvement dans cette région dominée par le tandem chiite. « Beaucoup de jeunes rejoignent aujourd’hui le Parti communiste libanais, parmi lesquels des ex-partisans du Hezbollah, des indépendants de gauche, des apolitiques, des islamistes, ou encore des jeunes de droite qui ont changé de bord », avance Jana Nakhal, membre du comité central du PCL.

Ce dernier doit désormais composer avec de nouveaux mouvements politiques nés dans le sillage de la crise des déchets en 2015 ou encore des élections législatives de 2018, dont beaucoup revendiquent une structure moins hiérarchisée, à l’instar de Li haqqi. Face à l’incapacité du gouvernement à gérer, entre autres, la crise des ordures, des milliers de personnes avaient protesté dans les rues de la capitale à coups de slogans dénonçant des politiciens corrompus et demandant la chute du régime en place. La contestation avait permis l’émergence de mouvements issus de la société civile, pour la première fois depuis les accords de Taëf (1989). Se présentant comme une alternative aux partis communautaires traditionnels, ces mouvements avaient difficilement pu s’imposer dans le jeu politique lors des élections municipales de 2016 puis aux législatives de 2018, connaissant un succès mitigé et largement cantonné à Achrafieh.

Cinq ans plus tard, des propos similaires, voire identiques, font à nouveau surface. Mais à la différence du discours labellisé « société civile » qui avait dominé jusque-là l’opposition aux partis traditionnels du pouvoir, les militants de gauche revendiquent un bagage théorique et idéologique. « La révolution nous a aidés et nous a permis d’assumer notre affiliation politique à gauche », note Dany Rachid, président du Secular Club de AUB. « Cela s’est fait de manière spontanée sur le terrain. Les gens parlaient du fait qu’ils veulent protéger les marginalisés et les plus faibles des répercussions de la crise du système économique et ne pas avoir à en payer le prix », poursuit-il.

Parmi les nouveaux venus à la gauche, Karl Marx a le vent en poupe. Celui pour qui la religion était « l’opium du peuple » et « L’histoire de toute société jusqu’à nos jours » celle de « la lutte des classes », revient en grande pompe auprès de certains jeunes qui trouvent dans le marxisme des outils pour mieux décrypter leur monde. « L’idéologie marxiste te donne des réponses, clarifie la situation au lieu de juste jeter des idées à tort et à travers », affirme Nina, qui a commencé à se politiser en 2015. Face aux faillites du système libanais, « on entend même des gens de droite citer Marx », remarque pour sa part Jana Nakhal.

Si on retrouve parfois les mêmes références et les mêmes slogans, les césures existent entre l’ancienne et la nouvelle gauche. « Il y a eu une rupture entre l’ancienne gauche, dont le discours était de dire qu’il était possible de changer les choses en appliquant les mêmes méthodes que par le passé, et les nouvelles générations », remarque Mayssa, une activiste de 25 ans. « Une personne de gauche de 65 ans et un jeune ne voient pas les choses du même œil, quand bien même ils ont assisté à des événements identiques », observe-t-elle. Conférences sous les tentes révolutionnaires à travers le pays, sit-in, actions ciblées contre les banques… Sur les réseaux sociaux et les groupes WhatsApp réunissant de jeunes activistes, les initiatives se multiplient pour alimenter le débat politique. Les modes d’action ont évolué. Les discours aussi. « Ce qui est intéressant avec la gauche plus jeune est qu’elle est plus inclusive à l’égard des femmes et des personnes LGBTQ », remarque Manar Shourbaji, présidente du comité culturel du Secular Club de l’AUB.


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Narration de gauche et discours khomeyniste

La principale différence entre les deux générations concerne toutefois l’effritement des considérations régionales dans le chemin qui mène à la gauche. Plus besoin d’être nécessairement nasséristes, panarabistes ou internationalistes pour adhérer à cette tendance. Un fait notable au vu de l’histoire du Liban, et plus généralement de la région, où l’idéologie marxiste, dans ses moments de gloire comme dans ses lendemains qui déchantent, s’est fait l’écho des enjeux régionaux. « En général, dans les pays arabes, la gauche était construite autour des différents partis communistes et des courants issus du nationalisme arabe qui ont dû se marxiser dans les années 60 », rappelle Wissam Saadé.

À l’époque, une pléthore de mouvements estudiantins font frissonner la capitale libanaise, dans une ambiance embrasée par la défaite de 1967 et l’éveil des mouvements combattants palestiniens, auxquels se conjugue la libéralisation des mœurs. Une grande partie de la jeunesse s’enthousiasme pour le nationalisme arabe et vibre en chœur contre le confessionnalisme, synonyme du monde d’hier. La défaite des régimes se réclamant des nationalismes arabes contre Israël conduit toutefois une partie des militants de gauche à se radicaliser en se dirigeant vers des groupes à la gauche du Parti communiste.

