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Ankara accuse la police grecque d'avoir tué un migrant, Athènes dément

Plusieurs milliers de migrants ont afflué à la frontière grecque après l'annonce par la Turquie qu'elle ne retiendrait plus ceux qui voudraient se rendre en Europe. Les autorités grecques ont tiré des grenades lacrymogènes et utilisé des canons à eau pour les repousser. AFP / ANGELOS TZORTZINIS

Un haut responsable turc a accusé lundi les autorités grecques d'avoir tué un migrant qui tentait de franchir la frontière entre les deux pays, dénonçant un acte "inhumain" qu'Athènes a démenti.

"Le fait que la Grèce utilise du gaz lacrymogène et des grenades étourdissantes, et qu'elle ait tué un migrant aujourd'hui est une approche inhumaine", a déclaré Omer Celik, porte-parole du Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir en Turquie.

Une vidéo publiée par des médias turcs et qui n'a pu être vérifiée par l'AFP montrait un homme présenté comme un Syrien à terre, inanimé, le cou et le visage ensanglantés.

Avant la déclaration de M. Celik, les autorités grecques avaient rejeté l'authenticité des images. "Une vidéo montrant un mort à la frontière gréco-turque est une +fake news+", a ainsi déclaré sur Twitter le porte-parole du gouvernement grec Stelios Petsas.

Plusieurs milliers de migrants ont afflué depuis vendredi à la frontière grecque après l'annonce par la Turquie qu'elle ne retiendrait plus ceux qui voudraient se rendre en Europe. Les autorités grecques ont tiré des grenades lacrymogènes et utilisé des canons à eau pour les repousser.

Un haut responsable turc a accusé lundi les autorités grecques d'avoir tué un migrant qui tentait de franchir la frontière entre les deux pays, dénonçant un acte "inhumain" qu'Athènes a démenti. "Le fait que la Grèce utilise du gaz lacrymogène et des grenades étourdissantes, et qu'elle ait tué un migrant aujourd'hui est une approche inhumaine", a déclaré Omer Celik, ...