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Culture - Festival

Beirut Chants cru 2019, parce que la culture n’est pas un luxe

Vingt-quatre concerts en 22 jours, comme un accompagnement pacifique à la houle révolutionnaire et une invitation à plus mûres réflexions, dans l’esprit de la fête et la rencontre avec l’autre...

Jessica Pratt, soprano anglaise. Photo DR

Pour la douzième édition consécutive, contre vents et marées, Beirut Chants déploie ses festivités musicales entre églises illuminées et tam-tams de la révolte. Et maintient, en toute fermeté, même si c’est dans une programmation tronquée et expurgée, son rendez-vous annuel avec les hommes de bonne volonté. Avec le credo et le message que la culture n’est pas un luxe, mais une composante essentielle dans le développement social, économique et intellectuel de toute communauté humaine.

Ce sera un moment magique pour la rencontre avec l’autre, le visage apaisé du Liban, la fête de la Nativité et l’harmonie humaine à travers ce qui est universel. Au programme : chants et musiques aussi bien occidentaux qu’orientaux, sacrés que profanes. Une parenthèse scintillante, tout comme ce fabuleux et vivifiant défilé d’un peuple en liesse malgré tous ses déboires, en ce 22 novembre de l’Indépendance. Vingt-quatre concerts en 22 jours, comme un accompagnement pacifique à la houle révolutionnaire et une invitation à plus mûres réflexions…

Le programme de Beirut Chants est ainsi dévoilé. Au menu de ce long chapelet de concerts variés, ouverture à l’église Saint-Joseph (USJ), le dimanche 1er décembre, à 20h30, en grande pompe en l’honneur de Beethoven dont on fête le 250e anniversaire de la naissance, avec la Messe en ut majeur du génie de Bonn. Il s’agit de la deuxième œuvre liturgique du grand compositeur, six ans après Le Christ au mont des Oliviers et quinze ans avant l’achèvement de la Missa Solemnis. Devant le pupitre, l’Orchestre philharmonique libanais avec la collaboration de l’Académie de l’Opéra de Paris dirigés par maestro Toufic Maatouk. À noter aussi et surtout la présence de solistes de qualité, tels le soprane Ilanab Lobel, la mezzo-soprano Ramya Roy, le ténor Tobias Westman et la basse Mateusz Hoedt.

Le lundi 2 décembre, à 20h, le chœur St. Stephanos the Melode sous la direction de Bachir Osta se produira à la cathédrale catholique Saint-Sauveur. Et on enchaîne pour le 3 décembre à l’église Saint-Maron (Gemmayzé) pour un tour de chant avec Jahida Wehbé, à 20h.

Célébration des chants classiques arméniens le mercredi 4 décembre, à 20h, sous la baguette de Harout Fazlian à la cathédrale arménienne-catholique. Place le jeudi 5 décembre, à 20h, au chœur al-Fayha sous la houlette de Barkev Taslakian à l’Assembly Hall (AUB).

Reem Deeb, soprano, sera aussi le 6 décembre, à 20h, à l’Assembly Hall de l’AUB.

Le samedi 7 décembre sheikh Ahmad el-Hawili et Ghada Chbeir se produiront à l’église Saint-Joseph (USJ). Abeer Nehmé le dimanche 8 décembre chantera à l’église Saint-Élie, Kantari. Le chœur de la NDU, sous la direction du père Khalil Rahmé, résonnera le 9 décembre à l’église Saint-Joseph (USJ).

Le 10 décembre place aux orgues qui tonnent grâce à Simone Weber qui officiera soit à l’Assembly Hall (AUB), soit à l’église du Sacré-Cœur de Gemmayzé. Le 11 décembre, trio pour piano (Fausto di Benedetto), violoncelle (Luca Maggiarello) et clarinette (Fabrizio Meloni, soliste à l’Orchestre de la Scala) à l’Assembly Hall (AUB).

