Un sit-in tendu se tenait mercredi à Beyrouth, devant la caserne de police Hélou où sont détenus plus de cinquante manifestants, au lendemain de violentes échauffourées entre protestataires et forces de l'ordre dans le quartier de Hamra à Beyrouth.
Une centaine de personnes, dont des militants et des proches des détenus, se trouvent sur place, réclamant que ces derniers soient relâchés sans délai.
Des protestataires se sont mis sur le sol pour couper la route, la police antiémeute est alors intervenue, rouvrant la voie par la force. Les manifestants se sont alors mis à lancer des slogans tels que "chabiha" et "à bas le gouvernement de voyous". Ils ont ensuite coupé la route de Corniche Mazraa au niveau de la bifurcation de la rue Mar Elias.
Selon les avocats qui se sont portés volontaires pour défendre les manifestants, les FSI veulent visionner toutes les caméras de surveillance et interroger les cinquante personnes en état d'arrestation pour savoir qui est à l'origine des violences de la veille.
La "semaine de la colère" visant à lancer un ultimatum de 48 heures à la classe dirigeante pour former un gouvernement crédible avait débuté mardi en force avec plusieurs blocages de routes à travers le Liban, dans un contexte de crise politique et économique aiguë, la plus grave depuis la fin de la guerre civile.
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