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Liban - Artisanat

Se former à la gemmologie grâce à un accord libano-belge...

M. Antoine Moughanni remettant un écusson à M. Hubert Cooreman.

Quarante-deux jeunes joailliers libanais ont reçu des diplômes de l’ONG belge HRD Antwerp, spécialisée dans l’évaluation des diamants et des pierres précieuses, lors d’une cérémonie à la résidence de l’ambassadeur de Belgique Hubert Cooreman. Cela a été possible grâce à un accord signé entre le syndicat des joailliers et des bijoutiers libanais avec l’ONG belge sous le patronage de l’ambassade de Belgique au Liban. Depuis deux ans, 180 joailliers libanais ont été formés dans le cadre de cet accord, a souligné à L’Orient-Le Jour Adam G. Peck, instructeur de l’association belge, venu spécialement au Liban pour passer son savoir-faire aux jeunes joailliers.

La formation en gemmologie et en évaluation de diamants s’est tenue au siège du syndicat des joailliers à Sodeco, présidé par Antoine Moughanni. Les bijoux travaillés dans les ateliers des joailliers libanais constituent la première exportation libanaise aussi bien vers l’Europe que vers les pays du Golfe. HRD Antwerp, dont le siège est à Anvers, la capitale du diamant, et qui dispose notamment d’une antenne en Turquie, devrait dans l’avenir, en travaillant en coopération avec le syndicat des joailliers du Liban, permettre à ces derniers de livrer, au Liban, des certificats relatifs à l’authenticité et la pureté des diamants et des bijoux qu’ils vendent.

Prenant la parole, l’ambassadeur de Belgique, qui a confié être originaire d’Anvers, s’est penché sur l’histoire de cette ville flamande, « centre de commerce principal des diamants depuis plus de cinq siècles. Plus de 80 % du commerce international des diamants bruts passe par Anvers et plus de 60 % de celui des diamants polis », a-t-il précisé. « Anvers ne possède pas de mines de diamants, mais elle dispose du savoir-faire et des opportunités nécessaires, de la technologie et du milieu financier adéquats. Dès la fin du XVe siècle, les associations de diamantaires œuvraient à interdire le commerce des fausses pierres. Anvers est un port. Au XVIe siècle, plus de 40 % du commerce mondial, dont celui du diamant, passait par la ville », a-t-il poursuivi. « Aujourd’hui, grâce à son système financier sophistiqué, son infrastructure commerciale et son savoir-faire en matière d’industrie des pierres précieuses, Anvers demeure la capitale mondiale du diamant », a conclu M. Cooreman.



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commentaires (1)

N'y a-t-il pas un instrument ou une méthode pour évaluer nos politiques ? Nos "Diamand-perds" nationaux ? Si cela continue ainsi, on va perdre tout, absolument tout ! Nos politiques sont-ils devenus "l'Anvers" du décor ?

Sarkis Serge Tateossian

11 h 38, le 16 décembre 2018

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Commentaires (1)

  • N'y a-t-il pas un instrument ou une méthode pour évaluer nos politiques ? Nos "Diamand-perds" nationaux ? Si cela continue ainsi, on va perdre tout, absolument tout ! Nos politiques sont-ils devenus "l'Anvers" du décor ?

    Sarkis Serge Tateossian

    11 h 38, le 16 décembre 2018

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