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Liban

Joumblatt : Sfeir était une personnalité exceptionnelle

La réconciliation historique de la Montagne avec Walid Joumblatt en août 2001. Joseph Barrak/Photo AFP

Dans une déclaration hier à la chaîne LBCI, le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a tenu à rendre hommage au patriarche Sfeir, avec lequel il a scellé en août 2001 la réconciliation de la Montagne entre druzes et chrétiens. « Lorsque les évêques maronites ont appelé au retrait des troupes syriennes du Liban, j’ai commencé à préparer la réconciliation de la Montagne avec lui », a-t-il dit.

« Avec Mgr Sfeir, nous nous sommes lancés sur le chemin de l’indépendance. C’était une personnalité exceptionnelle et humble. Il estimait que la présence syrienne au Liban était un obstacle à la réconciliation et il avait raison », a indiqué M. Joumblatt. « Notre relation avec Bkerké continuera avec le même éclat qu’elle avait du temps de Mgr Sfeir. Mgr Raï adopte la même attitude que lui, sauf que les circonstances sont plus difficiles aujourd’hui qu’en 2005 », a-t-il estimé.

M. Joumblatt a par ailleurs indiqué qu’il ne pourra pas assister aux obsèques de Mgr Sfeir jeudi pour cause de voyage. Il sera représenté durant la messe par son fils, le député Teymour Joumblatt.

« Nous avons été en désaccord avec le patriarche lorsqu’il a refusé que l’ancien président Émile Lahoud soit destitué par la force de la rue. Nous voulions à l’époque nous débarrasser d’un symbole de la tutelle syrienne et pas du président chrétien à Baabda », a-t-il rappelé.

Le leader druze a en outre regretté que le patriarche soit mort avant d’avoir pu fêter son 100e anniversaire, qui aurait coïncidé avec la création du Grand-Liban, en 1920. « S’il avait pu assister à cette célébration, il aurait sûrement appuyé le partenariat islamo-chrétien, parce que le Liban ne peut s’envoler sans ses deux ailes », a dit M. Joumblatt.

Dans une déclaration hier à la chaîne LBCI, le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a tenu à rendre hommage au patriarche Sfeir, avec lequel il a scellé en août 2001 la réconciliation de la Montagne entre druzes et chrétiens. « Lorsque les évêques maronites ont appelé au retrait des troupes syriennes du Liban, j’ai commencé à préparer la réconciliation de...

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Le Patriache Sfeir, un grand homme, une grande Âme. Le Liban a été construit pas à pas par des héros qui ont cru dans la destinée de ce coin du paradis. Soyons vigilant en gardant dans nos mémoires et dans nos actes les leçons du grand disparu. Nous le lui devons. Que sa memoir reste à jamais vivante. Amen

Gabriel Farsoun

18 h 40, le 14 mai 2019

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Commentaires (1)

  • Le Patriache Sfeir, un grand homme, une grande Âme. Le Liban a été construit pas à pas par des héros qui ont cru dans la destinée de ce coin du paradis. Soyons vigilant en gardant dans nos mémoires et dans nos actes les leçons du grand disparu. Nous le lui devons. Que sa memoir reste à jamais vivante. Amen

    Gabriel Farsoun

    18 h 40, le 14 mai 2019

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