Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

"Que dieu bénisse les Britanniques" d'avoir choisi le Brexit, lance un conseiller de Trump

C'est en marge d'un discours à Washington, dont l'objet principal était d'attaquer la Cour pénale internationale (CPI), que le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Bolton, a fait l'éloge du Brexit. Photo d'archives AFP.

"Que dieu bénisse les Britanniques qui ont voté il y a deux ans pour sortir de l'Union européenne": un des plus proches conseillers de Donald Trump a résumé lundi tout le mal que l'administration américaine pense des instances communautaires européennes. C'est en marge d'un discours à Washington, dont l'objet principal était d'attaquer la Cour pénale internationale (CPI), que le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, John Bolton, a fait l'éloge du Brexit.

Défendant la souveraineté des Etats, il a fait une digression pour s'en prendre à l'Union européenne (UE) et saluer le résultat du référendum au Royaume-Uni en 2016. "Si l'Union européenne souhaite dissoudre la souveraineté nationale dans la bureaucratie de Bruxelles, c'est tout à fait son droit, et d'autres sont libres d'en faire autant. Nous ne poussons personne dans cette direction", a-t-il ironisé.

Le président Trump lui-même a plusieurs fois vanté les mérites du Brexit par le passé et, selon des diplomates, ne manque pas une occasion, en privé, de pourfendre l'UE -- symbole d'un monde multilatéral qu'il dénonce. John Bolton a aussi déploré le fait que les Etats-Unis n'aient pas pu conclure avec tous les pays de l'UE des accords bilatéraux visant à protéger les ressortissants américains d'éventuelles poursuites de la CPI. "Malheureusement, nous n'avons pas été en mesure de conclure un accord avec tous les pays du monde, notamment ceux de l'Union européenne, où le dogme de la gouvernance mondialisée est fort", a-t-il dit.

"Que dieu bénisse les Britanniques qui ont voté il y a deux ans pour sortir de l'Union européenne": un des plus proches conseillers de Donald Trump a résumé lundi tout le mal que l'administration américaine pense des instances communautaires européennes. C'est en marge d'un discours à Washington, dont l'objet principal était d'attaquer la Cour pénale internationale (CPI), que le...