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Campus - PARTENARIAT INTERUNIVERSITAIRE

Un projet initié par l’UdeM pour améliorer l’insertion professionnelle des étudiants

Permettre aux jeunes d’acquérir les compétences nécessaires à leur insertion professionnelle, tel est le but principal du projet « Compétences pour l’emploi au sein de la francophonie », financé par les Affaires mondiales Canada et initié par l’Université de Montréal (UdeM), en partenariat avec l’Université Saint-Joseph et l’Université de Balamand, ainsi que deux universités marocaines.

Le lancement officiel du projet « Compétences pour l’emploi au sein de la francophonie » s’est déroulé le 5 mars à Beyrouth. Ci-dessus la délégation de l’Université de Montréal (UdeM) avec leurs partenaires libanais.

Le projet « Compétences pour l’emploi au sein de la francophonie », lancé officiellement le 5 mars à Beyrouth, vise principalement à adapter les programmes de formation des universités partenaires aux besoins du marché.Ce projet est dirigé par le vice-rectorat aux affaires internationales et à la francophonie de l’Université de Montréal (UdeM) et géré conjointement avec l’Unité de santé internationale de l’UdeM. Sont également partenaires du projet l’USJ -notamment la faculté des sciences infirmières (FSI), l'Institut supérieur de santé publique (ISSP) et l’Institut d’ergothérapie-, l’Université de Balamand ainsi que les universités marocaines Mohammad V, à Rabat, et Cadi Ayyad, à Marrakech. Le projet s’articulera autour de plusieurs axes, intégrant, dans leur ensemble, les principes de la gouvernance, de l’égalité des genres, ainsi que de l’environnement et du développement durable. « Chacun des volets et chacune des activités fait l’objet d’une analyse des besoins en bonne et due forme. Des experts locaux et des experts de l’UdeM conviennent ensemble des enjeux locaux, des besoins prioritaires et de modalités de mise en œuvre qui tiennent compte du contexte libanais. De plus, plusieurs experts impliqués dans le projet connaissent très bien le contexte, compte tenu de leurs liens de recherche et de formation avec des universités libanaises, l’USJ et Balamand en particulier », explique le vice-recteur aux affaires internationales et à la francophonie de l’Université de Montréal, Guy Lefebvre. Sur ce plan, le projet vise à améliorer la qualité des programmes et leur réforme, à travers la professionnalisation de filières, notamment en sciences juridiques, entrepreneuriat, sciences infirmières, ergothérapie et psycho-éducation. Quant au choix des filières universitaires sur lesquelles porte le projet, il a été effectué « sur la base de collaborations existantes avec les facultés et les unités de l’Université de Montréal et sur la base des objectifs visés par le projet », note M. Lefebvre, qui précise que des collaborations existent déjà entre la faculté des sciences infirmières de l’USJ et la faculté des sciences infirmières de l’UdeM, ainsi qu’entre l’Institut d’ergothérapie de l’USJ et l’École de réadaptation de la faculté de médecine de l’UdeM. Concernant l’Université de Balamand, le projet soutiendra « le développement d’un cursus spécialisé en psycho-éducation et d’une formation en droit des affaires, ainsi que l’intégration d’un programme en droit international des affaires », souligne-t-il.

De plus, un soutien sera prodigué à l’Académie libanaise des beaux-arts (ALBA) dans la réalisation d’une étude du marché de l’emploi, couvrant les spécialisations de cette école. « Ce processus va permettre d’identifier les besoins du marché pour des spécialistes que l’académie pourrait commencer à former, à court et à moyen terme. Les résultats et recommandations de ce processus vont permettre à la direction de l’ALBA de développer de nouveaux programmes de master. Un groupe de travail mixte avec une participation d’experts de l’UdeM et de l’ALBA sera constitué afin d’organiser et d’initier le processus de consultation, avant de formuler des recommandations », révèle encore M. Lefebvre.

Toujours sur le plan académique, le projet offrira des programmes de formation à distance.



Des compétences transversales favorisant l’employabilité des jeunes

Par ailleurs, le projet « Compétences pour l’emploi au sein de la francophonie » renforcera la gestion organisationnelle des universités partenaires et les capacités managériales de leurs administrations. En parallèle, est prévue la mise en place de programmes de formation continue pour le personnel administratif.

Renforcer les partenariats entre les universités et les entreprises constitue, en outre, un axe essentiel du projet. Il s’agit, en effet, de développer des programmes conjoints de formation continue en entrepreneuriat, ainsi que des activités de recherche et développement. Cet axe vise aussi l’amélioration des services d’orientation professionnelle et de placement des étudiants dans les entreprises, dans le cadre des stages. Concrétiser la collaboration entre les universités et les entreprises privées s’effectue « en décloisonnant, donc faire entrer les entreprises dans les milieux de formation et faire entrer les étudiants dans les milieux de travail, mais aussi en sortant du modèle traditionnel du stage de fin d’études, créant des passerelles sur une base continue, tout au long du parcours universitaire », explique M. Guy Lefebvre.

Ce projet compte également soutenir les femmes entrepreneuses dans le développement de leurs entreprises, grâce à « un appui aux pépinières universitaires de jeunes entreprises ».

Enfin, suite à ce projet, les entreprises disposeront « d’une main-d’œuvre qualifiée. Les employeurs cherchent des personnes avec des savoir-faire spécifiques, qui leur permettent d’être rapidement opérationnelles, et en même temps avec des compétences transversales qui les rendent souples, mobiles et flexibles », assure M. Lefebvre.

Quant aux étudiants, « ils développeront une expertise particulière dans divers champs disciplinaires et des compétences transversales favorisant leur employabilité », ajoute-t-il. Ils bénéficieront, par ailleurs, « d’un réseautage avec le nombre grandissant de nos diplômés occupant des postes-clés dans les administrations gouvernementales et universitaires, ainsi que d’un rapprochement entre les autorités gouvernementales et universitaires du Maroc et du Liban qui se traduira par des programmes conjoints ou des programmes de bourses », conclut-il.



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