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Liban - éclairage

Après l’adoption du budget... les décisions de la conférence de Paris seront bientôt palpables

Le président Macron lancera de Beyrouth le processus de mise en œuvre de la CEDRE et la formation du comité de surveillance.

Emmanuel Macron. Ludovic Marin/AFP

Avec l’approbation par le gouvernement du projet de budget 2019, une étape essentielle a été franchie vers la mise en œuvre des engagements financiers de la conférence de Paris d’avril 2018, la CEDRE, croit-on savoir.

La France et les pays donateurs qui ont participé à la conférence attendent désormais que le Parlement approuve ce budget. Cette approbation ne saurait tarder, compte tenu du fait que le gouvernement n’est en fait qu’un mini-Parlement. Encore que le baroud d’honneur pourrait prendre quelques semaines !

C’est dans ce contexte général que le conseiller du président Emmanuel Macron, Aurélien Lechevallier, se trouvait au Liban il y a quelques jours. L’émissaire français aurait été chargé d’assurer aux Libanais que la France ne se dédira pas et remplira les engagements jusqu’au bout. Des rumeurs avaient en effet circulé sur le fait que la France était lasse du Liban, parce que le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, arrivé au Liban pour les funérailles du patriarche Sfeir, en était reparti sans rencontrer quiconque.

Des cercles proches du pouvoir avaient démenti ces rumeurs mensongères et malveillantes, assurant qu’elles étaient destinées à nuire à la réputation de la France et à mettre en cause sa crédibilité.

La mission d’Aurélien Lechevallier au Liban pourrait être la dernière, apprend-on, avant qu’il n’assume ses nouvelles fonctions en tant qu’ambassadeur de France en Afrique du Sud. La confirmation des engagements de la France et celle de l’intention déclarée du président Macron de se rendre en visite au Liban couronneraient ainsi sa carrière de conseiller.

De Beyrouth, le chef de l’État français lancerait la mise en œuvre des décisions de la CEDRE, ainsi que la mise en place du comité de suivi et de surveillance chargé de superviser la mise en œuvre des projets présentés par le Liban à la conférence. Un comité composé de représentants de la France et de pays donateurs.Par ailleurs, les cercles politiques proches des décideurs nient les informations faisant état d’un changement de gouvernement au Liban après l’adoption du budget, et avant la mise en œuvre des décisions de la conférence. Des rumeurs, encore elles, avaient fait état du remplacement, par des technocrates, des ministres chargés des portefeuilles de services.

Toutefois, ces rumeurs se sont avérées fausses, dans l’idée que les ministres actuels n’auraient aucun problème à rester dans le cadre d’un budget qu’ils avaient examiné et approuvé, sans oublier que le gouvernement jouit de la confiance de la Chambre et que sa formation a pris des mois.

Un nouveau délai sur ce plan se répercuterait négativement sur la situation, à un moment où les décideurs veulent accélérer les choses, pour rattraper le temps perdu, soit plus de neuf mois, croit-on savoir.

Sur un autre plan, et toujours en prévision de l’entrée en application des programmes envisagés à Paris, des cercles diplomatiques confirment que le maintien de la stabilité au Liban est garanti sur le plan international et qu’il n’y a aucune crainte à cet égard.



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