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Dernières Infos - Liban

Une Libanaise ayant mis son employée de maison "à vendre" sur Facebook entendue par le ministère du Travail

Une personne qui avait mis une employée de maison "à vendre" sur Facebook a été entendue lundi par des inspecteurs du ministère du Travail, indique un communiqué du bureau de presse du ministre du Travail Camille Abousleiman.

"Conformément aux orientations du ministre de la Justice qui a dénoncé cette annonce en la qualifiant de nouvel esclavage inacceptable et ouvert une enquête, l'inspection du ministère a convoqué la personne ayant posté cette annonce en compagnie de son employée au bureau du ministère à Tripoli", indique ce texte.

"La personne en question a affirmé qu'il s'agissait d'une erreur de langage et que cette annonce a été retirée des réseaux sociaux lorsqu'elle s'est rendue compte de cette erreur. La personne a présenté ses excuses", poursuit le communiqué.

Récemment, Amnesty a dénoncé des "pratiques discriminatoires" au Liban à l'égard des employées de maison étrangères, dénonçant "le système de la Kafala qui restreint les droits à la liberté de mouvement, l'éducation et la santé". 

Avec les pays du Golfe, le Liban est régulièrement montré du doigt par les défenseurs des droits de l'homme en raison du traitement dégradant subi par les travailleuses domestiques étrangères. En vertu du système de "kafala", la migrante, qui doit avoir un employeur principal pour obtenir des papiers, est à la merci de ce "parrain". Cela a poussé certains pays comme les Philippines à interdire à leurs ressortissants de travailler au Liban.


Une personne qui avait mis une employée de maison "à vendre" sur Facebook a été entendue lundi par des inspecteurs du ministère du Travail, indique un communiqué du bureau de presse du ministre du Travail Camille Abousleiman."Conformément aux orientations du ministre de la Justice qui a dénoncé cette annonce en la qualifiant de nouvel esclavage inacceptable et ouvert une enquête,...