Médecin, fondatrice d’un laboratoire d’analyses médicales et seule femme du gouvernement, la ministre d’État pour le Développement administratif veut numériser l’administration d’ici à cinq ans. Portrait.

Élie Abi Hanna

Tout a commencé par un coup de téléphone. Un appel de routine, comme elle a certainement dû en passer des centaines dans son laboratoire d’analyses médicales. Inaya Ezzeddine communique les derniers résultats à l’un de ses patients. L’homme est à l’aube de ses 80 ans, mais tout est en ordre. Mais au bout du fil, son interlocuteur a d’autres préoccupations. « Viens dans mon bureau, j’aimerais te parler », lui dit-il. En ce jour de décembre 2016, Nabih Berry sent que les choses s’accélèrent. À Aïn el-Tiné, le président du Parlement multiplie les consultations. Un mois plus tôt, le président Michel Aoun fraîchement élu a chargé Saad Hariri de former un gouvernement. Le mouvement Amal doit hériter de trois portefeuilles et son chef cherche de nouvelles têtes. Membre du bureau politique du parti depuis 2009, figure académique et médicale, Inaya Ezzeddine est une candidate idéale. Au cou

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