Onze combattants ont été tués jeudi au nord de Bagdad, dans deux attentats suicide contre un quartier général des brigades de la Paix, bras armé du leader chiite Moqtada Sadr intégré aux forces antijihadistes, a annoncé l'armée irakienne.
Un premier "terroriste kamikaze s'est fait exploser", faisant "sept morts et trois blessés" en fin de journée près du lac Tharthar, au sud-ouest de Samarra, bastion de longue date des groupes jihadistes, indique un communiqué du Commandement militaire irakien.
Ensuite, un second "terroriste kamikaze", terme généralement employé par l'armée pour désigner un jihadiste du groupe Etat islamique (EI), a lancé sa voiture piégée sur le même bataillon, indique un second communiqué. Cette attaque a fait quatre morts supplémentaires.
L'attaque, qui n'a pas été revendiquée jusqu'ici, a visé les combattants de Moqtada Sadr, qui ont participé avec les troupes irakiennes à la lutte contre l'EI, soutenus par une coalition internationale menée par Washington.
A partir de 2014, le groupe jihadiste avait réussi à prendre plusieurs villes irakiennes, dont Mossoul dans le nord, jusqu'à occuper près du tiers du pays.
L'Irak s'est déclaré fin 2017 vainqueur des jihadistes mais des cellules clandestines continuent de perpétrer des attentats à travers le pays.
Un premier "terroriste kamikaze s'est fait exploser", faisant "sept morts et trois blessés" en fin de journée près du lac Tharthar, au sud-ouest...
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