Le tremblement de terre d’une magnitude de 4,2 sur l’échelle de Richter qui a touché le Liban mercredi dernier était ces deux derniers jours au cœur des préoccupations de divers organismes et administrations.
Le Comité libanais de l’immobilier a tenu hier une réunion extraordinaire dans son bureau à Mousseitbé, et a publié un communiqué soulignant « l’urgence de mettre en place un plan stratégique pour gérer les catastrophes naturelles et donner les directives adéquates au public pour savoir l’attitude à adopter en cas de catastrophe naturelle, notamment lors d’un séisme ». « Il faut par exemple, en cas de tremblement de terre, s’éloigner des plages pour se protéger d’éventuels tsunamis, couper l’électricité et le gaz, trouver des issues sûres pour sortir des immeubles, les escaliers étant parmi les lieux les plus dangereux d’un bâtiment », ajoute le comité qui rappelle que « le Liban se situe sur l’intersection de trois plaques tectoniques importantes, celles de l’Arabie, de l’Afrique et de la Turquie ».Il a appelé « les autorités à intervenir afin que tous les immeubles actuellement construits au Liban soient édifiés conformément aux normes antisismiques et que les fondements de toutes les vieilles bâtisses soient renforcées ». Selon le comité, on compte au Liban 16 000 bâtiments construits depuis plus de 80 ans. Ces immeubles ont été répertoriés à Beyrouth et sa banlieue, Tripoli, Zahlé et Saïda. 15 000 d’entre eux sont en danger d’effondrement ».
Au Liban-Sud, où les habitants âgés se souviennent encore avec effroi du tremblement de terre de 1956 d’une magnitude de 6 degrés sur l’échelle de Richter, le mohafez Mansour Daou a tenu une réunion au sérail de Saïda pour s’assurer avec les parties concernées, notamment les forces de l’ordre, les pompiers et les secouristes, que tout est prêt en cas d’urgence et que la coordination entre les diverses entités qui seraient présentes sur le terrain se déroulera comme prévu.
À Tyr, le président de la Fédération des municipalités du caza, Hassan Dbouk, a annoncé que les municipalités sont prêtes à faire face à toute éventualité conformément aux directives du mohafez du Liban-Sud.
commentaires (5)
Je me rappelle le 16 mars 1956 le séisme , c'était inoui..
Eleni Caridopoulou
17 h 49, le 08 juillet 2018