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Histoires de l’art libanais

Édito : Collectionner, c’est tout un art...

« Je suis tombé amoureux de cette toile », « Cette peinture me procure une joie incommensurable », « J’ai pris trois avions et quatre trains, après des années d’attente, pour convaincre l’ancien propriétaire de me céder ce tableau », « Cela fait une décennie que je convoite cette œuvre »...  À entendre les déclarations enflammées des collectionneurs d’art, une chose est sûre : si ce n’est pas de l’amour, cela y ressemble étrangement...

Mais comment s’attache-t-on tellement à une œuvre d’art ? Pourquoi celle-ci et pas une autre ?  Le coup de foudre est-il l’unique critère d’acquisition ?

Comment devient-on collectionneur ? Qui sont les plus grands collectionneurs libanais ? Quelles sont leurs motivations ?

Il existe, dit-on, trois profils types de collectionneurs. Le passionné, souvent érudit et imbattable sur l’histoire de l’art ; le traditionaliste, qui perpétue studieusement une tradition familiale ;  et l’investisseur, pour qui l’art est un portefeuille de titres à accroître et valoriser.  Mais, en réalité, les frontières sont souvent poreuses et les intentions sont complémentaires et se croisent quand on s’y attend le moins...

Ces collectionneurs aux motivations diverses et variées revitalisent l’écosystème de l’art : ils apportent un soutien aux artistes et entretiennent des liens privilégiés avec eux, avec les galeries et avec l’institution muséale.

Source de joie, de fierté, symbole de reconnaissance sociale, de réussite aussi : l’art est-il le nouveau snobisme ?

Qui dit collectionner dit désir de posséder. Mais aussi, très souvent, partager sa passion. Impossible de demander à un(e) collectionneur(euse) de choisir sa plus belle acquisition. C’est comme demander à un parent de designer son enfant préféré. Dilemme cornélien... Mais il(elle) vous racontera volontiers, avec des étoiles dans les pupilles,  celle qui a la plus belle histoire...

Ce supplément de « L’Orient-Le Jour » vise à faire découvrir, comme on dégage un noyau,  tout ce qui touche à l’art libanais et à ses collectionneurs les plus assidus : l’enjeu esthétique et culturel, l’enjeu social, l’enjeu altruiste et, bien entendu, l’enjeu économique.

L’art de collectionner des œuvres d’art ? C’est une passion qui s’apprend…

« Je suis tombé amoureux de cette toile », « Cette peinture me procure une joie incommensurable », « J’ai pris trois avions et quatre trains, après des années d’attente, pour convaincre l’ancien propriétaire de me céder ce tableau », « Cela fait une décennie que je convoite cette œuvre »...  À entendre les déclarations enflammées des collectionneurs d’art, une...

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