"Je ne veux pas faire de déclaration", a lancé aux caméras le député Ali Ammar, membre du Hezbollah, en venant à pied au Parlement depuis le quartier de Zokak el-Blatt. "C'est leur droit de manifester", s'est contenté de dire l'élu, sous les cris des protestataires qui scandaient "Tous, cela veux dire tous", et "A bas le règne du voyou".
Les rangs des manifestants venus bloquer les accès au Parlement à Beyrouth grossissait mardi matin, des centaines d'entre eux investissant les rues alentours dans un concert de casseroles, alors que la Chambre est censée se réunir à 11h pour examiner, entre autres, une loi d'amnistie controversée. Vers 9h, des échauffourées entre manifestants et forces de l'ordre ont eu lieu.
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