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Santé - Oncologie pédiatrique

Le cancer chez les enfants, entre mythes et vérité

À l’occasion de la semaine internationale de survie  au cancer infantile, le CCCL tire au clair certaines idées préconçues entourant le cancer chez les enfants.

Les enfants survivant à un cancer peuvent mener une vie normale et s’intégrer activement dans leur environnement. Photo Bigstock

La majorité des enfants ayant survécu à un cancer peuvent mener une vie normale et s’intégrer activement dans leur environnement. Tel est le message que lance le Children Cancer Center of Lebanon (CCCL) à l’occasion de la semaine internationale de survie au cancer pédiatrique, fixée pendant le mois de juin. À cette occasion, le CCCL a publié une brochure, basée sur des études menées par la Société internationale d’oncologie pédiatrique clarifiant certaines idées préconçues entourant le cancer chez les enfants. Il est à noter que selon les chiffres internationaux, sur un million d’enfants âgés de moins de 15 ans, quelque 150 à 160 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués chaque année. Au Liban, près de 250 nouveaux cas seraient ainsi détectés par an, toutes formes de cancer infantile confondues.

Les survivants sont porteurs de la maladie et posent un risque de santé pour les autres.
Le cancer infantile n’est pas contagieux. Il n’est pas transmis par un virus. Il n’est pas non plus infectieux. Tout enfant peut jouer, fréquenter et interagir avec les enfants ayant survécu au cancer.

Tous les survivants au cancer ont des problèmes de fertilité. Ils ne peuvent jamais avoir d’enfants.
Certains survivants au cancer pourraient avoir des problèmes de fertilité. Cela ne peut pas toutefois être généralisé à tous les survivants du cancer, puisque le type du cancer et son traitement déterminent s’ils auront des problèmes de fertilité.

Les survivants au cancer ont la vie courte.
Deux enfants sur trois ayant survécu au cancer ont un risque accru de ressentir les effets tardifs de la maladie ou d’avoir un cancer secondaire. Cela toutefois n’est pas lié à l’espérance de vie. La nature et la sévérité des effets tardifs influencent aussi l’espérance de vie. La réduction de l’espérance de vie dépend en fait du stade auquel le cancer a été diagnostiqué, du traitement initial administré à l’enfant et de la pertinence du traitement reçu.

Les survivants au cancer infantile sont guéris et n’ont plus besoin d’un suivi continu.
Le suivi médical continu est important pour tous les survivants du cancer, d’autant que le risque d’un cancer secondaire est plus élevé chez eux. Il en est de même des affections chroniques liées au traitement de leur cancer initial. La vigilance est donc de mise. Le suivi régulier est ainsi crucial pour une détection précoce – et par la suite le traitement – de tout changement dans leur état de santé.


(Pour mémoire : Cancer de l’enfant : un taux de guérison jusqu’à 85 %)


Les enfants survivant au cancer auront un avenir misérable. Ils ne pourront jamais mener une vie normale.
Les survivants à un cancer infantile ont une vie et un avenir. La majorité des survivants sont capables de retourner à l’école et mènent des activités régulières après la fin du traitement. Les survivants peuvent se réintégrer au sein de leur famille, parmi leurs amis et leurs communautés. Ils s’adaptent plus facilement et avec joie à la vie après le cancer, et ce avec le soutien de leur famille, enseignants, soignants, amis, voisins…

Les survivants au cancer ont des résultats médiocres à l’école et dans l’emploi.
Certains survivants pourraient avoir des problèmes cognitifs ou d’apprentissage, mais cela n’est pas vrai pour tous. La majorité des survivants sont hautement performants et réussissent dans leurs études et leur carrière.

Il est préférable de cacher aux enfants et adolescents leur cancer.
Les enfants et adolescents doivent être informés sur leur maladie. Il y a des informations adaptées à leur âge qui peuvent les aider à comprendre leur état de santé. Cela est d’autant plus nécessaire chez les adolescents et les jeunes adultes, qui ont besoin de se sentir habilités à prendre en charge leur propre santé et bien-être.

Les survivants à un cancer infantile porteront toujours le stigmate du cancer dans leur vie d’adulte. Ils feront l’objet de discrimination en rapport avec le mariage et l’emploi.
Dans la majorité des pays, les survivants sont considérés comme des héros et des combattants qui ont vaincu courageusement le cancer. On pose sur eux un regard positif. Ils sont considérés comme la preuve vivante que le cancer infantile peut être vaincu.
Dans les pays où la discrimination existe toujours, les survivants et les personnes qui militent avec eux doivent dénoncer la discrimination, partager leurs histoires et montrer à quoi ressemble vraiment leur nouvelle vie.
L’éducation, l’information et les vraies histoires de vie sont des outils puissants pour briser le stigmate et éradiquer la discrimination.

La majorité des enfants ayant survécu à un cancer peuvent mener une vie normale et s’intégrer activement dans leur environnement. Tel est le message que lance le Children Cancer Center of Lebanon (CCCL) à l’occasion de la semaine internationale de survie au cancer pédiatrique, fixée pendant le mois de juin. À cette occasion, le CCCL a publié une brochure, basée sur des études...

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