Plus tard, au cours de la guerre civile libanaise, les mouvements de gauche n’ont fait qu’un avec la cause palestinienne. Une époque qui durera jusqu’au milieu des années 80, au moment où émerge le chiisme politique au Liban, ce dernier gagnant progressivement le monopole de la résistance contre Israël, marginalisant la gauche dans le sud du pays, région occupée par l’armée israélienne jusqu’en 2000. « Historiquement parlant, il y a eu, depuis les années 80, une certaine compétitivité, du moins sur les plans moral et symbolique, entre les différentes manières de résister à l’occupation israélienne, et donc entre la narration de gauche et le discours islamiste et khomeyniste », commente Wissam Saadé.

« Après la régression de la gauche, cette dernière a été de plus en plus intimidée par le Hezbollah », poursuit-il. Une intimidation qui a été source de divisions au sein de la gauche au point qu’en mars 2005, la Gauche démocratique créée quelques mois plus tôt choisit de rejoindre le camp du 14 Mars – réclamant le départ des troupes syriennes du Liban – et l’autre, le camps du 8 Mars, donnant la priorité à la lutte contre Israël.

La question de la résistance à Israël est restée au gré des années l’un des marqueurs identitaires principaux, si ce n’est le principal, de la gauche libanaise. « La gauche dans toute sa diversité est attachée au concept de la résistance à Israël, au rejet de cette entité, et au symbole de la cause palestinienne et à son bien-fondé «, souligne Siham Antoun, ancienne candidate indépendante aux législatives de 2018 à Baalbeck-Hermel.


(Lire aussi : « L’État, c’est nous ! » : quand les activistes du Akkar luttent eux-mêmes contre la contrebande)



« Ce n’est pas une insulte d’être qualifié de gauche »

À la faveur du soulèvement populaire, le Hezbollah divise de plus en plus les militants de gauche. Parce que sa base sociale est à l’origine constituée des classes populaire et moyenne chiites, une grande partie de la gauche a longtemps épargné le parti de Dieu de ses critiques. « Beaucoup de personnes se sont éloignées de ce positionnement après le 17 octobre. Une partie a pris clairement position contre tout ce que représente le Hezbollah et considère que le parti a été mis à nu, c’est-à-dire qu’il fait partie du pouvoir confessionnel et qu’il est son partenaire dans tous les maux », remarque Siham Antoun.

C’est le cas de Saher, la vingtaine, originaire du Akkar, engagé à gauche mais encarté nulle part. « J’ai un profond respect pour le Hezbollah parce que j’ai toujours été actif dans des projets qui soutiennent la cause palestinienne depuis mes années d’université jusqu’à aujourd’hui », dit-il. « Cependant, à mesure que ce parti a cédé à la politique, j’ai commencé à perdre cette empathie que j’avais pour l’organisation. Cela a été exacerbé par son engagement en Syrie qui, je pense, lui a fait perdre de nombreux partisans », ajoute-t-il. Ce jeune chercheur reproche aujourd’hui au parti de Dieu de ne pas être en phase avec les idéaux originels de la résistance et d’être pleinement impliqué dans la corruption politique du pays. « Je pense que le Hezbollah est différent de ce qu’il était. C’est juste un parti politique qui joue le sale jeu politique libanais », poursuit-il.

L’intifada libanaise a donné lieu, dans une certaine mesure, à une convergence des gauches. Ces militants qui s’étaient divisés autour de la question de l’occupation syrienne du Liban en 2005 se retrouvent autour d’un rejet commun du système politique, économique et financier. Même le PCL semble prendre ses distances avec le parti de Dieu. « Le PC a parcouru un long chemin depuis trois ans jusqu’à aujourd’hui. Dans toutes les régions du Sud, qui a nommé des indépendants d’opposition face au tandem chiite aux élections ? Qui a fait cela dans la Békaa et dans le Sud ? Seul le PC a pris cette position », affirme Siham Antoun.

Malgré tout, le Hezbollah reste un sujet sensible. « On trouvera des militants de gauche qui ne chercheront même pas à séduire des partisans du Hezbollah », explique Nizar Hassan. « Notre approche à Li haqqi consiste à créer un conflit entre les bases populaires des partis et leurs élites, leurs hommes d’affaires, leurs députés, leurs ministres », ajoute-t-il.

