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Liban - Partis

Que comptent proposer les responsables maronites à Bkerké ?

Le patriarche maronite Béchara Raï a convoqué, samedi dernier, les députés maronites à une réunion aujourd'hui mercredi à Bkerké, afin « de discuter du rôle que la communauté maronite peut avoir face aux développements actuels ». La réunion vise à « discuter du rôle que les maronites pourront jouer pour faire face à la situation générale au Liban et dans la région, et aux répercussions de cette situation sur les plans politique, économique et social. La réunion portera aussi sur les initiatives à prendre pour la sauvegarde de l’État libanais », selon un communiqué publié par le patriarcat maronite. Ce minisommet serait en quelque sorte le fruit d’une réflexion qui aurait mûri à Bkerké après le défilé des responsables politiques au siège de l’Église maronite à l’occasion des fêtes de fin d’année. Ceux-ci ont presque unanimement exprimé leur crainte face au danger qui guette le pays, si entre-temps la réactivation de l’exécutif n’était pas amorcée.

L'Orient-Le Jour a demandé aux responsables maronites ce qu'ils comptent proposer à Bkerké.

Élias Hankache. Photo d’archives L’OLJ

Fady Saad, député de Batroun des Forces libanaises

Nous répondons aujourd’hui à l’invitation de Bkerké et prenons part à cette rencontre consultative qui devrait nous permettre d’arriver à une base commune. Il est vrai que cette réunion s’adresse uniquement à des figures maronites, mais n’importe quel dialogue est mille fois mieux que l’absence de dialogue.

Les discussions pourront porter sur les sujets chauds du moment, tels que la formation du gouvernement et les débats stériles qui l’entourent ainsi que l’avenir du pays. Nous avons des réponses à ces sujets, dont la première est la nécessité de la formation du gouvernement. Nous sommes également contre le changement du régime dans le pays, c’est un débat qui tombe au mauvais moment. Nous insistons sur l’importance de la Constitution et des institutions, contrairement à ce que nous entendons dans les déclarations de certains. Ce que nous voyons aujourd’hui au Liban ne laisse rien présager de positif.

Alain Aoun, député de Baabda du Courant patriotique libre

Nos discussions dépendront des sujets qui seront abordés par Bkerké. Il s’agit d’une initiative de dialogue, d’un brassage d’idées, parce que la situation est très difficile en ce moment. Les maronites se sentent concernés par les problèmes du pays, mais ne sont pas pas forcément responsables de ces problèmes. Le patriarche estime que nous sommes en période de crise et il aimerait pouvoir en parler avec les maronites, puisqu’il représente l’autorité morale de cette communauté.

Si la question de la formation du gouvernement est abordée, nous expliquerons ce qui se passe au niveau de ce processus ainsi que les obstacles et les solutions face à cette situation. Sur le plan de la crise économique, nous pensons qu’il y a des actions qui devraient être mises en place sur le court, le moyen et le long terme. Si le débat concernant les pratiques tendant à changer la Constitution est abordé, nous ferons part de notre avis sur la question. Mais il est encore tôt pour se prononcer là-dessus, car nous ne savons pas encore si ce problème se pose réellement. Nous ne pouvons pas attaquer un groupe particulier en lui faisant un procès d’intention. Quoi qu’il en soit, nous appelons au respect de la Constitution.


(Lire aussi : Que peut-on espérer de la rencontre de Bkerké ?)


Estephane Doueihy, député de Zghorta des Marada

Bkerké ne nous a pas fourni un ordre du jour particulier pour cette réunion, mais je pense que cette rencontre est naturelle, au vu du pétrin dans lequel se trouve le pays actuellement. L’horizon politique est bouché, mais peut-être qu’on pourra arriver à une lueur d’espoir et que Bkerké arrivera à faire bouger les choses au niveau politique, notamment concernant la formation du gouvernement. Cette rencontre sert à tirer la sonnette d’alarme face à la situation délétère du pays et se pose comme une tentative d’unification des points de vue face à la situation actuelle. Le Liban ne peut plus supporter cette léthargie économique, ni ce chômage, ni la crise du logement.

Nous avons honte de dire que nous sommes responsables, alors qu’on ne nous laisse rien faire, comme si nous n’avions pas été élus par le peuple.

Élias Hankache, député du Metn des Kataëb

Nous allons évoquer les dangers qui guettent le pays. J’espère qu’il n’y aura pas que des slogans, parce que nous sommes dans une phase dangereuse. Il y a beaucoup de problèmes qui pourraient être traités aujourd’hui, tels le retard dans la formation du gouvernement ou la suggestion de la répartition des portefeuilles ministériels selon la règle des tiers (un tiers pour les chrétiens, un tiers pour les sunnites et un tiers pour les chiites). Nous demandons depuis 2008 un pouvoir décentralisé, mais avec des garanties pour les minorités.

