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Dernières Infos - Liban

Joumblatt dénonce la "schizophrénie dans les plus hautes sphères" s'attirant une violente réponse de Ziad Assouad

Le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt. Photo d'archives Ani.

Le leader druze Walid Joumblatt a dénoncé lundi la "schizophrénie dans les plus hautes sphères", deux jours après le désistement de Mohammad Safadi, qui a engendré une guerre des mots entre le courant du Futur de Saad Hariri et le Courant patriotique libre de Gebran Bassil. M. Safadi avait été pressenti jeudi soir par la majorité sortante pour former le nouveau gouvernement mais s'était retiré de la course deux jours plus tard. 

"On voit donc que la schizophrénie règne dans les plus hautes sphères qui sont dans l'incapacité de céder ou de renoncer au pouvoir pour une alternative transitoire et moderne, allant jusqu'à une Troisième République, après la mort de la Deuxième", a écrit M. Joumblatt sur Twitter. "Le plus important pour le Parti socialiste progressiste est de se moderniser et de changer afin de faire face aux défis et aux calomnies. Etre ou ne pas être...", conclut ce message.

"La schizophrénie règne dans vos sphères et guide vos comportements", a réagi Ziad Assouad, député CPL de Jezzine sur Twitter. "Vous portez des masques, vous volez, vous rejetez les responsabilités, vous faites couler le sang et les larmes. Vous surfez sur la vague et vous exploitez la révolution. Vous voulez une Troisième République, mais ça ne sera pas la bonne tant que vous ne guérissez pas votre schizophrénie avec des médicaments pour nettoyer la République de ses déchets politiques", a-t-il ajouté, dans un message très virulent.

Le mouvement de contestation sans précédent contre l'ensemble d'une classe dirigeante accusée de corruption et d'incompétence se poursuit lundi, pour le 33ème jour consécutif, dans un contexte de crise économique aiguë, au lendemain de nombreuses manifestations qui ont eu lieu dans plusieurs villes au Liban et à l'étranger pour maintenir la pression. La pression de la rue a poussé le Premier ministre Saad Hariri à présenter la démission de son cabinet le 29 octobre.

Le leader druze Walid Joumblatt a dénoncé lundi la "schizophrénie dans les plus hautes sphères", deux jours après le désistement de Mohammad Safadi, qui a engendré une guerre des mots entre le courant du Futur de Saad Hariri et le Courant patriotique libre de Gebran Bassil. M. Safadi avait été pressenti jeudi soir par la majorité sortante pour former le nouveau gouvernement mais...