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De 1 à 4, Washington classe le risque-pays pour ses voyageurs : le Liban à l'avant-dernier cran

"Reconsidérez votre voyage au Liban en raison des crimes, du terrorisme et des conflits armés. Certaines zones ont un risque accru", peut-on lire sur le site travel.state.gov.

 

Des réfugiés syriens à la frontière entre le Liban et la Syrie. Photo d'archives AFP.

Les États-Unis ont dévoilé mercredi un nouveau dispositif pour informer leurs citoyens des risques à voyager à l'étranger, avec une échelle de quatre niveaux et une carte mondiale interactive.

Une dizaine de pays figurent en catégorie 4, la pire, qui signifie "Ne pas voyager" : Afghanistan, République centrafricaine, Iran, Irak, Libye, Mali, Somalie, Soudan du Sud, Syrie et Yémen. La Corée du Nord s'y trouve également mais la législation américaine interdit déjà aux Américains de s'y rendre.

Le Liban figure en catégorie 3 qui signifie : "Reconsidérez votre voyage".

"Reconsidérez votre voyage au Liban en raison des crimes, du terrorisme et des conflits armés. Certaines zones ont un risque accru, peut-on lire sur le site travel.state.gov. Ne pas se rendre  :

- à la frontière avec la Syrie en raison du terrorisme et des conflits armés
- à la frontière avec Israël en raison du risque d'un conflit armé
- dans des camps de réfugiés en raison du risque de conflit armé".

 

Plusieurs pays pourraient tiquer en constatant leur catégorie même si le département d’État assure qu'il s'agit simplement d'une présentation différente de ce qui existait auparavant. Ce format vise, selon des responsables, à rendre les conseils plus clairs.
"Ce ne sont pas des documents politiques. Cela s'appuie simplement sur notre évaluation de la situation sécuritaire", a expliqué Michelle Bernier-Toth, responsable consulaire.

Des alliés importants des États-Unis comme le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne sont en catégorie 2 -- "Faire preuve de prudence accrue" -- tandis que l'Ouzbékistan, dirigé d'une main de fer par l'autoritaire Islam Karimov de 1989 à sa mort en septembre 2016, est en catégorie 1 : "Faire preuve de précautions habituelles", la plus sûre.

Cuba est au troisième cran. Des responsables du département d'État ont expliqué mardi à des sénateurs américains qu'une personne connue du gouvernement cubain disposait d'une arme mystérieuse utilisée pour provoquer des lésions cérébrales chez des Américains à La Havane.

Certains pays se sont plaints par le passé de mises en garde aux voyageurs, estimant qu'elles exagéraient les dangers et nuisaient au tourisme ou qu'elles découlaient de considérations strictement diplomatiques.

Chaque pays fait l'objet d'une description sur le site travel.state.gov, détaillant les raisons de la mise en garde (criminalité, terrorisme, santé, catastrophes naturelles, etc).

Par exemple, les pays européens sont prospères et politiquement stables, mais des zones touristiques ont subi ces dernières années des attentats au nom de groupes jihadistes.

Pour le Mexique (catégorie 2), le site dresse la liste des endroits à éviter à cause de la violence liée aux cartels de la drogue.

Les États-Unis eux-mêmes ne figurent pas dans le nouveau dispositif. Le taux de meurtres aux États-Unis est de 4,88 pour 100.000, ce qui les classe entre les 4,72 de Cuba -- catégorie 3, "Reconsidérer votre projet" -- et les 5,56 de la Somalie -- catégorie 4, "Ne pas voyager".

Les États-Unis ont dévoilé mercredi un nouveau dispositif pour informer leurs citoyens des risques à voyager à l'étranger, avec une échelle de quatre niveaux et une carte mondiale interactive.
Une dizaine de pays figurent en catégorie 4, la pire, qui signifie "Ne pas voyager" : Afghanistan, République centrafricaine, Iran, Irak, Libye, Mali, Somalie, Soudan du Sud, Syrie et Yémen. La...

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