La gauche peut-elle désormais dépasser ses divisions ? « À mon avis, il est impossible pour les gens de gauche aujourd’hui au Liban de mettre en place un programme qui rassemble leurs forces. Il y a plusieurs tentatives, notamment entre le PCL et Mouwatinoun, mais pour le moment, ils n’ont pas réussi à proposer un programme unifié », avance pour sa part Siham Antoun. Tous les mouvements et partis de gauche ont néanmoins signé un communiqué conjoint le 1er février intitulé « Nous ne paierons pas le prix de votre échec », mettant en avant leur convergence autour des questions socio-économiques. De larges pans de la gauche ont aussi transcendé leurs divisions pour manifester unanimement leur solidarité à l’égard du journaliste Mohammad Zbib, spécialiste des dossiers économique et de corruption, suite à l’agression dont il a été victime à Hamra le mois dernier. Ce qui se passe, « je ne l’appelle pas une révolution, mais un soulèvement. Ce n’est pas pour le dénigrer, mais pour être exacte et ne créer ni illusions ni désillusions », observe Nahla Chahal. « Je commence par dire que sur cette question récurrente qui est de savoir si la gauche est morte, ses idées sont par contre vivantes et présentes. Il faut d’abord définir ce qu’est la gauche et ce qu’elle veut », tempère-t-elle.

Si l’économiste et ancien ministre Charbel Nahas est parfois présenté dans les médias comme la figure de proue de la gauche d’aujourd’hui, son parti ne revendique pas cette appartenance. « Pour nous, ce n’est pas une insulte d’être qualifié de gauche. Mais le clivage aujourd’hui au Liban n’est pas un clivage gauche/droite. C’est la confrontation entre la situation de non-État dans laquelle nous vivons depuis longtemps, qui est la coalition des chefs communautaires et des milliardaires, et un choix politique de construire un État réel, efficace, qui ne peut être qu’un État civil », explique Maan el-Amine.

La gauche renouvelle son langage et élargit le spectre de ses combats. Mais pour certains, elle reste prisonnière d’un jargon inaccessible aux personnes qu’elle prétend défendre. « Le problème de la gauche, c’est qu’elle aborde en des termes élitistes la rue qui, elle, n’est pas idéologique », souligne Bilal, un militant originaire de Nabatiyé, dans le sud du pays. À la faveur du soulèvement, des groupes ont émergé, témoignant d’un renouvellement de la pensée, s’éloignant quelque peu sans s’en couper totalement de l’héritage idéologique traditionnel. « Si l’on décèle au sein de la gauche les prémices d’un socialisme démocratique écologiste et féministe, il y a aussi les différents fantômes du passé, les nostalgies aux différentes gauches du XXe siècle. Ce n’est pas spécifique au Liban, mais présent partout dans le monde », dit Wissam Saadé. La gauche aurait-elle alors un avenir au Liban ? Pour devenir plus qu’une minorité dans le pays du Cèdre, elle devra résister aux partis traditionnels, au retour des « assabiyas » et à ses propres divisions. Toute une révolution.


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commentaires (4)

La gauche est laïque et c'est cela qui doit la rassembler d'abord. Et ce qui n'est pas laïque n'est pas de gauche. c'est aussi simple que cela. Mais ce qui est laïque n'est pas forcement de gauche. Car la laïcité c'est la séparation de la religion et de la politique. L'on peut être laïque et de droite, heureusement car c'est cela la démocratie. Alors, le chemin vers la démocratie, c'est la laïcité. c'est aussi simple que cela.

PPZZ58

22 h 17, le 03 mars 2020

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Commentaires (4)

  • La gauche est laïque et c'est cela qui doit la rassembler d'abord. Et ce qui n'est pas laïque n'est pas de gauche. c'est aussi simple que cela. Mais ce qui est laïque n'est pas forcement de gauche. Car la laïcité c'est la séparation de la religion et de la politique. L'on peut être laïque et de droite, heureusement car c'est cela la démocratie. Alors, le chemin vers la démocratie, c'est la laïcité. c'est aussi simple que cela.

    PPZZ58

    22 h 17, le 03 mars 2020

  • LES NOSTALGIQUES DU BOLCHEVISME ERADIQUE PARTOUT DANS LE MONDE. MEME LA CHINE QUI SE PRETEND BOLCHEVIQUE EST AUJOURD,HUI L,ANTRE DU CAPITALISME.

    LA LIBRE EXPRESSION

    15 h 22, le 03 mars 2020

  • SURTOUT pas ca!! ils renaissent des cendres pour prendre nos places!! et ils sont ANTI-Libanais!!

    Marie Claude

    08 h 57, le 03 mars 2020

  • Attention , on discerne la volonté de donner la natioalité libanaise aux réfugiés palestiniens ...et syriens , chez cette gauche là !

    Chucri Abboud

    02 h 03, le 03 mars 2020

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