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Lifestyle - Papilles

Les Délices de Claudine : fruits séchés, confiture et générosité

D.R.

Un grand sourire, de la bonté et beaucoup d’authenticité. Claudine Aouad a quitté son travail au siège de la Fransabank il y a moins d’un an pour se consacrer à un projet entamé il y a quatre ans et qui, depuis, est en train de s’épanouir. Des projets gourmands, car Claudine Aouad confectionne des confitures, de la marmelade, des cakes salés et sucrés et prépare des fruits séchés, ainsi que des maamouls, sur commande. Depuis 2015, elle prend part à Souk el-Tayeb et à diverses expositions, présentant les produits qu’elle a baptisés « Les Délices de Claudine ».

L’idée a commencé avec les maamouls. « Toute ma vie, j’en ai confectionné et distribué à la famille, aux proches et aux amis. Et puis un jour l’une de mes amies m’a demandé : “Pourquoi tu n’en vendrais pas ?” » « Ce n’était pas une mauvaise idée, à condition d’avoir suffisamment de commandes pour être sûre d’écouler la marchandise », précise-t-elle.

Quatre mois plus tard, avec son frère Salim, elle tenait déjà un stand à Souk el-Tayeb, proposant des maamouls et de la confiture. C’était en 2015. La marmelade, les sablés, les cakes salés et sucrés ainsi que les fruits séchés ont suivi, et se sont avérés être une réussite.

« Pour confectionner des maamouls à Pâques, je prenais une semaine de congé de mon travail. Il y a une année où j’en ai fait 120 kilos. C’était une commande pour un traiteur », confie-t-elle.

Claudine Aouad utilise les meilleurs produits, et elle le précise fièrement en vous proposant de les goûter. Pour ses confitures, ses marmelades et ses fruits séchés, elle rapporte la plupart des produits de villages, et principalement celui de sa mère, Jouar el-Hoz, dans le Haut-Metn.

Encouragée par sa famille – car c’est une affaire de famille – et ses amis, elle continue sur sa lancée. C’est sa belle-sœur, professeure de graphisme à l’Université américaine de Beyrouth, qui se chargera du packaging, à la fois simple et coquet, lui donnant ainsi une image de marque qui colle bien à sa personne et à ses produits. Son frère Salim devient son bras droit. Il effectue des recherches internet pour trouver de nouvelles recettes, tient les stands quand elle est absente et met la main à la pâte quand il faut préparer des arrangements.

Recettes inédites

« Ma mère est morte quand j’avais 19 ans. Je ne savais même pas cuire un œuf. Et puis j’ai appris », avoue-t-elle. Seule fille à la maison, elle devient rapidement la figure maternelle pour ses trois frères. Cela ne l’empêche pas de faire une longue et importante carrière à la banque, travaillant dans la même entreprise durant quarante ans.

« J’habite Adonis depuis un an et demi. Autrefois, je vivais à Watwat et je pouvais aller à pied au siège de la Fransabank à Hamra », raconte-t-elle. L’immeuble qu’elle habitait a été démoli pour qu’une tour y soit construite. Claudine Aouad s’est habituée petit à petit au long trajet et ses embouteillages. Son frère est tombé malade ensuite. Elle s’est vue obligée de quitter le travail pour s’occuper de lui.

« Quand j’ai démarré Les Délices de Claudine, je me suis rendu compte à quel point c’est important d’avoir son propre projet. Certes, la banque m’a beaucoup donné et j‎’y ai bien progressé, mais c’est très différent quand on travaille pour soi. »

Dans son nouvel appartement, une chambre a été transformée en atelier. Elle tente toujours des recettes inédites, des arrangements créatifs, de nouvelles décorations pour ses stands.

« C’est vrai que je suis un peu bossy, mais cela vient aussi du sérieux que je mets dans le travail », note-t-elle. « Bossy », mais aussi drôle et coquette.

Son travail de pro ne l’empêche pas de s’amuser. « Je me prépare pour tenir mes stands. Je me maquille, je mets de beaux vêtements. D’ailleurs, j’aime m’acheter de jolies choses ! J’aime aussi conduire. Beaucoup. Je me mets derrière le volant et je vais à la découverte de chemins et de lieux que je ne connais pas. »

Les pieds bien sur terre, le sourire au bout des lèvres, Claudine Aouad a apparemment réussi cette délicieuse nouvelle aventure qui la comble.

Un grand sourire, de la bonté et beaucoup d’authenticité. Claudine Aouad a quitté son travail au siège de la Fransabank il y a moins d’un an pour se consacrer à un projet entamé il y a quatre ans et qui, depuis, est en train de s’épanouir. Des projets gourmands, car Claudine Aouad confectionne des confitures, de la marmelade, des cakes salés et sucrés et prépare des fruits...

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