Renault va proposer à son partenaire d'alliance Nissan, dont il détient 43,4% du capital, de créer une compagnie holding commune au sein de laquelle les deux constructeurs désigneront un nombre presque équivalent d'administrateurs, rapporte vendredi le journal Nikkei.
Le journal ajoute que le groupe français, dont Nissan détient 15% du capital sans droits de vote, entend établir le siège de holding dans un pays tiers.
Citant des sources, le Nikkei ajoute que Renault avait soumis une autre proposition de fusion à Nissan, que le constructeur japonais a rejetée le 12 avril.
L'avenir de l'alliance entre Renault et Nissan, qui fête cette année son vingtième anniversaire - est sous le feu des projecteurs depuis l'arrestation en novembre de Carlos Ghosn, l'ex-président des deux entreprises et architecte de leur rapprochement, qu'il était censé consolider avant de tomber en disgrâce.
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