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Culture - Conférence de presse

La Beirut Art Fair annonce ses couleurs

La 9e édition de la Beirut Art Fair se tiendra du 20 au 23 septembre 2018. Axée sur la découverte, elle propose plusieurs expositions destinées à créer des passerelles entre les différents professionnels de l’art.

Pascal Odille, Marine Bougaran, Tarek Nahas, Ghattas Khoury, Laure d’Hauteville, Joanna Abou Sleiman-Chevalier et Marie-Mathilde Gannat.

« L’art sera partout, l’art, c’est la lumière, c’est la paix, c’est aussi la fête », a lancé Laure d’Hauteville, fondatrice et directrice du Beirut Art Fair, en annonçant la 9e édition de ce rendez-vous annuel qui se tient du 20 au 23 septembre 2018 au Seaside Arena (nouveau front de mer de Beyrouth).

Lancé hier lors d’une conférence de presse à l’hôtel Le Gray – en présence du ministre de la Culture Ghattas Khoury, de la directrice de l’Institut culturel français Véronique Aulagnon, du directeur artistique de la foire Pascal Odille, de Gordon Campbell Gray, président de CampbellGray Hotels, et des nombreux représentants des banques sponsors de l’événement – le programme de la BAF s’annonce aussi ample que varié.

L’année 2018 voit une édition qui reprend son souffle et qui déploie ses ailes sur une surface de plus de 45 % que celle de l’année dernière et où sont attendus près de 32 000 visiteurs (contre 28 000 en 2017).

Concernant les galeries participantes, les organisateurs de la BAF affirment que le comité de sélection, qui comprend Tamara Inja-Jaber, conseillère artistique pour de grandes collections dans les pays du Golfe, et les collectionneurs Bassel Dalloul, Abraham Karabajakian et Tarek Nahas, épaulé par la commissaire d’exposition et consultante en art contemporain Joanna Abou Sleiman-Chevalier, a été très strict dans ses choix.

Le focus de cette 9e édition porte sur le 8e art à travers l’exposition phare de la foire, « Across Boundaries », consacrée à la photographie moderne et contemporaine libanaise, de 1900 à nos jours. Le collectionneur Tarek Nahas et la curatrice Marine Bougaran y dévoileront un patrimoine photographique à travers une centaine d’œuvres provenant de collections privées et publiques libanaises. Cette exposition sera accompagnée d’un programme de tables rondes et de la publication d’un catalogue comprenant un texte de Tatyana Frank, directrice du musée de l’Élysée à Lausanne.

Parmi les événements phares à signaler : une exposition qui rend hommage à l’artiste de la modernité libanaise Paul Guiragossian, à travers un ensemble d’archives écrites et sonores. À suivre également, la section « Revealing » parrainée par la SGBL et qui propose aux galeries locales et internationales de mettre le projecteur sur des jeunes talents en devenir. La foire a également fait appel à l’architecte et urbaniste Patrick Boustani afin de recréer, au sein du hall d’exposition, la ville de Beyrouth.

Signalons également une plongée dans le monde du street art grâce à l’une des plus importantes collections de l’artiste américain KAWS. Et la remise du prix Byblos Bank de la photographie.

La foire propose par ailleurs un programme VIP comprenant visites d’ateliers, de collections privées et de musées à travers tout le Liban. Une série de conversations, entretiens, échanges et débats sont organisés durant les 5 jours de Beirut Art Fair, autour de l’art moderne et contemporain de la région.

En parallèle à la BAF, la Beirut Art Week (qui se tient du 18 au 25 septembre avec le soutien des ministères de la Culture et du Tourisme, ainsi que de la municipalité de Beyrouth, de Solidere et des boutiques participantes), dirigée par Marie-Mathilde Gannat, propose un circuit artistique à travers la ville, à la rencontre d’artistes prenant possession de certaines prestigieuses boutiques de son centre-ville. Des expériences insolites se tiendront tels un cinéma de plein air dans les sites archéologiques, des vernissages et un esprit de fête couronnant le tout.


Ils ont dit

Ghattas Khoury, ministre de la Culture : « Dans le cadre du plan quinquennal du ministère, les investissements dans les activités culturelles doivent avoir des retombées positives sur l’économie. Je prévois que CEDRE 1 soutienne ce plan en finançant environ 280 millions de dollars dans l’espoir que le rendement sera équivalent à 2,5 milliards pour l’économie locale. »
Laure d’Hauteville : « Le Liban n’a jamais eu autant besoin qu’aujourd’hui d’être confronté à l’art. L’art permet de garder un idéal, provoque le dialogue des cultures, et il est vecteur d’un message de paix. »
Joanna Baloglou : « Nous sommes fiers d’affirmer que nous avons été les précurseurs dans la découverte des futures “stars” de l’histoire de l’art au Liban. »



Pour mémoire

La Beirut Art Fair devenue un véritable écosystème

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