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Dernières Infos - Liban

Echauffourées au niveau du Ring entre des partisans Amal et les forces de l'ordre

Des partisans du Hezbollah et de Amal lors de clashs avec la police, dans la nuit de mercredi à jeudi, au niveau du Ring, dans le centre-ville de Beyrouth. AFP / ANWAR AMRO

La tension est montée d'un cran mercredi soir à l'entrée de Khandak al-Ghamik, au niveau de la voie-express du Ring, dans le centre de Beyrouth. Des jeunes hommes en provenance de Khandak el-Ghamik se sont massivement rendus sur place, incendiant des pneus et jetant des pierres en direction des forces de l'ordre, poussant la police anti-émeutes à faire usage de gaz lacrymogène pour les éloigner. 

Les échauffourées ont opposé les jeunes hommes, partisans du mouvement Amal (de Nabih Berry), aux forces de l'ordre, alors qu'il n'y avait pas de manifestants contre le pouvoir sur place.

Selon les médias locaux, ces jeunes partisans ont également tenté de se rendre vers la place Riad el-Solh, non loin du Ring, où était rassemblé un petit groupe de manifestants ant-pouvoir. La police anti-émeutes les a empêchés d'y accéder en faisant usage de gaz lacrymogène. D'autres unités des forces de l'ordre se sont par la suite massivement déployées aux entrées de la place Riad el-Solh. 

Sur des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux l'on pouvait entendre ces jeunes crier "chiites".




Après près de deux heures de tension, les forces de l'ordre sont parvenues à rétablir le calme et les jeunes partisans se sont retirés. Ces échauffourées ont fait un blessé dans les rangs de la police anti-émeutes, selon la chaîne LBC.

Ce regain se tension est intervenu après la manifestation qui a eu lieu plus tôt dans la soirée devant le ministère de l'Intérieur à Beyrouth. Les manifestants anti-pouvoir s'étaient rassemblés devant ce ministère après que plusieurs contestataires ont été violemment agressés dans la nuit de mardi à mercredi dans le quartier de Aïn el-Tiné à Beyrouth, tout près de la résidence du président du Parlement Nabih Berry, par des agents de la police de la deuxième présidence, selon leurs témoignages. "Nabih Berry est un voyou", avaient lancé ces manifestants munis de drapeaux libanais. Un autre groupe de manifestants avait protesté devant le Parlement, place de l'Etoile, dans le centre-ville.

Ces dernières semaines, les manifestants se sont plaints de la violence des forces de l'ordre dans le maintien de l'ordre, s'étonnant du fait que les partisans du Hezbollah et du mouvement Amal qui avaient attaqué les protestataires le 25 novembre dernier sur la voie-express du Ring courent toujours.

Dans ce contexte, une réunion s'est tenue mercredi dans la journée au ministère de l'Intérieur entre la ministre sortante Rayya el-Hassan, le directeur général de la Sûreté générale Abbas Ibrahim et le directeur des Forces de sécurité intérieure Imad Osman afin de discuter des mesures prises par les forces de l'ordre pour préserver la sécurité des citoyens et des manifestants ainsi que celle des biens publics et privés.

La tension est montée d'un cran mercredi soir à l'entrée de Khandak al-Ghamik, au niveau de la voie-express du Ring, dans le centre de Beyrouth. Des jeunes hommes en provenance de Khandak el-Ghamik se sont massivement rendus sur place, incendiant des pneus et jetant des pierres en direction des forces de l'ordre, poussant la police anti-émeutes à faire usage de gaz lacrymogène pour les...