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Sabyl Ghoussoub

Ce qu’en disent les proches

Laura Schwartz - Son amie

Première chose : il se lève tôt, très tôt. Jusqu’à 11h, son unité de temps c’est le nombre d’expressos bus ou abandonnés sur le comptoir de la cuisine. Je sais que 08h05 équivaut grosso modo à son 4e café. « Hi Laura. Merci d’accepter d’essayer quelque chose. Je vais t’expliquer, en très bref, où j’en suis là. Le projet s'appellerait (...) » Deuxième chose : la plupart du temps, il vous écrit comme si vous étiez avec lui dans la pièce. Troisième chose : cela fait deux ans qu’il m’explique, en très bref, où il en est, là.

Philippe Douroux - Son ami

Sabyl, nous ne nous étions pas vus, nous avions échangé deux mails et nous nous comprenions déjà et, déjà, l’échange était à la fois drôle, tellement léger et si sérieux. Il y avait la promesse d’abolir la frontière entre ce dont on peut sourire, ce dont on peut rire et ce qu’il faut traiter gravement. En général, il faut des années pour faire l’aller, le chemin qui mène à la compréhension des choses, et le retour, qui permet d’en revenir pour avoir la bonne distance. Sabyl a fait, très vite et très tôt, la route dans les deux sens, sans cynisme.

Xavier Marquet - Son ami

Qui est-ce que vous emmèneriez sur une île déserte ? Sabyl, sans hésiter. Il se fondrait dans n’importe quel univers comme à Batroun, Paris et d’autres contrées lointaines. Cet agitateur d’idées hors catégorie nous empêcherait surtout d’y périr d’ennui. Au fil des jours, le moindre recoin de notre rocher n’aurait plus aucun secret pour lui. Monsieur 100 000 volts nous concocterait une séance photo sur la plage abandonnée. Il travaillerait aussi à l’écriture de son prochain roman, à coup sûr désopilant. Même coupé du monde, Sabyl ne perdrait pas une miette de cette expérience, fidèle à sa devise : rien ne se perd, tout s’écrit.

Gilles Rozier - Son éditeur

Regard malicieux et sourire radieux, Sabyl semble ne rien prendre au sérieux, mais il ne faut pas se fier aux apparences. Il a une manière de rire de tout pour ne pas sombrer dans l’angoisse. Il pointe les enfantillages du Moyen-Orient, la virilité mal placée des hommes, l’emprise exorbitante des femmes, l’air étouffant des tribus. Il est pourtant chef d’une tribu, choisie, de Franco-quelque chose (Arabes, Juifs, Israéliens, Iraniens), qui se jouent de toutes les frontières.

Pablo Féghali - Son cousin

Quand on chante ensemble sur du MHD, Cheb Khaled, Feyrouz, Jorge Ben Jor et PNL. Quand je te demande des conseils, encore et toujours, et que j’en reçois de précieux, encore et toujours. De temps en temps, tu m’envoies un texte, je te lis et te remercie, parce que parfois c’est beau, parfois c’est drôle et, souvent, c’est touchant. L’été, nager avec notre cousin Ralph dans la mer qu’on aime tant. Toi à Arles, moi à Batroun, s’entendre quand même crier après le but de Pogba. Ma mère me dit souvent : « Surtout ne fais pas comme ton cousin. » Mais je ne peux pas maman, c’est unique ce qu’il fait.

Laura Schwartz - Son amiePremière chose : il se lève tôt, très tôt. Jusqu’à 11h, son unité de temps c’est le nombre d’expressos bus ou abandonnés sur le comptoir de la cuisine. Je sais que 08h05 équivaut grosso modo à son 4e café. « Hi Laura. Merci d’accepter d’essayer quelque chose. Je vais t’expliquer, en très bref, où j’en suis là. Le projet s'appellerait...

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