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À l’UA, le laboratoire Ticket entre innovation et partenariats internationaux

Un important partenariat existe entre le laboratoire Ticket, affilié à la faculté d’ingénierie de l’Université antonine (UA), et le groupe BMW.

M. Béchara al-Bouna recevant un trophée de M. Jimmy Nassif, chef du département d’intelligence artificielle et de réalité virtuelle à BMW Logistics.

« Nous avons 16 étudiants en stage à BMW. Parmi lesquels deux doctorants qui y ont déjà des contrats de recherche à plein temps. Et un troisième, qui vient de terminer sa formation, y a obtenu un contrat à durée indéterminée », indique Béchara al-Bouna, directeur du laboratoire Ticket de l’Université antonine (UA).

Fin 2015, l’UA a signé un protocole d’entente avec le groupe BMW (le département des réalités virtuelles), grâce à un premier contact établi par Jimmy Nassif, chef du département d’intelligence artificielle et de réalité virtuelle chez BMW. Depuis, plusieurs rencontres, conférences et séminaires ont été organisés par BMW à l’UA sur différentes thématiques en lien avec la recherche, l’innovation et l’industrie automobile.
Grâce à ce partenariat de coopération, Ticket avait envoyé en 2014 un premier étudiant pour un stage de six mois chez BMW à Munich. D’autres étudiants de Ticket ont effectué par la suite des stages au sein du groupe allemand. « L’un des doctorants qui collabore avec Ticket sur ses travaux de recherche, tout en poursuivant son doctorat en France, est soutenu financièrement par BMW », indique M. Bouna.
L’entente avec BMW a été renouvelée en 2016 et 2017. « Cette année, nous avons signé un autre partenariat avec le département de logistique et de planification intelligente (Logistics and Smart Planning), qui est géré par le responsable de la logistique et vice-président, Dirk Dreyer, venu pour l’occasion à l’UA à la tête d’une importante délégation », souligne M. Bouna. 




Recherches et communication
Fondé en 2009, le laboratoire de recherche Ticket (pour télécommunications, information, Computer Key enabling Technology) a pris son véritable essor en 2015 après la nomination de M. Bouna à sa tête. « Nous voulons développer des activités de recherches indépendamment de tout ce qui est académique et donner à cette entité une certaine indépendance au niveau du développement scientifique », souligne le directeur du laboratoire.

Le deuxième objectif de ce laboratoire est le transfert de technologie, notamment à travers une collaboration avec les entreprises pour produire de la recherche appliquée, comme le précise M. Bouna. La mission de Ticket porte également sur la communication des résultats des recherches, « aux niveaux international et national, au sein de la communauté scientifique et de la société ». « Nous exposons nos activités de recherche à la communauté scientifique et aux entreprises. Nous coorganisons des séminaires, des rencontres, des conférences, au sein de l’UA, en collaboration avec la faculté d’ingénierie, avec l’International Conference on Applied Research in Computer Science and Engineering (ICAR) et ODDS (Open Day for Data Science), et plus particulièrement encore avec le groupe BMW », ajoute le directeur du laboratoire.

Depuis qu’il est nommé à la tête du laboratoire Ticket, M. Bouna a procédé à sa restructuration, créant avec le vice rectorat à la recherche la mission du laboratoire, et les procédures de recherche et de recrutement des assistants de recherche, « notre objectif étant de nous lancer dans la recherche, de motiver et de produire des connaissances, dans le domaine de l’information communication et technologie (ICT) », souligne M. Bouna qui est lui-même un ancien étudiant de cette même faculté et majeur de promotion.


(Lire aussi : L’entrepreneuriat, pour élargir les horizons des jeunes diplômés)


Sur le plan de sa structure, 14 membres travaillent à temps plein au laboratoire. « Ils enseignent à la faculté d’ingénierie tout en menant leurs travaux de recherche au laboratoire », ajoute le jeune directeur qui détient un doctorat en informatique de l’Université de Bourgogne, à Dijon. Aux côtés de ses membres à temps plein, on retrouve des assistants de recherche. Certains sont des doctorants inscrits dans des universités en France et font une partie de leur recherche au laboratoire Ticket dans le cadre des conventions signées entre l’UA et les universités Franche-Comté, et de Pau et des Pays de l’Adour. « On a commencé par cinq assistants de recherche. Aujourd’hui, on est à sept doctorants et le huitième a déjà le titre de docteur », affirme Béchara al-Bouna.
Au laboratoire, travaillent également « des assistants de recherche contractuels qui seront au nombre de 16 environ pour la rentrée ». « Il s’agit d’étudiants et de professionnels, engagés à temps partiel, de 4 à 6 mois ou pour une année, et qui travaillent sur des projets de recherche financés par différents organismes ».

En ce qui concerne les sujets de recherche, « ils sont multiples », affirme le directeur. « Certains portent sur les réseaux capteurs, l’anonymisation des données ou data privacy. D’autres se penchent sur l’encodage de la musique du Machreck, sur la propagation des ondes, la conception des antennes ou font de la recherche sur le domaine médical, la gestion du stress pour les non-voyants, la détection ou la prévention des arrêts cardiaques. Il peut y avoir aussi d’autres thématiques en fonction des projets et des intérêts de la société ou de la collaboration avec les partenaires internationaux, universités ou entreprises. »

Concernant les frais de recherche, M. Bouna évoque différentes modalités de financement : des entreprises qui financent les assistants de recherche travaillant à temps partiel au laboratoire ; des bourses ou des projets de recherche soutenus par le Centre national de la recherche scientifique au Liban (CNRS-Liban) qui finance avec l’UA six projets de recherche menés au laboratoire ; des projets de recherche soutenus par l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) et le Projet de coopération scientifique interuniversitaire (PCSI), ainsi que par le programme CEDRE.


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