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Culture - Initiative

Les Musicales du Liban à Paris

Affiche des Musicales du Liban.

Premier événement en France entièrement consacré à la musique savante libanaise, Les Musicales du Liban se proposent de faire découvrir, « en trois concerts, la richesse et la diversité des musiques libanaises, multiples et variées, à l’image de l’âme libanaise », comme le souligne Zeina Saleh Kayali, cofondatrice avec Georges Daccache, du festival.

Le patrimoine musical libanais se déploie aux quatre coins du monde grâce au talent de ses différents compositeurs, qu’ils vivent au Liban ou à l’étranger. Mystérieux ou rayonnant, apparent ou caché, le Liban est présent dans les différents courants musicaux, qu’ils soient d’inspiration folklorique, arabe, occidentale ou religieuse.

« La cathédrale Notre-Dame du Liban, située au cœur du quartier latin à Paris, constitue un écrin idéal pour cette première édition. Son acoustique et son calme sont célèbres parmi les musiciens européens et nombre de disques y ont été enregistrés », indique Saleh Kayali.

L’ouverture du festival aura lieu le samedi 16 novembre, sous le thème « De Erevan à Beyrouth », et jettera un éclairage intéressant sur les compositeurs libanais d’origine arménienne et leur influence sur les musiques libanaises. Deux pianos dialoguent et se répondent avec Georges Daccache, interprète pionnier du patrimoine musical libanais et cofondateur des Musicales du Liban, et Betty Kourtian Salkhanian.

Le deuxième concert, dimanche 24 novembre, est consacré à la musique de chambre libanaise. Trois interprètes français passionnés de musiques libanaises, Christine Marchais (piano), Marc Sieffert (saxophone) et Juliette Sieffert (violoncelle), font découvrir, ensemble ou séparément, au public un répertoire méconnu et absolument inédit au langage musical qui va du classicisme le plus pur à l’expérimental le plus déroutant où les femmes sont mises à l’honneur.

La poésie étant la cousine germaine de la musique, il était normal que la troisième soirée soit consacrée à un dialogue privilégié entre ces deux genres si proches, tant il est vrai que la poésie peut être musicale et la musique poétique. Trois interprètes, Georges Daccache au piano, Marie-José Matar, soprano, et Elisabeth Druhle, récitante, se donnent la parole autour des textes de Nayla Chidiac et de mélodies libanaises sur des textes de poètes en langues arabe et française.

Le patrimoine musical libanais est riche et les interprètes libanais et occidentaux commençant à s’y intéresser de plus près. Il est fort à parier (et à espérer!) que cette première édition sera suivie de nombreuses autres.

Premier événement en France entièrement consacré à la musique savante libanaise, Les Musicales du Liban se proposent de faire découvrir, « en trois concerts, la richesse et la diversité des musiques libanaises, multiples et variées, à l’image de l’âme libanaise », comme le souligne Zeina Saleh Kayali, cofondatrice avec Georges Daccache, du festival.Le patrimoine musical...

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