Les frappes qui ont eu lieu tard samedi soir ont visé "des positions des forces iraniennes et de milices alliées", aux abords de la ville syrienne de Boukamal, à la frontière avec l'Irak, selon l'OSDH. "Cinq combattants non syriens ont été tués", a précisé à l'AFP le directeur de l'ONG Rami Abdel Rahmane, sans être en mesure d'indiquer leur nationalité.
L'attaque a eu lieu dans la province de Deir ez-Zor, où plusieurs belligérants sont présents dans le cadre du conflit syrien.
Les forces du régime de Bachar el-Assad y sont engagées avec l'appui de forces iraniennes et de milices étrangères, notamment des combattants irakiens.
En septembre, 10 combattants irakiens appartenant à des milices pro-iraniennes avaient été tués dans des raids non identifiés sur le secteur de Boukamal, selon l'OSDH.
Dans cette même province de Deir ez-Zor, une alliance de combattants kurdes et arabes, les Forces démocratiques syriennes (FDS), est également présente. Elle est soutenue par la coalition internationale antijihadiste emmenée par Washington, qui a reconnu par le passé avoir bombardé des forces prorégime.
Cette coalition a toutefois affirmé qu'elle "n'a mené aucune frappe en Syrie (samedi) 7 décembre", dans un communiqué transmis dimanche à l'AFP.
En juin 2018, des frappes sur l'extrême est de la Syrie, près de la frontière irakienne, avaient été imputées à Israël par un responsable américain à Washington s'exprimant sous le couvert de l'anonymat. Les raids avaient tué 55 combattants des forces prorégime, notamment syriens et irakiens, selon l'OSDH.
L'armée israélienne avait refusé de commenter.
Déclenchée il y a plus de huit ans par des manifestations prodémocratie, le conflit syrien s'est complexifié au fil des ans, impliquant une multitude de puissances étrangères et de groupes armés. Le conflit a fait plus de 370.000 morts et des millions de déplacés.
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