Grèce: un groupe extrémiste revendique une explosion à Athènes

Le groupe extrémiste "Secte iconoclaste" a revendiqué l'attentat à l'engin explosif commis fin décembre dans un quartier d'Athènes qui a fait deux blessés, et a menacé d'autres actions violentes, a-t-on appris samedi de source policière.

Le 27 décembre un engin artisanal avait explosé devant une église située dans le quartier chic de Kolonaki, dans le centre d'Athènes, blessant légèrement un policier et le gardien de l'église.

C'est la première fois qu'apparaît un groupe extrémiste sous l'appellation de "Secte iconoclaste" en Grèce, a indiqué cette source policière.

Publié en grec sur un site espagnol, le texte de revendication est examiné par la police antiterroriste, selon la même source.

S'autoproclamant aussi "Individualistes à tendance (à pousser) vers des actions sauvages" (ITS), ce groupe qui salue "les individualistes qui sont en guerre aux Etats-Unis et en Europe", menace de commettre d'autres actions plus violentes.

"Cet acte était une introduction à ce qui va suivre(...) Nos mains ne trembleront pas lorsque le moment arrivera de verser de sang", indique ce groupe.

Les attentats visant des établissements publics, radiotélévisions, banques ou représentations diplomatiques sont récurrents en Grèce depuis des années, imputés à des mouvements d'extrême gauche ou anarchistes grecs.

Le 17 décembre, une bombe artisanale avait explosé devant le groupe de médias Skaï dans la banlieue balnéaire d'Athènes, sans faire de blessés mais en provoquant d'importants dégâts.

Début janvier, cet acte a été revendiqué par l'organisation "des combattants populaires (OLA, extrême gauche), qui avait déjà revendiqué au moins cinq attentats similaires depuis son apparition en 2013, sans faire jusqu'ici de victime.