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Manifestations de colère en Iran : une trentaine de personnes arrêtées

Des manifestants rassemblés à Téhéran, en Iran, le 11 janvier 2020. Photo tirée des réseaux sociaux / via REUTERS

Une trentaine de personnes ont été arrêtées en Iran lors des manifestations de colère des derniers jours, qui ont éclaté à la suite de l'affaire de l'avion civil ukrainien abattu par erreur par Téhéran le 8 janvier, a-t-on indiqué mardi de source judiciaire. Communiquant ce chiffre lors d'une conférence de presse à Téhéran, le porte-parole de l'autorité judiciaire, Gholamhossein Esmaïli, n'a pas fourni d'autres précisions.

Après avoir démenti l'hypothèse d'un tir de missile iranien à l'origine de la catastrophe de l'avion d'Ukraine International Airlines, dont les 176 passagers ont été tués peu après le décollage de Téhéran, l'Iran a reconnu samedi sa responsabilité, évoquant une "erreur humaine". Sur la défensive, les autorités iraniennes ont nié avoir cherché à masquer leurs responsabilités, et ont promis que les personnes impliquées dans ce drame seraient punies.

Mais l'annonce a provoqué une vague de colère dans le pays, où des vidéos circulant sur les réseaux sociaux montrent depuis trois jours des manifestations rythmées par des slogans hostiles aux autorités, y compris au clergé chiite. L'AFP n'a pu obtenir de confirmation indépendante sur l'authenticité de ces vidéos.Mardi, M. Esmaïli a ainsi fait état de premières arrestations, sans autre détail. "Une vaste enquête a été menée et des gens ont été arrêtés", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

Le tir à l'origine du crash de l'avion ukrainien est survenu la même nuit que les tirs de missile iraniens contre des bases en Irak où étaient stationnés des militaires américains, en représailles à la frappe américaine ayant tué le puissant général iranien Kassem Soleimani le 3 janvier près de l'aéroport de Bagdad.

Une trentaine de personnes ont été arrêtées en Iran lors des manifestations de colère des derniers jours, qui ont éclaté à la suite de l'affaire de l'avion civil ukrainien abattu par erreur par Téhéran le 8 janvier, a-t-on indiqué mardi de source judiciaire. Communiquant ce chiffre lors d'une conférence de presse à Téhéran, le porte-parole de l'autorité judiciaire, Gholamhossein...