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Économie - Concours

Prix Entrepreneur HEC : les douze finalistes désignés

Les locaux de Smart ESA, à Beyouth. Photo P.H.B.

Douze projets ont été retenus cette semaine pour participer à la finale du « prix Entrepreneur HEC », un concours ouvert à toutes les start-up créées par des Libanais, au Liban ou à l’étranger. Les organisateurs – L’Orient-Le Jour, La Chambre de commerce de Beyrouth et du Mont-Liban et l’ESA Business School, en collaboration avec Smart ESA et les anciens de HEC Liban –, qui avaient au préalable décidé de sélectionner les dix meilleurs candidatures, ont finalement changé leur fusil d’épaule face à « la qualité globale des projets présentés ».

Les start-up toujours en lice sont : Anachron Technologies (logiciel de conseil financier) ; BlocRecs (solution de contrôle de références pour employeur) ; C Green (solutions de transformation de déchets en engrais) ; Comin (comparateur de police d’assurances) ; eTamweel (alternatives de financement pour PME) ; Looplay (solution de prise de vue et de partage pour installations sportives) ; Maj Solutions (plateforme de suivi de chantiers en temps réel) ; Notu (solution de stockage de données personnelles en Near Field Communication ou NFC) ; Pravia (application pour mesurer l’empreinte carbone des achats) ; Scriptofilm (plateforme de mise en relation pour professionnels du cinéma) ; Tekton (solution pour simplifier la configuration de l’environnement de développement en programmation) ; et Troc Circle (Plateforme pour régler des créances par le troc).

Le concours était ouvert aux entreprises en phase de création ou créées depuis moins de 24 mois, avec un produit en cours de développement et un chiffre d’affaires inférieur à 500 000 dollars. Les finalistes ont été sélectionnés en deux temps parmi les 105 dossiers déposés entre le 13 juin et le 15 juillet. Une cinquantaine de candidatures ont d’abord été retenues sur base de leurs dossiers. Ils n’étaient plus que 25 à l’issue des entretiens organisés lors de la deuxième phase, un nombre qui est donc descendu à 12 à l’issue d’une troisième étape organisée mercredi. Le vainqueur sera désigné lors d’un événement de clôture programmé en novembre, pendant lequel les créateurs des 10 meilleurs projets les présenteront devant un jury d’experts.

En plus d’une exposition médiatique, le vainqueur recevra un chèque de 10 000 dollars et bénéficiera d’une période d’incubation de trois mois à Station F Paris. Les finalistes, de leur côté, participeront à un programme d’accompagnement de Smart ESA, dont le directeur, Jihad Bitar, a piloté les premières phases de sélection.


Large spectre
Contacté par L’Orient-Le Jour, ce dernier s’est félicité du nombre important de candidatures reçues « dans un contexte économique difficile », avant de revenir sur les principaux enseignements livrés par les premières phases de sélection. « Sur la centaine de dossiers, une dizaine ont été déposés par des candidats issus de la diaspora » précise-t-il.

Le spectre des projets présenté a en outre été très large. « La particularité de ce concours est qu’il s’adresse aux entrepreneurs au sens large, et pas uniquement aux start-up technologiques », précise Jihad Bitar. Sur le total des candidatures, 10 % ont concerné des projets dans les domaines de l’alimentation, 10 % dans la fintech et l’insuretech, 7 % dans l’énergie et le développement durable. La vente de détail, la santé, les médias, la mobilité, les soins de beauté, le sport ou encore le commerce électronique ont également été mis à l’honneur. « L’autre bonne nouvelle, c’est qu’il y a beaucoup de nouvelles têtes », note encore le directeur de Smart ESA, évoquant une proportion de 56 % sur les 100 candidats retenus.

« Ce ne sont enfin pas uniquement les projets au stade le plus avancé qui avaient une chance de se battre pour une place en finale. Sur les 25 dossiers retenus après les entretiens, deux en étaient encore au stade de l’idée, 17 au stade du MVP (l’acronyme anglais de produit minimum viable, NDLR), le reste ayant déjà atteint un certain niveau de développement », souligne-t-il encore. « Enfin, un projet sur deux, sur les 25 départagés avant le 17 septembre, a été fondé ou cofondé par une femme, ce qui est un excellent ratio », conclut-il.



Pour mémoire 
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