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Liban - Universités

Toutes les (bonnes) raisons de faire ses études en France...

Étudier dans l’Hexagone, « c’est avoir la certitude d’évoluer dans un cadre de vie agréable et épanouissant, avec des formations financées et garanties par l’État », explique Luciano Rispoli, de l’ambassade de France.

L’équipe de l’IFL a engagé la discussion avec 150 personnes intéressées par l’enseignement en France, lors d’une rencontre avant-hier à l’Université islamique. Photo IFL

De nombreux étudiants libanais se rendent chaque année en France pour y poursuivre leur cursus universitaire. À la fin de l’année 2017-2018, ils étaient 5 392 à être inscrits dans l’enseignement supérieur français, toutes disciplines confondues. Et cette année encore, les étudiants sont nombreux à se presser devant les bureaux beyrouthins de Campus France, l’agence française pour la promotion de l’enseignement supérieur, l’accueil et la mobilité internationale. Qu’est-ce qui fait que la France attire autant les universitaires libanais ? L’Orient-Le Jour a posé la question à Luciano Rispoli, conseiller adjoint de coopération et d’action culturelle à l’ambassade de France à Beyrouth et directeur adjoint de l’Institut français du Liban (IFL).

« Chaque année, la France accueille de nombreux étudiants internationaux, grâce à son enseignement supérieur d’excellence, qui s’appuie sur plus de 3 500 établissements publics et privés qui couvrent la totalité du champ académique. La France est également le quatrième pays d’accueil au monde d’étudiants étrangers. Plus de 700 établissements universitaires proposent des enseignements en anglais », explique M. Rispoli à L’OLJ. « Étudier en France, c’est avoir la certitude d’évoluer dans un cadre de vie agréable et épanouissant au cœur de l’Europe, avec des formations financées et garanties par l’État. Cinquième puissance économique mondiale, la France continue de se développer à travers la recherche et offre indiscutablement un environnement favorable à l’innovation. Paris, par exemple, est désormais la plus grande capitale européenne en nombre de start-up et propose un environnement technologique favorable de premier plan », ajoute-t-il.

C’est dans ce cadre que L’IFL a organisé avant-hier une rencontre publique à Tyr, au sein de l’Université islamique, portant sur les (bonnes) raisons pour les Libanais d’étudier en France et en français. Au cours de cette réunion, première d’une longue série de rencontres à venir dans tout le pays, Luciano Rispoli a exposé devant un public de plus de 150 personnes, dont des élus municipaux, députés, journalistes, blogueurs et étudiants, ce qui fait l’attrait de la France en matière d’enseignement universitaire. Il était accompagné de la nouvelle attachée de coopération de l’IFL, Elisabeth Gay, et de Pascaline Magnes, directrice des antennes de l’IFL pour le sud du pays. Cette initiative intervient dans le cadre du mois de la francophonie et au moment où les dossiers des futurs étudiants en France sont validés par Campus France.


(Lire aussi : La colère monte face à l’augmentation des frais d’inscription universitaire en France)


« Un meilleur accueil aux étudiants étrangers »
Revenant sur la réforme des tarifs pour la rentrée de septembre 2019 concernant les étudiants internationaux (passage de 170 € à 2 770 € en licence et de 243 € à 3 770 € en master), M. Rispoli estime que cette hausse des écolages « va permettre aux universités françaises d’offrir un meilleur accueil aux étudiants étrangers, en finançant de nouvelles infrastructures par exemple ». « De plus, les doctorants, les réfugiés, les résidents de longue durée, les étudiants boursiers du gouvernement ainsi que les boursiers de couverture sociale seront exonérés et ces changements ne s’appliquent pas aux étudiants actuellement en France tant qu’ils restent dans le même cycle d’étude. Enfin, le système de sécurité sociale ainsi que les aides au logement (APL) demeurent d’actualité pour les étudiants internationaux », explique-t-il.

« Le français est une langue internationale qui se développe et qui est parlée par quelque 300 millions de personnes à travers le monde. C’est la deuxième langue la plus apprise dans le monde. Et le Liban en est un très bon exemple, souligne Luciano Rispoli. Sur environ un million d’élèves scolarisés au Liban, 57 % des élèves choisissent le français en tant que langue vivante 1. » « En outre, en plus de la langue française enseignée dans le système éducatif public et privé au Liban, les familles peuvent faire le choix, au Liban, de confier l’éducation de leurs enfants à l’un des 46 établissements (60 000 élèves) qui dispensent le programme français dans le cadre de l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE), de la Mission laïque française (MLF) ou des réseaux des établissements partenaires », ajoute-t-il.

« Alors, pourquoi étudier en France et en français ? Parce que c’est s’inscrire dans la continuité de l’identité libanaise ! Aux côtés de l’arabe, le français est et demeure une langue libanaise », conclut M. Rispoli.



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