Les Kataëb ont présenté il y a six mois une proposition qui consiste à former un gouvernement de spécialistes. Nous ne pouvons pas parler de contrôle des dépenses avec un cabinet de 32 ou de 36 ministres. Nous avions également tenu une conférence socio-économique où nous avions donné plusieurs recommandations dont la mise en place d’un plan d’austérité et le contrôle de la corruption.


Pour mémoire

Un sommet chrétien prévu à Bkerké pour aider à débloquer la crise gouvernementale

Raï : Les responsables s’arrachent le cadavre de la patrie


Fady Saad, député de Batroun des Forces libanaisesNous répondons aujourd’hui à l’invitation de Bkerké et prenons part à cette rencontre consultative qui devrait nous permettre d’arriver à une base commune. Il est vrai que cette réunion s’adresse uniquement à des figures maronites, mais n’importe quel dialogue est mille fois mieux que l’absence de dialogue.Les discussions...

commentaires (4)

UN PROF JURISTE POSE UNE QUESTION À UN DE SES ÉLÈVES: QUEL EST TON NOM ? JOSEPH A RÉPONDU L'ÉLÈVE. DEHORS LUI DIT LE PROF. JOSEPH DEMANDE POURQUOI ? LE PROF S'ÉNERVE ET JETTE JOSEPH DEHORS. SILENCE DANS LA SALLE. LE PROF DEMANDE POURQUOI ON A CRÉE DES LOIS ? UN SE LÈVE ET DIT, POUR CONTROLER LES AGISSEMENT DES GENS. UN AUTRE DIT POUR APPLIQUER LES LOIS. UN 3ÈME, POUR QUE LE FORT NE DOMINE PAS LE FAIBLE. UN 4ÈME, POUR QUE LA JUSTICE RÈGNE ET PROTÈGE LES GENS.... OUI C'EST BIEN CELLE LÀ LA RÉPONSE A DIT LE PROF. CROYEZ VOUS DONC QUE J'ÉTAIS INJUSTE AVEC JOSEPH ? OUI ONT RÉPONDU LES ÉLÈVES. MAIS POURQUOI VOUS N'AVEZ PAS RÉAGI AVEC COURAGE POUR PROTÉGER VOTRE CAMARADE ? QUEL INETERT DE CES LOIS SI VOUS NE LES APPLIQUEZ PAS ? C'EST CELLE LÀ VOTRE LEÇON D'AUJOURD'HUI. PUIS IL A APPELÉ JOSEPH ET S'EST EXCUSÉ DE LUI.

Gebran Eid

22 h 29, le 16 janvier 2019

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Commentaires (4)

  • UN PROF JURISTE POSE UNE QUESTION À UN DE SES ÉLÈVES: QUEL EST TON NOM ? JOSEPH A RÉPONDU L'ÉLÈVE. DEHORS LUI DIT LE PROF. JOSEPH DEMANDE POURQUOI ? LE PROF S'ÉNERVE ET JETTE JOSEPH DEHORS. SILENCE DANS LA SALLE. LE PROF DEMANDE POURQUOI ON A CRÉE DES LOIS ? UN SE LÈVE ET DIT, POUR CONTROLER LES AGISSEMENT DES GENS. UN AUTRE DIT POUR APPLIQUER LES LOIS. UN 3ÈME, POUR QUE LE FORT NE DOMINE PAS LE FAIBLE. UN 4ÈME, POUR QUE LA JUSTICE RÈGNE ET PROTÈGE LES GENS.... OUI C'EST BIEN CELLE LÀ LA RÉPONSE A DIT LE PROF. CROYEZ VOUS DONC QUE J'ÉTAIS INJUSTE AVEC JOSEPH ? OUI ONT RÉPONDU LES ÉLÈVES. MAIS POURQUOI VOUS N'AVEZ PAS RÉAGI AVEC COURAGE POUR PROTÉGER VOTRE CAMARADE ? QUEL INETERT DE CES LOIS SI VOUS NE LES APPLIQUEZ PAS ? C'EST CELLE LÀ VOTRE LEÇON D'AUJOURD'HUI. PUIS IL A APPELÉ JOSEPH ET S'EST EXCUSÉ DE LUI.

    Gebran Eid

    22 h 29, le 16 janvier 2019

  • rien ! des paroles !!!!! et le vide

    FAKHOURI

    18 h 34, le 16 janvier 2019

  • DES BULLES D,AIR ! L,ABRUTISSEMENT EST GENERAL DANS LE PAYS...

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 51, le 16 janvier 2019

  • POUR SUR QUE CERTAINS NE MANQUER0NT PAS D'INSINUER LEUR DESIR TOUT ALTRUISTE DE SERVIR LA NATION, ET DONC DE SUGGERER AU PATRIARCHE LES INSCRIRE SUR UNE LISTE DE PRESIDENTIABLES, CEUX LA JEUNES . KHAYY, COMME CELA NOUS SERONS TRANQUILLES QUE LA NATION NE MANQUERA PAS DE SERVITEURS ZELES, PURS ET DURS DESIREUX DE GERER LES AFFAIRES DU PAYS.

    Gaby SIOUFI

    09 h 53, le 16 janvier 2019

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