Le jeudi 12 décembre, à l’église Saint-Maron, Gemmayzé, en collaboration avec l’Institut français, Le Cantique des Cantiques, un spectacle hommage à Mahmoud Darwich créé en mars 2010 à la Scène nationale de Sète et du bassin de Thau, en coproduction avec la compagnie Rodolphe Burger (soutenue par la direction régionale française des affaires culturelles du Grand Est). Le vendredi 13 décembre, accompagnée par l’Orchestre philharmonique libanais sous la houlette de maestro Toufic Maatouk, la soprano Jessica Pratt (meilleure cantatrice lyrique en 2016) sera à l’église Saint-Joseph (USJ), pour un moment unique et éthéré où le bel canto, tout en ouvrant des horizons insoupçonnés, atteindra des sommets qui balaieront toutes les préoccupations… Le samedi 14 décembre, La Chanterie de Beyrouth, sous la baguette de Noha Hatem, et l’accompagnement au piano d’Isabelle Issahakian, offrira à 19 heures un moment de beauté vocale à l’église Notre-Dame des Dons (Ataya). Le même jour, à 20 heures, le chœur St-Romanos (direction le révérend Romanos Romanos) sera à l’église Saint-Nicolas. Le lendemain dimanche 15 décembre, c’est au tour de Hiba Tawaji et Oussama Rahbani de se produire à l’église Saint-Joseph (USJ), à 20h30.

Le 16 décembre, à 20h, le chœur de l’USEK, sous la direction de père Badih el-Hage, résonnera à l’église Saint-Maron (Gemmayzé). Le mardi 17 décembre, le violoniste Lorenzo Gatto (2e prix de la compétition la Reine Elizabeth 2009) fera chavirer les cœurs avec ses longs sanglots du violon ainsi que les cascades de joie à travers sa maîtrise de l’archet et des cordes. Pour un duo de choc, la réplique lui est donnée par Julien Libeer au piano (Juventus Award 2008). Cet exceptionnel moment musical entre osmose et indépendance, fusion et liberté, aura lieu à l’église Saint-Élie (Kantari) à 20h.

Le 18 décembre, retrouvailles avec la douceur du chant nostalgique et mélodieux de la flûte de Wissam Boustany qui sera sous les spots de l’Assembly Hall à l’AUB, à 20h.

Samar Salamé (soprano) et Matteo el-Khodr (contre-ténor) seront le jeudi 19 sous les voûtes de l’église Saint-Elie à Kantari. Toujours dans le sillage des artistes libanais, un autre bouquet de chants avec Mira Akiki (soprano) et Marc Ready (ténor) accompagnés au piano par Olga Bolun pour le 20 décembre à l’église Saint-Élie (Kantari) à 20h.

Deux concerts pour le samedi 21 décembre, l’avant-dernier jour de ce long périple musical avec, en fin d’après-midi (19 h), l’orchestre et chorale du Collège Notre-Dame de Jamhour qui se produiront à Notre-Dame des Dons (Ataya) à Achrafieh ; concert suivi par les très riches heures du piano avec Bertrand Chamayou (Victoires de la musique-2011) à l’église Saint-Joseph USJ (Monnot), à 20h.

En clôture, le dimanche 22 décembre, à l’église Saint-Joseph (USJ), le chœur de l’USJ dirigé par Yasmina Sabbah à 20h30. Pour une finale en étincelles et en espoir.

Entrée libre. Pour de plus amples informations consulter : www.beirutchants.com

Pour la douzième édition consécutive, contre vents et marées, Beirut Chants déploie ses festivités musicales entre églises illuminées et tam-tams de la révolte. Et maintient, en toute fermeté, même si c’est dans une programmation tronquée et expurgée, son rendez-vous annuel avec les hommes de bonne volonté. Avec le credo et le message que la culture n’est pas un luxe, mais une...

commentaires (1)

Osmose et indépendance.... on n’arrête pas le progrès... Plusieurs idées pour la prochaine fois: fusion et dérision Pistache et grosse tache Grosses gammes et pétomanes Allons y dans l’originalité !!!

M.E

14 h 19, le 26 novembre 2019

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Commentaires (1)

  • Osmose et indépendance.... on n’arrête pas le progrès... Plusieurs idées pour la prochaine fois: fusion et dérision Pistache et grosse tache Grosses gammes et pétomanes Allons y dans l’originalité !!!

    M.E

    14 h 19, le 26 novembre 2019

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