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À La Une - Dans la presse

Israël aurait frappé des cibles iraniennes en Irak

L’État hébreu a visé des hangars de stockage de missiles situés sur deux bases militaires iraniennes situées au nord de Bagdad, selon des sources diplomatiques européennes citées par le quotidien arabophone al-Chark al-Awsat. 

Un avion de chasse israélien. Photo d'archives AFP

Israël a bombardé à deux reprises au cours du mois de juillet des cibles iraniennes en Irak, détruisant des stocks de missiles et tuant des "conseillers" militaires, dans le cadre d'un élargissement du spectre de ses opérations contre l'Iran, a annoncé mardi le quotidien arabophone al-Chark al-Awsat

Citant des diplomates occidentaux ayant souhaité rester anonymes, le journal basé à Londres a précisé que les raids ont été menés les 19 et 28 juillet. La première des deux cibles était, selon le journal, la base d'Amirli, dans la province de Saladin, à 160 km de Bagdad.

Le média kurde irakien Rudaw précise de son côté que la frappe a été menée par un drone et a blessé deux membres des forces paramilitaires chiites du Hachd el-Chaabi et détruit un hangar de stockage d'armes. Citant l'agence Associated Press (AP), Rudaw précise que "des conseillers venus du Liban" étaient présents sur les lieux. La coalition menée par Washington pour lutter contre les terroristes du groupe État islamique avait affirmé être au courant de ces frappes mais ne pas avoir d'informations à leur sujet. 

La frappe de dimanche a, quant à elle, été menée par un avion de combat israélien F-35, sur la base militaire de Camp Ashraf, à 40 km au nord-est de Bagdad et 80 km de la frontière iranienne. Des missiles balistiques récemment importés vers l'Irak s'y trouvaient, selon les sources occidentales, et plusieurs conseillers militaires iraniens présents sur la base ont été tués dans l'attaque. Camp Ashraf était auparavant un camp de réfugiés pour les Moujahidines du peuple, milice d'opposants au régime iranien. 

Début juillet, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait mis en garde Téhéran contre la puissance des avions de combat F-35 israéliens, qui "peuvent arriver n'importe où au Moyen-Orient y compris en Iran", selon un communiqué de son bureau.



(Lire aussi : Israël met en garde Damas contre la présence des milices pro-iraniennes)



Si, depuis le début en 2011 de la guerre en Syrie Israël a mené plusieurs frappes contre l'armée syrienne et les forces de l'Iran et du Hezbollah, alliés indéfectibles du régime de Bachar el-Assad et deux grands ennemis de l'État hébreu implantés en Syrie, les bombardements israéliens en Irak sont rares.

En Syrie, une attaque israélienne avait visé mercredi dernier le sud du pays en guerre. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) avait évoqué des tirs de missiles contre des "positions militaires" du régime et de ses alliés. "Des tirs de missiles probablement israéliens ont visé" des régions du Sud syrien, notamment le secteur de Tal al-Hara, une colline élevée de la province de Deraa, au sud de Damas, avait indiqué l'Observatoire qui avait fait état de "pertes humaines" dans ce secteur, sans être en mesure de fournir un bilan exact. Surplombant le plateau occupé du Golan, Tal al-Hara constitue un point militaire stratégique alors qu’elle constituait un avant-poste pour les forces russes, avant que des milices soutenues par Téhéran ne s’y installent, selon des services de renseignements occidentaux. Le Hezbollah y a érigé des radars, alors que le régime syrien a installé des batteries aériennes, avait indiqué l’OSDH par le passé.

Il y a dix jours, le ministre israélien de la Coopération régionale, Tzachi Hanegbi, avait déclaré lors d'une interview que l’État hébreu était "le seul pays au monde à tuer des Iraniens". "Nous avons frappé les Iraniens des centaines de fois en Syrie. Parfois, nous le reconnaissons et parfois des informations étrangères le révèlent", a-t-il ajouté.






Israël a bombardé à deux reprises au cours du mois de juillet des cibles iraniennes en Irak, détruisant des stocks de missiles et tuant des "conseillers" militaires, dans le cadre d'un élargissement du spectre de ses opérations contre l'Iran, a annoncé mardi le quotidien arabophone al-Chark al-Awsat. Citant des diplomates occidentaux ayant souhaité rester anonymes, le journal basé...

commentaires (4)

Du moment qu'ils se tapent dessus loin du liban..

LE FRANCOPHONE

22 h 35, le 30 juillet 2019

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Commentaires (4)

  • Du moment qu'ils se tapent dessus loin du liban..

    LE FRANCOPHONE

    22 h 35, le 30 juillet 2019

  • Les véritables victimes de ces infos sensationnelles , ne sont pas les résistants mais la stupidité de ceux qui gobent leur fanfaronnade. Ils leur en faut. La fin de l'histoire déterminera la justification des moyens.

    FRIK-A-FRAK

    15 h 41, le 30 juillet 2019

  • ILS ONT LA MAIN LONGUE A FORCE DE PEUR COMME CERTAINS MOUMANA3ISTES LE CHANTENT. A NOTER QU,ILS ONT SURVOLE MEME L,IRAN.

    LA LIBRE EXPRESSION, CENSUREE PARTI PRIS/ INTERET

    15 h 06, le 30 juillet 2019

  • En général quand l'usurpation déclare bombarder des cibles " iraniennes" c'est par conséquences à 2 situations, soit les israéliens se reçoivent des roustes directement ou bien sur leurs supplétifs wahabites, soit c'est des messages adressés à la population interne pour éviter que les poltrons décampent en catastrophe. Un petit rappel 20 ans de bombardements sur le Liban, résultat Mai 2000 et Juillet 2006. Et la Syrie du héros Bashar depuis 2011. Just remenber.

    FRIK-A-FRAK

    14 h 32, le 30 juillet 2019

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