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Économie - Commerce

L’ACB consent à la taxation temporaire des importations, sous conditions

Le port de Beyrouth. Photo C.Hd.

Le président de l’Association des commerçants de Beyrouth Nicolas Chammas s’est dit hier en faveur de la disposition incluse dans la dernière version du projet de budget de 2019, toujours en cours d’examen en Conseil des ministres, qui prévoit l’instauration d’une taxe temporaire (jusqu’à fin 2022) de 2 % sur la valeur des importations, tout en émettant quelques réserves là-dessus.

« Il existe différentes manières de réduire le déficit commercial, notamment la promotion des exportations industrielles et agricoles par le biais de l’aide et de la compétitivité, ainsi que des services que le Liban peut fournir aux secteurs touristique, financier, éducatif, sanitaire, technique et du patrimoine, etc. », a d’abord affirmé M. Chammas. « Les méthodes susmentionnées sont beaucoup plus efficaces que d’imposer des droits imprécis aux importations. Mais lorsqu’il s’est avéré qu’il existait une volonté politique qui s’est cristallisée dans cette direction, l’ACB a réussi à exclure les propositions dangereuses, notamment celle d’imposer des frais élevés à un ensemble limité de marchandises, ce qui déstabiliserait l’ensemble du secteur commercial », a expliqué le président de l’ACB. « Outre les organismes économiques et le ministère de l’Économie et du Commerce, l’ACB s’est employée à améliorer cette proposition et à choisir la formule la moins dommageable en réduisant la taxe exceptionnelle proposée de 3 à 2 % pour une période de trois ans seulement. Le gouvernement s’est officiellement engagé à combattre la contrebande, soit par le biais des ports ou de points de passage illégaux », a-t-il ajouté.

Cette disposition, proposée par le ministre des Affaires étrangères Gebran Bassil, ne concerne pas toutefois les véhicules électriques et hybrides, les équipements et les matières premières utilisées par les filières agricoles et industrielles. Les marchandises faisant l’objet d’accords commerciaux sont aussi exemptées de cette taxe. Elle prévoit aussi qu’entre 2020 et 2022, 35 % des recettes générées par cette taxe seront allouées à des programmes de soutien aux secteurs productifs et au financement des prêts au logement subventionnés. Si cette proposition a été approuvée en Conseil des ministres, d’autres de la quarantaine de mesures proposées par M. Bassil n’ont toujours pas été examinées par les membres du gouvernement.

Le président de l’Association des commerçants de Beyrouth Nicolas Chammas s’est dit hier en faveur de la disposition incluse dans la dernière version du projet de budget de 2019, toujours en cours d’examen en Conseil des ministres, qui prévoit l’instauration d’une taxe temporaire (jusqu’à fin 2022) de 2 % sur la valeur des importations, tout en émettant quelques réserves...

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