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Liban

Aoun : Si Israël traduit en actes ses provocations, il y aura de nouvelles guerres

Michel Aoun, s'exprimant à la chaîne de télévision égyptienne "ON Live". Photo Dalati-Nohra.

Le président de la République, Michel Aoun, a affirmé que « le Liban a pris la décision de se défendre en cas d’agression israélienne ou d’empiètement sur les droits de l’État libanais relatifs à l’exploitation de ses réserves pétrolières ».
 « Jusqu’à présent, il n’y a pas eu d’attaque, juste des déclarations, et il semble peu probable qu’Israël mette ses menaces à exécution », a indiqué le chef de l’État, dimanche soir, à la chaîne de télévision égyptienne « ON live », tout en mettant l’accent sur « l’intervention diplomatique et politique de certaines grandes puissances pour régler ce différend ».
M. Aoun a assuré qu’il n’accordait pas d’importance aux « provocations verbales » d’Israël, mettant toutefois en garde « contre de nouvelles guerres si ces provocations se traduisent en actes ». Il a en outre appelé à résoudre la question des 13 points frontaliers qui font l’objet d’un litige entre l’État hébreu et le Liban, appelant à régler ce conflit d’abord, « dans la mesure où Israël ne peut pas construire un mur sur notre territoire ».
 « Depuis sa création, Israël menace tous les pays qui l’entourent, ce qui fait de lui un pays raciste. Les solutions envisagées actuellement ne sont que paroles et ne mènent pas à une paix avec les peuples arabes. La paix ne saurait être réalisée par les chars, les avions et les canons, mais par une autre approche fondée sur le fait de parvenir à un compromis garantissant les droits et un minimum de justice, ce qui n’est pas le cas pour l’instant », a ajouté Michel Aoun.
Concernant la nouvelle loi électorale, le président de la République a indiqué qu’« elle permettra de représenter les majorités et les minorités » et « exprimera réellement la volonté du peuple libanais, lui donnant la capacité d’élire ceux qui le représentent ». « Cette loi consacrera l’équité. Même avec les alliances politiques qui pourraient se mettre en place, le vote préférentiel au sein de chaque liste déterminera les vainqueurs, c’est-à-dire les plus représentatifs », a-t-il noté.
 « Il n’y aura pas de vainqueurs et de vaincus aux prochaines élections, mais un Parlement disposant d’un équilibre, d’une meilleure représentation et exprimant le pluralisme du Liban », a encore dit Michel Aoun, en soulignant une volonté sincère de maintenir la stabilité dans le pays. « Nul ne peut entraver la tenue des élections ou susciter une crise à même de torpiller l’échéance », a-t-il conclu.

Le président de la République, Michel Aoun, a affirmé que « le Liban a pris la décision de se défendre en cas d’agression israélienne ou d’empiètement sur les droits de l’État libanais relatifs à l’exploitation de ses réserves pétrolières ».  « Jusqu’à présent, il n’y a pas eu d’attaque, juste des déclarations, et il semble peu probable...

commentaires (3)

Nous ne sommes pas aussi fort qu'Israel , ils ont des armes super soffistiqees

Eleni Caridopoulou

16 h 58, le 27 mars 2019

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Commentaires (3)

  • Nous ne sommes pas aussi fort qu'Israel , ils ont des armes super soffistiqees

    Eleni Caridopoulou

    16 h 58, le 27 mars 2019

  • ISRAEL NE DECLENCHERA PAS DE GUERRE CONTRE LE LIBAN CAR IL N,AURA PAS LE FEU VERT ! A MOINS QUE LES DEUX MILICES LA PROVOQUENT...

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 03, le 13 février 2018

  • Pour faire la guerre, il faut être deux. Or le Liban ne déclarera jamais la guerre à Israël, mais le Hezbollah, peut le faire à tout moment, comme en 2006, s'il en reçoit l'ordre de Téhéran. Là est vraiment le danger!

    Yves Prevost

    07 h 16, le 13 février 2018

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