Le ministre libanais sortant des Télécoms, Mohammad Choucair, a informé lundi le président du syndicat des employés des deux opérateurs mobiles Alfa et Touch, en grève ouverte pour protester contre une baisse de leurs rémunérations de 30 %, entre autres revendications, qu'aucune modification ne sera finalement effectuée dans la convention collective.
Le président du syndicat, Charles Nawwar, a affirmé qu'il attendait un engagement écrit du ministère des Télécoms avant de décider du sort du mouvement de grève.
Après s'être rassemblés devant le siège de Touch, dans le centre-ville de Beyrouth, les employés en grève se sont dirigés place Riad el-Solh devant le Grand Sérail, siège du gouvernement.
Le mois dernier, le syndicat réclamait aux autorités l’approbation de l'augmentation annuelle des salaires et dénonçait "le manque de garanties autour des droits et acquis prévus dans le contrat de travail des employés". Il reste que, selon l’avis de certains responsables ayant travaillé au ministère des Télécoms, les effectifs d’Alfa et de Touch seraient beaucoup plus élevés que nécessaire.
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