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À La Une - turquie

Erdogan : Pas de solution en Syrie sans le départ du "terroriste" Assad

"Nous ne pouvons dire: +Assad peut faire l'affaire+. Si nous faisons cela, ce serait commettre une injustice" envers les Syriens tués dans le conflit, lance le président turc.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, en visite en Tunisie, a réitéré mercredi qu'il n'y avait pour lui aucune solution possible en Syrie sans le départ du président Bachar el-Assad. AFP / FETHI BELAID

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, en visite en Tunisie, a réitéré mercredi qu'il n'y avait pour lui aucune solution possible en Syrie sans le départ du président Bachar el-Assad, une des questions sur laquelle achoppent les tentatives de médiations internationales.

"Il est absolument impossible d'avancer avec Assad en Syrie", a déclaré M. Erdogan lors d'une conférence de presse avec son homologue tunisien Béji Caïd Essebsi.
"Je le dis très clairement, Bachar el-Assad est un terroriste qui a eu recours au terrorisme d’État. Nous ne pouvons dire: +Assad peut faire l'affaire+. Si nous faisons cela, ce serait commettre une injustice" envers les Syriens tués dans le conflit, a-t-il ajouté.

Le président turc a martelé avec fermeté la position d'Ankara quelques jours après un appel commun lancé par la Turquie, soutien des rebelles syriens, mais aussi la Russie et l'Iran, alliés de Bachar el-Assad, à réunir les différentes parties fin janvier pour avancer vers un règlement politique.

 

(Lire aussi : Guerre des mots entre Assad et les Kurdes en Syrie)

 

Après l'échec d'un nouveau round de pourparlers organisé en décembre à Genève sous l'égide de l'ONU, Moscou, Téhéran et Ankara ont relancé leur proposition de "congrès du dialogue national" syrien à Sotchi fin janvier.

Certains soutiens traditionnels de l'opposition syrienne se montrent moins empressés à faire du départ du président Assad une condition préalable aux négociations, et cette dernière est sous pression pour geler cette revendication. Le gouvernement syrien de son côté refuse toute discussion sur le sort du chef de l'État.

Après six ans d'un conflit qui a fait plus de 340.000 morts et des millions de déplacés et réfugiés, le régime syrien, appuyé par l'armée russe, a désormais repris l'avantage sur le terrain, mais la perspective d'un règlement politique reste au point mort.

 

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Le président turc Recep Tayyip Erdogan, en visite en Tunisie, a réitéré mercredi qu'il n'y avait pour lui aucune solution possible en Syrie sans le départ du président Bachar el-Assad, une des questions sur laquelle achoppent les tentatives de médiations internationales.
"Il est absolument impossible d'avancer avec Assad en Syrie", a déclaré M. Erdogan lors d'une conférence de presse...

commentaires (6)

Le probleme de BASHAR est reellement un probleme de personne ou de personnalite vraiment haissable de part son appartenance familiale et aussi son cynisme et son arrogance....il y aurait lieu de le mettre sur un siege ejectable et le remplacer par un ALAOUITE qui n a pas de sang sur les mains ....

HABIBI FRANCAIS

09 h 41, le 11 janvier 2018

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Commentaires (6)

  • Le probleme de BASHAR est reellement un probleme de personne ou de personnalite vraiment haissable de part son appartenance familiale et aussi son cynisme et son arrogance....il y aurait lieu de le mettre sur un siege ejectable et le remplacer par un ALAOUITE qui n a pas de sang sur les mains ....

    HABIBI FRANCAIS

    09 h 41, le 11 janvier 2018

  • Même si on est pas d’accorde avec l’homme .. on peut être d’accords avé vous ce qu’il dit ... surtout qusnd il s’agit d’assad Il faut tenir la perche quand elle est tendu même si ce n’est pas sincère

    Bery tus

    21 h 14, le 27 décembre 2017

  • Qui se sent morveux se mouche, Mr Erdogan. Jouer à l’acrobate en vous associant aux Russes et Iraniens, cause de la survie d’Assad, aux pourparlers sur la Syrie, puis se raviser en considérant ce dernier comme terroriste, est d’une hypocrisie sans pareille: seul un autre despote comme vous peut avoir l’esprit aussi tordu et prônant la logique de l’absurde... Cessez de prendre les gens pour des imbéciles et regardez vous dans le miroir! L’histoire ne vous le pardonnera pas.

    Saliba Nouhad

    20 h 47, le 27 décembre 2017

  • Je ne sais pas si Bachar doit partir de suite ou plus tard....(aucun dirigeant ne doit monopoliser son siège, encore moins les dictateurs), mais le cas du président turc devient anecdotique. Il massacre les kurdes, il persécute tous les libéraux et les "non-islamuistes" de son pays, il réduit a néant les libertés, il terrorise les médias, il pratique allègrement le négationnisme....et j'en passe et il ose fulminer chaque comme s'il était mieux place que Bachar ....

    Sarkis Serge Tateossian

    20 h 21, le 27 décembre 2017

  • ET VOS NETTOYAGES DESPOTIQUES QU,EN EST-IL ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 59, le 27 décembre 2017

  • ENFIN ! UNE JUSTE PAROLE...

    LA LIBRE EXPRESSION

    19 h 55, le 27 décembre 2017

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